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L’un des thèmes majeurs abordés lors de cette première journée a été le partenariat public-privé. Selon Neïla Tazi, présidente de la Fédération des industries culturelles et créatives, le secteur des ICC nécessite un écosystème solide, composé d’une chaîne de métiers et d’expertises variées. Ce partenariat est vu comme une réponse à de nombreux défis, permettant de créer un climat de confiance et de favoriser l’innovation.
En effet, la culture est désormais perçue comme un moteur économique, mais aussi comme un levier essentiel pour le bien-être émotionnel et mental. «La culture est un besoin essentiel pour le bien-être émotionnel et mental en plus d’être un secteur économique d’avenir et un moteur d’innovation et de renouveau», a souligné Neïla Tazi. Ce renouveau est tangible : entre 2019 et 2023, le Maroc a connu une augmentation de 33% du nombre d’entreprises culturelles, tandis que le nombre de salariés déclarés dans le secteur a grimpé de 20%, selon les données de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale).
Chakib Alj, président de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc), a quant à lui rappelé que le secteur des ICC est le plus grand employeur de personnes âgées de 16 à 30 ans, dans le monde avec 50 millions d'emplois. 50% de ces emplois sont occupés par des femmes. Un chiffre qui fait du secteur l’un des plus inclusifs en matière de parité.
Les Assises ont également été l’occasion de discuter des nouveaux mécanismes de financement, comme le crowdfunding, qui permet aux créateurs de mobiliser directement leur communauté. «Ce système n'est pas étranger à la société marocaine connue pour sa solidarité», a affirmé au journal «Le Matin» Nasser Kettani, cofondateur et directeur associé d’Akkan Crowdfunding. Et d'ajouter que le crowdfunding attire l'attention d'une une grande communauté. «Ce système a réussi dans plusieurs pays. Il n'y a pas de raison qu'il ne réussisse pas au Maroc.» Rappelons qu'Akkan est la première société de crowdfunding agréée au Maroc. Un autre axe abordé a été le mécénat, ancré de longue date au Maroc. «Nous devons préserver cette tradition pour encourager nos créateurs dans la phase de gestation de leur projet», a plaidé Neïla Tazi.
Le secteur des ICC, en plein essor, exige de plus en plus de soutien et d’attention pour garantir sa pérennité. À cet égard, une nouvelle proposition de loi sur le mécénat est en préparation, de même qu’un projet de statut pour l’entreprise culturelle, attendu d’ici fin 2024.
Le lien entre tourisme, culture et patrimoine a été aussi mis en lumière lors des discussions. «L’expérience du lieu est fondamentale», ont insisté plusieurs intervenants. En effet, le patrimoine matériel et immatériel marocain constitue un atout de taille pour le secteur touristique. Les Assises ont ainsi souligné l’importance de renforcer les synergies entre ces trois domaines, afin de promouvoir un tourisme culturel durable, qui valorise les richesses locales tout en offrant une expérience immersive aux visiteurs.
Lors de son intervention, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaid, a rappelé l’importance des ICC dans un monde en constante mutation. «Célébrer le patrimoine, investir le progrès», telle est la devise de ces Assises, qui résonne avec les enjeux contemporains : l’essor de l’intelligence artificielle, la transition énergétique et les défis climatiques. Pour Bensaïd, le Maroc doit sortir de la consommation passive de la culture pour devenir un producteur reconnu à l’international. Pour ce faire, le ministre a appelé à une meilleure valorisation des créations locales.
Cette deuxième édition des Assises des ICC qui se poursuit jusqu'à 3 octobre a mis en exergue la nécessité d’unir les forces pour permettre au secteur de franchir de nouvelles étapes.
En effet, la culture est désormais perçue comme un moteur économique, mais aussi comme un levier essentiel pour le bien-être émotionnel et mental. «La culture est un besoin essentiel pour le bien-être émotionnel et mental en plus d’être un secteur économique d’avenir et un moteur d’innovation et de renouveau», a souligné Neïla Tazi. Ce renouveau est tangible : entre 2019 et 2023, le Maroc a connu une augmentation de 33% du nombre d’entreprises culturelles, tandis que le nombre de salariés déclarés dans le secteur a grimpé de 20%, selon les données de la CNSS (Caisse nationale de sécurité sociale).
Chakib Alj, président de la CGEM (Confédération générale des entreprises du Maroc), a quant à lui rappelé que le secteur des ICC est le plus grand employeur de personnes âgées de 16 à 30 ans, dans le monde avec 50 millions d'emplois. 50% de ces emplois sont occupés par des femmes. Un chiffre qui fait du secteur l’un des plus inclusifs en matière de parité.
Les Assises ont également été l’occasion de discuter des nouveaux mécanismes de financement, comme le crowdfunding, qui permet aux créateurs de mobiliser directement leur communauté. «Ce système n'est pas étranger à la société marocaine connue pour sa solidarité», a affirmé au journal «Le Matin» Nasser Kettani, cofondateur et directeur associé d’Akkan Crowdfunding. Et d'ajouter que le crowdfunding attire l'attention d'une une grande communauté. «Ce système a réussi dans plusieurs pays. Il n'y a pas de raison qu'il ne réussisse pas au Maroc.» Rappelons qu'Akkan est la première société de crowdfunding agréée au Maroc. Un autre axe abordé a été le mécénat, ancré de longue date au Maroc. «Nous devons préserver cette tradition pour encourager nos créateurs dans la phase de gestation de leur projet», a plaidé Neïla Tazi.
Le secteur des ICC, en plein essor, exige de plus en plus de soutien et d’attention pour garantir sa pérennité. À cet égard, une nouvelle proposition de loi sur le mécénat est en préparation, de même qu’un projet de statut pour l’entreprise culturelle, attendu d’ici fin 2024.
Le lien entre tourisme, culture et patrimoine a été aussi mis en lumière lors des discussions. «L’expérience du lieu est fondamentale», ont insisté plusieurs intervenants. En effet, le patrimoine matériel et immatériel marocain constitue un atout de taille pour le secteur touristique. Les Assises ont ainsi souligné l’importance de renforcer les synergies entre ces trois domaines, afin de promouvoir un tourisme culturel durable, qui valorise les richesses locales tout en offrant une expérience immersive aux visiteurs.
Lors de son intervention, le ministre de la Jeunesse, de la culture et de la communication, Mohammed Mehdi Bensaid, a rappelé l’importance des ICC dans un monde en constante mutation. «Célébrer le patrimoine, investir le progrès», telle est la devise de ces Assises, qui résonne avec les enjeux contemporains : l’essor de l’intelligence artificielle, la transition énergétique et les défis climatiques. Pour Bensaïd, le Maroc doit sortir de la consommation passive de la culture pour devenir un producteur reconnu à l’international. Pour ce faire, le ministre a appelé à une meilleure valorisation des créations locales.
Cette deuxième édition des Assises des ICC qui se poursuit jusqu'à 3 octobre a mis en exergue la nécessité d’unir les forces pour permettre au secteur de franchir de nouvelles étapes.
