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La réussite professionnelle ne repose plus uniquement sur l’acquisition de connaissances académiques, mais sur une capacité permanente à apprendre, s’adapter et anticiper. L’intelligence artificielle, souvent perçue comme une menace, représente en réalité une opportunité pour ceux qui savent la maîtriser. Utilisée avec discernement, elle permet d’accéder à une expertise accélérée, d’optimiser son efficacité et d’explorer plusieurs domaines simultanément. Les professionnels capables de comprendre et d’intégrer ces outils ont une longueur d’avance sur ceux qui les subissent.
En prenant part en tant que panéliste à une conférence pour les étudiants de l’école de commerce et de gestion, EDGE, sur le sujet «Maroc 2030 : quelles compétences à acquérir?», j’ai eu l’occasion d’explorer en profondeur cette problématique avec les autres intervenants : Sanae Alaoui, DRH IWACO, Abdelkrim Benbrek, directeur au sein de l’Anapec, et Dr Safae Mzara, chef de filière EDGE et modératrice. Dans ce cadre académique, il était plus judicieux d’adopter une approche structurée afin de transmettre un message simple mais soigneusement préparé avec l’IA. En effet, étant un adepte du leadership et du lean-agile, un bref échange avec ChatGPT a permis de formaliser une approche structurée pour affronter ce monde en perpétuelle mutation. Une méthode qui ne repose ni sur la chance ni sur la conjoncture, mais sur un socle de compétences indispensables pour évoluer avec agilité et pertinence dans le voyage incertain de la vie. Cette démarche, que l’on pourrait qualifier de PACTE avec la réussite, repose sur cinq piliers : Pensée critique, Adaptabilité, Collaboration, Technologie et Esprit d’innovation.
Développer une pensée critique devient un impératif. À une époque où l’information circule à une vitesse vertigineuse, savoir analyser, questionner et prendre du recul est un avantage décisif. L’intelligence artificielle sait exécuter, compiler et prédire, mais elle ne remplace pas la capacité humaine à comprendre un contexte, à détecter les biais ou à trancher dans l’incertitude. Les employeurs eux-mêmes placent la pensée analytique parmi les compétences les plus recherchées actuellement (rapport WEF 2025), car un professionnel capable de structurer sa réflexion, de filtrer l’information et d’en extraire l’essentiel devient naturellement un acteur clé de la prise de décision. Ceux qui ne cultivent pas cette habitude de réflexion risquent de devenir de simples exécutants, vulnérables aux transformations qu’ils ne maîtrisent pas et même sources d’erreurs et de pertes pour leurs entreprises.
L’adaptabilité ou l’agilité s’impose comme la condition sine qua non d’un parcours professionnel réussi. La notion de métier unique et stable appartient au passé. Aujourd’hui, il faut envisager une trajectoire faite de transitions, de pivots stratégiques et d’acquisitions de nouvelles compétences. Les estimations récentes indiquent que d’ici la fin de la décennie, le marché du travail connaîtra un bouleversement avec 170 millions d’emplois qui seront créés tandis que 92 millions disparaîtront. Toutefois, s’adapter ne signifie pas se disperser. Dans un monde où l’expérience est un gage de crédibilité, il est essentiel de bâtir une base solide avant d’explorer d’autres horizons. L’envie d’accumuler rapidement des expériences variées peut donner l’illusion d’une richesse de parcours, mais changer trop souvent sans ancrage réel empêche d’acquérir la profondeur et la sagesse nécessaires à une évolution durable.
Les jeunes doivent veiller à consolider leurs compétences fondamentales en occupant un poste avec une certaine stabilité, idéalement deux à trois ans, avant de chercher à diversifier leurs expériences. Ce temps est indispensable pour assimiler pleinement un secteur et ses mécanismes internes, gagner en expertise et en reconnaissance auprès de leurs pairs, développer une crédibilité professionnelle et un réseau solide et comprendre la dynamique des responsabilités sur le moyen terme. Ceux qui passent d’un poste à l’autre trop rapidement risquent de donner l’image de profils superficiels, sans expertise tangible. À l’inverse, une période d’engagement suffisante permet d’acquérir la maîtrise d’un domaine et d’être reconnu comme un professionnel légitime.
Dans un environnement où l’intelligence artificielle prend en charge des tâches toujours plus complexes, il ne suffit plus d’avoir des compétences générales. L’expertise pointue devient un rempart contre l’obsolescence. Se spécialiser dans un domaine à forte valeur ajoutée permet de se distinguer et d’apporter une contribution unique. Mais l’expertise seule ne suffit pas, elle doit être couplée à une capacité de collaboration et de leadership. Car si les machines peuvent automatiser, elles ne savent ni fédérer, ni convaincre, ni inspirer. Ce sont ces qualités humaines qui feront la différence et permettront de s’imposer dans un monde de plus en plus dominé par la technologie.
