Essaouira vit, cet hiver, un moment charnière de son histoire culturelle. La ville accueille, actuellement, la première exposition de Meriem Bennani au Maroc, figure majeure de l’art contemporain international. Présentée dans une salle de boxe historique du port, toujours en activité, l’exposition «Life on the CAPS Trilogy» marque un tournant symbolique pour la cité atlantique, à la croisée du patrimoine vivant et de la création contemporaine.
Ouverte depuis le 13 décembre courant et visible jusqu’au 8 février 2026, l’exposition est portée par NG Partners, en collaboration avec l’Association sportive Mogador (ASM), l’Association Essaouira-Mogador et le Conseil municipal de la ville. Le choix du lieu – une salle de boxe datant de 1927 – est hautement significatif. Ancrée dans la mémoire sociale et sportive d’Essaouira, ouverte sur l’Atlantique, elle devient un espace d’exposition inédit où art et vie quotidienne se rencontrent.
L’architecture brute du lieu, ses strates de mémoire et son usage toujours actif dialoguent naturellement avec l’univers de Meriem Bennani, dont le travail interroge les corps, les rituels collectifs, les formes de contrôle et de résistance. Pendant toute la durée de l’exposition, les entraînements et programmes de boxe se poursuivent, affirmant la vocation vivante de l’espace et la capacité singulière d’Essaouira à superposer les usages sans les effacer.
Réalisée entre 2018 et 2022, «Life on the CAPS Trilogy» est une trilogie cinématographique se déroulant sur une île fictive flottant au milieu de l’Atlantique. Des migrants, interceptés lors de tentatives de téléportations illégales, y forment une société hybride dotée de ses propres codes, esthétiques et formes de résistance. À travers un langage visuel mêlant prises de vue réelles, animation 3D, codes du documentaire, de la téléréalité et images de smartphone, Meriem Bennani aborde avec finesse et humour des thématiques contemporaines majeures : migration, surveillance, diaspora et identité.
Déjà présentée dans des institutions internationales de référence telles que la Renaissance Society, Nottingham Contemporary, The Power Plant ou la Fondation Kamel Lazaar, et intégrée aux collections du MoMA, du Guggenheim ou de Qatar Museums, l’œuvre trouve à Essaouira un ancrage particulièrement fort. Le port, l’Atlantique et la pratique collective vivante confèrent à cette présentation marocaine une résonance symbolique singulière.
Cette exposition s’inscrit dans un contexte plus large de transformation culturelle de la ville.
En parallèle, la Cité des arts et de la culture, conçue par Oscar Niemeyer, est en phase avancée de réalisation, avec près de 65% des travaux achevés. Ce futur pôle permanent – comprenant salle de spectacles, conservatoire, espaces dédiés aux arts visuels et grande scène en plein air – ambitionne d’ancrer durablement la création contemporaine au cœur de la ville.
Cette dynamique reflète la vision portée de longue date par André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et figure centrale du rayonnement culturel d’Essaouira. Son engagement constant a favorisé une coexistence harmonieuse entre patrimoine, création contemporaine et vie civique, faisant de la culture un levier de dialogue et d’ouverture.
Pensée avec une forte implication locale, l’exposition a été produite avec le concours d’équipes, d’artisans et de talents d’Essaouira, conjuguant savoir-faire traditionnels et exigences contemporaines, à l’exception du contenu artistique lui-même.
À travers «Life on the CAPS Trilogy», Essaouira ne se contente pas d’accueillir une exposition de portée internationale. La ville affirme sa place comme carrefour créatif vivant, une position appelée à se renforcer avec l’accueil, en 2026, de la Conférence annuelle de l’Unesco du réseau des villes créatives – une première pour une ville africaine.
Ouverte depuis le 13 décembre courant et visible jusqu’au 8 février 2026, l’exposition est portée par NG Partners, en collaboration avec l’Association sportive Mogador (ASM), l’Association Essaouira-Mogador et le Conseil municipal de la ville. Le choix du lieu – une salle de boxe datant de 1927 – est hautement significatif. Ancrée dans la mémoire sociale et sportive d’Essaouira, ouverte sur l’Atlantique, elle devient un espace d’exposition inédit où art et vie quotidienne se rencontrent.
L’architecture brute du lieu, ses strates de mémoire et son usage toujours actif dialoguent naturellement avec l’univers de Meriem Bennani, dont le travail interroge les corps, les rituels collectifs, les formes de contrôle et de résistance. Pendant toute la durée de l’exposition, les entraînements et programmes de boxe se poursuivent, affirmant la vocation vivante de l’espace et la capacité singulière d’Essaouira à superposer les usages sans les effacer.
Réalisée entre 2018 et 2022, «Life on the CAPS Trilogy» est une trilogie cinématographique se déroulant sur une île fictive flottant au milieu de l’Atlantique. Des migrants, interceptés lors de tentatives de téléportations illégales, y forment une société hybride dotée de ses propres codes, esthétiques et formes de résistance. À travers un langage visuel mêlant prises de vue réelles, animation 3D, codes du documentaire, de la téléréalité et images de smartphone, Meriem Bennani aborde avec finesse et humour des thématiques contemporaines majeures : migration, surveillance, diaspora et identité.
Déjà présentée dans des institutions internationales de référence telles que la Renaissance Society, Nottingham Contemporary, The Power Plant ou la Fondation Kamel Lazaar, et intégrée aux collections du MoMA, du Guggenheim ou de Qatar Museums, l’œuvre trouve à Essaouira un ancrage particulièrement fort. Le port, l’Atlantique et la pratique collective vivante confèrent à cette présentation marocaine une résonance symbolique singulière.
Cette exposition s’inscrit dans un contexte plus large de transformation culturelle de la ville.
En parallèle, la Cité des arts et de la culture, conçue par Oscar Niemeyer, est en phase avancée de réalisation, avec près de 65% des travaux achevés. Ce futur pôle permanent – comprenant salle de spectacles, conservatoire, espaces dédiés aux arts visuels et grande scène en plein air – ambitionne d’ancrer durablement la création contemporaine au cœur de la ville.
Cette dynamique reflète la vision portée de longue date par André Azoulay, Conseiller de Sa Majesté le Roi Mohammed VI et figure centrale du rayonnement culturel d’Essaouira. Son engagement constant a favorisé une coexistence harmonieuse entre patrimoine, création contemporaine et vie civique, faisant de la culture un levier de dialogue et d’ouverture.
Pensée avec une forte implication locale, l’exposition a été produite avec le concours d’équipes, d’artisans et de talents d’Essaouira, conjuguant savoir-faire traditionnels et exigences contemporaines, à l’exception du contenu artistique lui-même.
À travers «Life on the CAPS Trilogy», Essaouira ne se contente pas d’accueillir une exposition de portée internationale. La ville affirme sa place comme carrefour créatif vivant, une position appelée à se renforcer avec l’accueil, en 2026, de la Conférence annuelle de l’Unesco du réseau des villes créatives – une première pour une ville africaine.
