Connexion
Dans un contexte économique toujours instable, Renault Group parvient à maintenir le cap en ce début d’année 2025. Le groupe automobile a enregistré un chiffre d’affaires de 11,675 milliards d’euros, en légère baisse de 0,3% par rapport à la même période de 2024. Une stabilité qui masque des mouvements stratégiques profonds, entre ajustements commerciaux et montée en puissance de l’offre électrifiée.
Les ventes mondiales du Groupe s’établissent à 564.980 unités, soit une progression de 2,9%. Sur un marché européen en recul de 2%, Renault fait mieux que résister : ses ventes y augmentent de 2,8%, portées par les performances de la marque éponyme (+3,8%) et de Dacia, qui conserve sa position avec 154.378 unités écoulées.
Côté véhicules particuliers, Renault enregistre une hausse de 17,7% de ses ventes en Europe, tirée notamment par les lancements récents tels que la Renault 5 E-Tech et le Scenic E-Tech. En revanche, la branche utilitaire recule de 21%, affectée par l’arrêt du Renault Express et l’attente des pleines capacités du nouveau Master.
À l’international, la croissance est au rendez-vous. L’Amérique latine progresse de 21,1%, portée par des hausses à deux chiffres en Argentine, Colombie et Brésil. Le Maroc affiche une évolution remarquable avec +45,5%, grâce au succès local de la Clio et au lancement du Kardian.
Cette dynamique soutient également une montée en gamme. Le mix des ventes de véhicules particuliers dans les segments C et supérieurs atteint 40,6% en Europe. Ce repositionnement valorise l’offre et permet à Renault de conserver des valeurs résiduelles supérieures à la concurrence, un élément clef dans la stratégie commerciale du Groupe.
Dacia, malgré une légère baisse globale de ses volumes, reste solide en Europe. Le Sandero conserve son statut de véhicule le plus vendu sur le continent, tous canaux confondus, tandis que le nouveau Bigster affiche déjà plus de 13.000 commandes.
Chez Alpine, la progression est spectaculaire : +96,4% de ventes au 1er trimestre, grâce à l’introduction de l’A290, citadine électrique premium. La marque se prépare à franchir un nouveau cap avec l’arrivée imminente de l’A390, sport fastback 5 places, qui sera dévoilé à Dieppe fin mai.
Mobilize Financial Services enregistre quant à elle une croissance de 22,3% de son chiffre d’affaires, portée par la hausse des taux d’intérêt et l’expansion de son portefeuille de crédits.
La baisse de 3% du chiffre d’affaires automobile est expliquée par plusieurs facteurs combinés : un déstockage plus marqué chez les concessionnaires, la fin de revenus exceptionnels liés à la R&D facturée aux partenaires en 2024, et la transition vers les nouveaux modèles utilitaires. Toutefois, le mix produit (+3,7 points) reste un levier puissant, porté par les nouveautés du catalogue.
Avec sept lancements prévus en 2025, dont la très attendue Renault 4 E-Tech, l’Alpine A390 et le Dacia Bigster, le Groupe entend consolider son positionnement dans chaque segment stratégique. Deux restylages sont également attendus (Austral et Espace), tandis que le Grand Koleos et le Kardian poursuivront leur internationalisation.
Renault Group semble ainsi conjuguer prudence et anticipation. Tout en s’adaptant à une conjoncture incertaine, il pose les bases d’un second semestre plus offensif, tant sur le plan commercial qu’industriel.
Les ventes mondiales du Groupe s’établissent à 564.980 unités, soit une progression de 2,9%. Sur un marché européen en recul de 2%, Renault fait mieux que résister : ses ventes y augmentent de 2,8%, portées par les performances de la marque éponyme (+3,8%) et de Dacia, qui conserve sa position avec 154.378 unités écoulées.
Côté véhicules particuliers, Renault enregistre une hausse de 17,7% de ses ventes en Europe, tirée notamment par les lancements récents tels que la Renault 5 E-Tech et le Scenic E-Tech. En revanche, la branche utilitaire recule de 21%, affectée par l’arrêt du Renault Express et l’attente des pleines capacités du nouveau Master.
À l’international, la croissance est au rendez-vous. L’Amérique latine progresse de 21,1%, portée par des hausses à deux chiffres en Argentine, Colombie et Brésil. Le Maroc affiche une évolution remarquable avec +45,5%, grâce au succès local de la Clio et au lancement du Kardian.
Électrification et montée en gamme
La stratégie d’électrification du Groupe se traduit dans les chiffres. En Europe, 44,2% des ventes de Renault sont désormais électrifiées. Les hybrides représentent 31%, en forte hausse, tandis que les 13,2% de modèles 100% électriques gagnent 5 points par rapport à l’an passé. Le Renault 5 E-Tech prend même la tête de son segment.Cette dynamique soutient également une montée en gamme. Le mix des ventes de véhicules particuliers dans les segments C et supérieurs atteint 40,6% en Europe. Ce repositionnement valorise l’offre et permet à Renault de conserver des valeurs résiduelles supérieures à la concurrence, un élément clef dans la stratégie commerciale du Groupe.
Dacia, malgré une légère baisse globale de ses volumes, reste solide en Europe. Le Sandero conserve son statut de véhicule le plus vendu sur le continent, tous canaux confondus, tandis que le nouveau Bigster affiche déjà plus de 13.000 commandes.
Chez Alpine, la progression est spectaculaire : +96,4% de ventes au 1er trimestre, grâce à l’introduction de l’A290, citadine électrique premium. La marque se prépare à franchir un nouveau cap avec l’arrivée imminente de l’A390, sport fastback 5 places, qui sera dévoilé à Dieppe fin mai.
Mobilize Financial Services enregistre quant à elle une croissance de 22,3% de son chiffre d’affaires, portée par la hausse des taux d’intérêt et l’expansion de son portefeuille de crédits.
Rentabilité sous contrôle
Malgré un effet de change défavorable lié à la dévaluation de plusieurs devises émergentes, le Groupe maintient ses ambitions : une marge opérationnelle supérieure à 7% et un free cash-flow d’au moins 2 milliards d’euros pour l’année. Ces objectifs tiennent compte de la hausse des investissements, notamment en Inde, et de la fin de certains partenariats industriels.La baisse de 3% du chiffre d’affaires automobile est expliquée par plusieurs facteurs combinés : un déstockage plus marqué chez les concessionnaires, la fin de revenus exceptionnels liés à la R&D facturée aux partenaires en 2024, et la transition vers les nouveaux modèles utilitaires. Toutefois, le mix produit (+3,7 points) reste un levier puissant, porté par les nouveautés du catalogue.
Avec sept lancements prévus en 2025, dont la très attendue Renault 4 E-Tech, l’Alpine A390 et le Dacia Bigster, le Groupe entend consolider son positionnement dans chaque segment stratégique. Deux restylages sont également attendus (Austral et Espace), tandis que le Grand Koleos et le Kardian poursuivront leur internationalisation.
Renault Group semble ainsi conjuguer prudence et anticipation. Tout en s’adaptant à une conjoncture incertaine, il pose les bases d’un second semestre plus offensif, tant sur le plan commercial qu’industriel.
