Dans un monde en pleine mutation, où les frontières entre le présent et le futur s'estompent, la science-fiction émerge comme un outil essentiel pour sonder les profondeurs de nos sociétés contemporaines. Depuis le tournant du millénaire, les artistes arabes et de la diaspora ont embrassé la fiction spéculative pour imaginer les mondes à venir et déconstruire les réalités de notre époque. «Arabofuturs», une exposition d'art contemporain audacieuse, offre jusqu’au 27 octobre à l’Institut du monde arabe (IMA) une plongée immersive dans ces univers visionnaires et résolument novateurs.
«C’est résolument vers le futur que les jeunesses arabes se tournent. Immense source de rêves, cette nouvelle génération d’artistes crée et transforme, portant par la force de ses idées le monde de demain», affirme Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe. L'exposition réunit des œuvres de 18 artistes et autant d’expériences, de témoignages et de regards sur le monde.
Parmi eux des talents marocains qui partagent avec le public leur vision unique du futur. Leurs œuvres ne se contentent pas d'orner les murs de l'exposition ; elles sont des passerelles vers des mondes alternatifs, des invitations à repenser notre réalité et à imaginer des lendemains différents.
«C’est résolument vers le futur que les jeunesses arabes se tournent. Immense source de rêves, cette nouvelle génération d’artistes crée et transforme, portant par la force de ses idées le monde de demain», affirme Jack Lang, président de l’Institut du monde arabe. L'exposition réunit des œuvres de 18 artistes et autant d’expériences, de témoignages et de regards sur le monde.
Parmi eux des talents marocains qui partagent avec le public leur vision unique du futur. Leurs œuvres ne se contentent pas d'orner les murs de l'exposition ; elles sont des passerelles vers des mondes alternatifs, des invitations à repenser notre réalité et à imaginer des lendemains différents.
Arabofuturs : Les artistes marocains très présents
Meriem Bennani, l'une des artistes marocaines les plus influentes de sa génération, déploie tout son génie pour inviter le public à un jeu narratif explorant des mondes parallèles ou amplifiés. Avec un humour ironique et une subtile agilité, Meriem arrive à détourner les clichés de la culture moyen-orientale. Son travail interroge notre société contemporaine et ses identités fracturées, les questions de genre et la dominance omniprésente des technologies numériques.
Meriem Bennani et l’artiste Sara Sadik invitent le visiteur dans un jeu narratif explorant des mondes parallèles ou amplifiés. Ces créatrices d’installations et environnements immersifs associent avec humour références à la pop culture mondialisée et représentations de la culture et de l’histoire marocaines ou de la culture maghrébine en France.
Le credo de Sara Sadik est de déconstruire les clichés qui collent aux baskets des «jeunes de cité». Elle s’inspire de ce qu’elle appelle «Beurcore» : la culture de la jeunesse des quartiers populaires issus de la diaspora maghrébine, et s’attache à la documenter à travers fictions et mises en scène dont elle est souvent l’une des interprètes. Pour sa part, Youssef Oubahou, alias Skyseeef, nous transporte avec ses voitures rétro-futuristes dans un monde où les frontières entre hier et demain s'effacent. «Je suis honoré d’avoir pris part à l’exposition “Arabofuturs” où mes créations ont été présentées, et dont l’une a été sélectionnée pour l’affiche officielle», exprime l’artiste sur les réseaux sociaux. Ladite photographie est tirée de la série de l’artiste «Culture is the Waves of the Future».
L'artiste franco-marocain Mounir Ayache, lui, nous convie au voyage imaginaire de Hassan Al-Wazzan (Léon l’Africain) à travers son installation composée de sculptures 3D, de tirages numériques et d’un jeu vidéo. Quant à Hicham Berrada, il fusionne entre science-fiction et poésie. Les mondes organiques de Berrada, qui appliquent la symétrie bilatérale des animaux à des formes minérales, jouent avec les frontières entre la matière organique et inorganique de la Terre.
L’artiste marocain qui applique la symétrie bilatérale propre à l’animal à des formes minérales compose de véritables tableaux vivants créant des paysages éphémères. Il explore les frontières entre matière organique et inorganique. L’exposition présente également le travail du Franco-Marocain Tarek Lakhrissi qui fait acte de «réparation poétique» avec ses démons rendus à la sérénité.
Meriem Bennani et l’artiste Sara Sadik invitent le visiteur dans un jeu narratif explorant des mondes parallèles ou amplifiés. Ces créatrices d’installations et environnements immersifs associent avec humour références à la pop culture mondialisée et représentations de la culture et de l’histoire marocaines ou de la culture maghrébine en France.
Le credo de Sara Sadik est de déconstruire les clichés qui collent aux baskets des «jeunes de cité». Elle s’inspire de ce qu’elle appelle «Beurcore» : la culture de la jeunesse des quartiers populaires issus de la diaspora maghrébine, et s’attache à la documenter à travers fictions et mises en scène dont elle est souvent l’une des interprètes. Pour sa part, Youssef Oubahou, alias Skyseeef, nous transporte avec ses voitures rétro-futuristes dans un monde où les frontières entre hier et demain s'effacent. «Je suis honoré d’avoir pris part à l’exposition “Arabofuturs” où mes créations ont été présentées, et dont l’une a été sélectionnée pour l’affiche officielle», exprime l’artiste sur les réseaux sociaux. Ladite photographie est tirée de la série de l’artiste «Culture is the Waves of the Future».
L'artiste franco-marocain Mounir Ayache, lui, nous convie au voyage imaginaire de Hassan Al-Wazzan (Léon l’Africain) à travers son installation composée de sculptures 3D, de tirages numériques et d’un jeu vidéo. Quant à Hicham Berrada, il fusionne entre science-fiction et poésie. Les mondes organiques de Berrada, qui appliquent la symétrie bilatérale des animaux à des formes minérales, jouent avec les frontières entre la matière organique et inorganique de la Terre.
