Placées sous le thème «Célébrer le patrimoine, investir le progrès», les Assises des industries culturelles et créatives ont rassemblé des experts marocains et internationaux venus partager leurs expériences et éclairer les chantiers urgents à mener pour faire avancer ce secteur, l’arrimer aux tendances mondiales et en saisir le plein potentiel.
L’accès au financement, identifié par la majorité des professionnels comme étant un frein au développement du secteur, a été évoqué à travers des expériences innovantes au Maroc tel que le crowdfunding.
Ce mode de financement ouvrira de nouvelles opportunités notamment dans la phase de gestation des projets, mais également pour de l’investissement plus conséquent. Des expériences réussies à l’international ont permis de débattre de l’intérêt de créer un fond public-privé dédié au financement de projets culturels. Cette approche à mi-chemin entre le sponsoring et le mécénat permettrait aux bailleurs de fonds de faire analyser les projets par des experts qualifiés dans les différentes filières et renforcer la qualité de la production nationale. La FICC a annoncé qu’elle présentera sa proposition pour un statut spécifique à l’entreprise culturelle d’ici fin 2024. La Fédération a également annoncé qu’elle travaille sur l’élaboration d’une proposition de loi sur le mécénat.
Des initiatives qui permettront de mieux répondre aux besoins du secteur et des professionnels qui ont manifesté leur ambition de porter à 1,5%, voire 2% le poids des ICC dans le PIB du pays d’ici 2030 conformément au nouveau modèle de développement. Une ambition qui nécessitera la mobilisation de l’ensemble des acteurs.
Des 5 panels thématiques discutés durant ces assises, il ressort en priorité que la créativité retrouve plus que jamais ses lettres de noblesse dans un environnement mondial très compétitif et dont les évolutions technologiques ne cessent de redéfinir les règles du jeu. L’accélération du numérique et de l’intelligence artificielle replace au cœur du dispositif la capacité créative de l’humain et le talent de l’artiste et de l’auteur, ces derniers étant eux-mêmes intimement enracinés dans une histoire et un héritage culturel forts.
À cette occasion des intervenants ont pu rappeler le travail réalisé au Maroc pour préserver le patrimoine matériel et immatériel, et l’importance d’enseigner aux jeunes la protection et la valorisation du patrimoine. Ces questions gagneront en importance dans les programmes éducatifs et dans la formation des générations actuelles et futures. Armés de cet héritage identitaire et de la maîtrise des nouveaux outils numériques, les générations d’aujourd’hui et de demain contribueront à renforcer l’expérience Maroc, pour qu’elle soit plus interactive, attrayante et immersive. Cette deuxième édition a été marquée par la signature d’une convention entre la Société financière internationale du Groupe Banque mondiale et «Tamwilcom», respectivement représentés par David Tinel, directeur régional Maghreb, et Hicham Zanati Serghini. Ce partenariat
visant à soutenir le secteur culturel et créatif se décline en trois axes, l’étude de marché, le programme d’assistance technique et l’offre de financement. n
L’accès au financement, identifié par la majorité des professionnels comme étant un frein au développement du secteur, a été évoqué à travers des expériences innovantes au Maroc tel que le crowdfunding.
Ce mode de financement ouvrira de nouvelles opportunités notamment dans la phase de gestation des projets, mais également pour de l’investissement plus conséquent. Des expériences réussies à l’international ont permis de débattre de l’intérêt de créer un fond public-privé dédié au financement de projets culturels. Cette approche à mi-chemin entre le sponsoring et le mécénat permettrait aux bailleurs de fonds de faire analyser les projets par des experts qualifiés dans les différentes filières et renforcer la qualité de la production nationale. La FICC a annoncé qu’elle présentera sa proposition pour un statut spécifique à l’entreprise culturelle d’ici fin 2024. La Fédération a également annoncé qu’elle travaille sur l’élaboration d’une proposition de loi sur le mécénat.
Des initiatives qui permettront de mieux répondre aux besoins du secteur et des professionnels qui ont manifesté leur ambition de porter à 1,5%, voire 2% le poids des ICC dans le PIB du pays d’ici 2030 conformément au nouveau modèle de développement. Une ambition qui nécessitera la mobilisation de l’ensemble des acteurs.
Des 5 panels thématiques discutés durant ces assises, il ressort en priorité que la créativité retrouve plus que jamais ses lettres de noblesse dans un environnement mondial très compétitif et dont les évolutions technologiques ne cessent de redéfinir les règles du jeu. L’accélération du numérique et de l’intelligence artificielle replace au cœur du dispositif la capacité créative de l’humain et le talent de l’artiste et de l’auteur, ces derniers étant eux-mêmes intimement enracinés dans une histoire et un héritage culturel forts.
À cette occasion des intervenants ont pu rappeler le travail réalisé au Maroc pour préserver le patrimoine matériel et immatériel, et l’importance d’enseigner aux jeunes la protection et la valorisation du patrimoine. Ces questions gagneront en importance dans les programmes éducatifs et dans la formation des générations actuelles et futures. Armés de cet héritage identitaire et de la maîtrise des nouveaux outils numériques, les générations d’aujourd’hui et de demain contribueront à renforcer l’expérience Maroc, pour qu’elle soit plus interactive, attrayante et immersive. Cette deuxième édition a été marquée par la signature d’une convention entre la Société financière internationale du Groupe Banque mondiale et «Tamwilcom», respectivement représentés par David Tinel, directeur régional Maghreb, et Hicham Zanati Serghini. Ce partenariat
visant à soutenir le secteur culturel et créatif se décline en trois axes, l’étude de marché, le programme d’assistance technique et l’offre de financement. n