Toutefois, il serait illusoire de penser que seuls les métiers hautement techniques façonneront l’avenir du travail. Le modèle économique et social repose sur la coexistence de profils variés, car une société fonctionne grâce à la diversité des compétences et des fonctions. Les métiers nécessitant une interaction humaine forte, un sens du service ou une créativité poussée resteront indispensables. Par contre, une tendance se dessine, les professions les plus exposées à l’automatisation risquent d’être celles où la rémunération évoluera le moins favorablement. À l’inverse, les métiers qui exigent une compétence pointue ou une capacité à travailler avec les nouvelles technologies bénéficieront d’une valorisation accrue.
Maîtriser le numérique et les outils technologiques devient une évidence. La transformation digitale n’est plus une tendance, mais une réalité incontournable. Ceux qui maîtrisent la magie de la data et comprennent le fonctionnement de l’IA, qui savent dialoguer avec elle et exploiter son potentiel, disposeront d’un avantage indéniable. Dans un monde où 86% des employeurs anticipent une transformation majeure de leurs activités sous l’effet des nouvelles technologies, ignorer ces évolutions reviendrait à se marginaliser.
Enfin, l’esprit d’innovation et l’anticipation sont les clés d’une réussite durable. Trop souvent, les jeunes professionnels réagissent aux opportunités une fois qu’elles sont visibles de tous. Pourtant, c’est en identifiant les tendances avant qu’elles ne deviennent des évidences que l’on se positionne en pionnier et qu’on a l’occasion d’innover afin de répondre à des besoins naissants. Observer les signaux faibles, comprendre les dynamiques émergentes et oser prendre des initiatives avant la masse sont des réflexes qui font la différence entre un suiveur et un acteur du changement.
Face à ces défis, la réussite n’est plus une question de statut ou de diplôme, mais d’attitude et de stratégie. Ceux qui adoptent une posture proactive, qui cultivent leur agilité et qui exploitent les ressources technologiques à leur disposition se créent des opportunités là où d’autres voient des menaces. PACTE est plus qu’une approche, c’est un engagement personnel, celui d’accepter le changement comme une constante et de s’y préparer avec intelligence.
Ainsi, le meilleur projet de démarrage de carrière n’est pas de chercher immédiatement l’entreprise idéale, mais de se construire un profil aligné sur ces principes et ses objectifs à long terme. Peu importe l’organisation où l’on commence, l’essentiel est de se forger une sagesse professionnelle, de s’imprégner des défis du quotidien et de bâtir progressivement une maturité qui ouvrira la voie à un bon plan de carrière ou à l’entrepreneuriat. L’avenir appartient à ceux qui savent le décrypter avant les autres. Reste à savoir si l’on choisit de le subir ou de le façonner.
En prenant part en tant que panéliste à une conférence pour les étudiants de l’école de commerce et de gestion, EDGE, sur le sujet «Maroc 2030 : quelles compétences à acquérir?», j’ai eu l’occasion d’explorer en profondeur cette problématique avec les autres intervenants : Sanae Alaoui, DRH IWACO, Abdelkrim Benbrek, directeur au sein de l’Anapec, et Dr Safae Mzara, chef de filière EDGE et modératrice. Dans ce cadre académique, il était plus judicieux d’adopter une approche structurée afin de transmettre un message simple mais soigneusement préparé avec l’IA. En effet, étant un adepte du leadership et du lean-agile, un bref échange avec ChatGPT a permis de formaliser une approche structurée pour affronter ce monde en perpétuelle mutation. Une méthode qui ne repose ni sur la chance ni sur la conjoncture, mais sur un socle de compétences indispensables pour évoluer avec agilité et pertinence dans le voyage incertain de la vie. Cette démarche, que l’on pourrait qualifier de PACTE avec la réussite, repose sur cinq piliers : Pensée critique, Adaptabilité, Collaboration, Technologie et Esprit d’innovation.
Développer une pensée critique devient un impératif. À une époque où l’information circule à une vitesse vertigineuse, savoir analyser, questionner et prendre du recul est un avantage décisif. L’intelligence artificielle sait exécuter, compiler et prédire, mais elle ne remplace pas la capacité humaine à comprendre un contexte, à détecter les biais ou à trancher dans l’incertitude. Les employeurs eux-mêmes placent la pensée analytique parmi les compétences les plus recherchées actuellement (rapport WEF 2025), car un professionnel capable de structurer sa réflexion, de filtrer l’information et d’en extraire l’essentiel devient naturellement un acteur clé de la prise de décision. Ceux qui ne cultivent pas cette habitude de réflexion risquent de devenir de simples exécutants, vulnérables aux transformations qu’ils ne maîtrisent pas et même sources d’erreurs et de pertes pour leurs entreprises.