L’artiste marocain qui applique la symétrie bilatérale propre à l’animal à des formes minérales compose de véritables tableaux vivants créant des paysages éphémères. Il explore les frontières entre matière organique et inorganique. L’exposition présente également le travail du Franco-Marocain Tarek Lakhrissi qui fait acte de «réparation poétique» avec ses démons rendus à la sérénité.
Arabofuturs : Célébration de la créativité arabe
«Arabofuturs» se veut une célébration de la jeunesse arabe tournée vers l'avenir. Elle réunit des artistes de différents pays arabes représentant une nouvelle génération qui, par la force de ses idées et de sa créativité, façonne le monde de demain. À travers des vidéos envoûtantes, des installations provocantes, des performances captivantes et des photographies évocatrices, «Arabofuturs» invite à explorer ces nouveaux territoires de l'imaginaire, où la mondialisation, la modernité, l'écologie, les migrations, le genre et la décolonisation sont autant de sujets brûlants abordés avec audace et originalité.
Outre les artistes marocains, l’exposition présente également les créations de la Palestinienne Larissa Sansour, les Saoudiens Zahrah Al Ghamdi et Ayman Zedani, les Libanaises Souraya Haddad Credoz, et Hala Schoukair, le Syrien Ayham Jabr, la Tunisienne Aïcha Snoussi, la Franco-Palestinienne Gaby Sahhar et la jeune diplômée des Beaux-Arts de Marseille Neïla Czermak Ichti. On peut y apprécier aussi la créativité de Sophia Al-Maria (Qatar) et Fatima Qadiri (Koweït) avec Lyndsy Welgos. Cette exposition est sous la direction de la commissaire Élodie Bouffard et de la commissaire associée Nawel Dehina.
Outre les artistes marocains, l’exposition présente également les créations de la Palestinienne Larissa Sansour, les Saoudiens Zahrah Al Ghamdi et Ayman Zedani, les Libanaises Souraya Haddad Credoz, et Hala Schoukair, le Syrien Ayham Jabr, la Tunisienne Aïcha Snoussi, la Franco-Palestinienne Gaby Sahhar et la jeune diplômée des Beaux-Arts de Marseille Neïla Czermak Ichti. On peut y apprécier aussi la créativité de Sophia Al-Maria (Qatar) et Fatima Qadiri (Koweït) avec Lyndsy Welgos. Cette exposition est sous la direction de la commissaire Élodie Bouffard et de la commissaire associée Nawel Dehina.
Moments forts de l’exposition Arabofuturs
Pendant toute la durée de l'exposition, une programmation culturelle riche en événements est offerte aux visiteurs. Les «Jeudis de l’IMA» se transforment en «Super Jeudis», avec un programme élargi qui fusionne recherche, art, science et technologie. On y explore, avec l'aide d'experts, les futurs possibles de la région arabe et du monde à travers quatre grands thèmes : «Nouvelles humanités», «Écologie du futur», «Intelligence artificielle» et «Villes et architecture». Les spectateurs ont l'occasion de plonger dans l'univers captivant de la science-fiction historique et contemporaine des cinémas arabes. Trois soirées spéciales sont consacrées aux artistes dont la vidéo est au cœur de leur pratique. Enfin, les rencontres littéraires mettent en avant les auteurs de science-fiction les plus éminents du monde arabe.
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Encadré
Prix du design de l’Institut du monde
L’appel à candidatures pour le Prix du design de l’Institut du monde est ouvert jusqu’au 7 juillet 2024 inclus. Le Prix est placé cette année sous le thème «Arabofuturs» dans le cadre de l’exposition d’art contemporain éponyme présentée à l’IMA. Il invite les designers à présenter des projets qui ont pour enjeu de créer des objets et architectures d’avenir pour la région, prenant en compte les savoir-faire locaux, les économies circulaires et les défis environnementaux. La cérémonie de remise des Prix, le 4 septembre, inaugurera une exposition des projets des candidats sélectionnés et des lauréats qui se tiendra à l’IMA jusqu’au 14 septembre 2024. Le Prix du design de l’Institut du monde arabe a été créé en 2023. Il a pour ambition de mettre en lumière les designers émergents et confirmés du monde arabe dans une optique de démonstration des savoir-faire, du génie productif, de la création de nouveaux matériaux. Réunissant un jury prestigieux, il distingue les designers du monde arabe dans les catégories «Talent émergent», «Talent confirmé» et «Talent entrepreneurial».
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Encadré
Prix du design de l’Institut du monde
L’appel à candidatures pour le Prix du design de l’Institut du monde est ouvert jusqu’au 7 juillet 2024 inclus. Le Prix est placé cette année sous le thème «Arabofuturs» dans le cadre de l’exposition d’art contemporain éponyme présentée à l’IMA. Il invite les designers à présenter des projets qui ont pour enjeu de créer des objets et architectures d’avenir pour la région, prenant en compte les savoir-faire locaux, les économies circulaires et les défis environnementaux. La cérémonie de remise des Prix, le 4 septembre, inaugurera une exposition des projets des candidats sélectionnés et des lauréats qui se tiendra à l’IMA jusqu’au 14 septembre 2024. Le Prix du design de l’Institut du monde arabe a été créé en 2023. Il a pour ambition de mettre en lumière les designers émergents et confirmés du monde arabe dans une optique de démonstration des savoir-faire, du génie productif, de la création de nouveaux matériaux. Réunissant un jury prestigieux, il distingue les designers du monde arabe dans les catégories «Talent émergent», «Talent confirmé» et «Talent entrepreneurial».