L’adaptabilité ou l’agilité s’impose comme la condition sine qua non d’un parcours professionnel réussi. La notion de métier unique et stable appartient au passé. Aujourd’hui, il faut envisager une trajectoire faite de transitions, de pivots stratégiques et d’acquisitions de nouvelles compétences. Les estimations récentes indiquent que d’ici la fin de la décennie, le marché du travail connaîtra un bouleversement avec 170 millions d’emplois qui seront créés tandis que 92 millions disparaîtront. Toutefois, s’adapter ne signifie pas se disperser. Dans un monde où l’expérience est un gage de crédibilité, il est essentiel de bâtir une base solide avant d’explorer d’autres horizons. L’envie d’accumuler rapidement des expériences variées peut donner l’illusion d’une richesse de parcours, mais changer trop souvent sans ancrage réel empêche d’acquérir la profondeur et la sagesse nécessaires à une évolution durable.
Les jeunes doivent veiller à consolider leurs compétences fondamentales en occupant un poste avec une certaine stabilité, idéalement deux à trois ans, avant de chercher à diversifier leurs expériences. Ce temps est indispensable pour assimiler pleinement un secteur et ses mécanismes internes, gagner en expertise et en reconnaissance auprès de leurs pairs, développer une crédibilité professionnelle et un réseau solide et comprendre la dynamique des responsabilités sur le moyen terme. Ceux qui passent d’un poste à l’autre trop rapidement risquent de donner l’image de profils superficiels, sans expertise tangible. À l’inverse, une période d’engagement suffisante permet d’acquérir la maîtrise d’un domaine et d’être reconnu comme un professionnel légitime.
Dans un environnement où l’intelligence artificielle prend en charge des tâches toujours plus complexes, il ne suffit plus d’avoir des compétences générales. L’expertise pointue devient un rempart contre l’obsolescence. Se spécialiser dans un domaine à forte valeur ajoutée permet de se distinguer et d’apporter une contribution unique. Mais l’expertise seule ne suffit pas, elle doit être couplée à une capacité de collaboration et de leadership. Car si les machines peuvent automatiser, elles ne savent ni fédérer, ni convaincre, ni inspirer. Ce sont ces qualités humaines qui feront la différence et permettront de s’imposer dans un monde de plus en plus dominé par la technologie.
Toutefois, il serait illusoire de penser que seuls les métiers hautement techniques façonneront l’avenir du travail. Le modèle économique et social repose sur la coexistence de profils variés, car une société fonctionne grâce à la diversité des compétences et des fonctions. Les métiers nécessitant une interaction humaine forte, un sens du service ou une créativité poussée resteront indispensables. Par contre, une tendance se dessine, les professions les plus exposées à l’automatisation risquent d’être celles où la rémunération évoluera le moins favorablement. À l’inverse, les métiers qui exigent une compétence pointue ou une capacité à travailler avec les nouvelles technologies bénéficieront d’une valorisation accrue.
Maîtriser le numérique et les outils technologiques devient une évidence. La transformation digitale n’est plus une tendance, mais une réalité incontournable. Ceux qui maîtrisent la magie de la data et comprennent le fonctionnement de l’IA, qui savent dialoguer avec elle et exploiter son potentiel, disposeront d’un avantage indéniable. Dans un monde où 86% des employeurs anticipent une transformation majeure de leurs activités sous l’effet des nouvelles technologies, ignorer ces évolutions reviendrait à se marginaliser.
Enfin, l’esprit d’innovation et l’anticipation sont les clés d’une réussite durable. Trop souvent, les jeunes professionnels réagissent aux opportunités une fois qu’elles sont visibles de tous. Pourtant, c’est en identifiant les tendances avant qu’elles ne deviennent des évidences que l’on se positionne en pionnier et qu’on a l’occasion d’innover afin de répondre à des besoins naissants. Observer les signaux faibles, comprendre les dynamiques émergentes et oser prendre des initiatives avant la masse sont des réflexes qui font la différence entre un suiveur et un acteur du changement.
Face à ces défis, la réussite n’est plus une question de statut ou de diplôme, mais d’attitude et de stratégie. Ceux qui adoptent une posture proactive, qui cultivent leur agilité et qui exploitent les ressources technologiques à leur disposition se créent des opportunités là où d’autres voient des menaces. PACTE est plus qu’une approche, c’est un engagement personnel, celui d’accepter le changement comme une constante et de s’y préparer avec intelligence.
Ainsi, le meilleur projet de démarrage de carrière n’est pas de chercher immédiatement l’entreprise idéale, mais de se construire un profil aligné sur ces principes et ses objectifs à long terme. Peu importe l’organisation où l’on commence, l’essentiel est de se forger une sagesse professionnelle, de s’imprégner des défis du quotidien et de bâtir progressivement une maturité qui ouvrira la voie à un bon plan de carrière ou à l’entrepreneuriat. L’avenir appartient à ceux qui savent le décrypter avant les autres. Reste à savoir si l’on choisit de le subir ou de le façonner.
