On ne peut pas parler du cinéma d’animation au Maroc sans évoquer le nom de Mohamed Beyoud. Il est le chef d’orchestre du Festival international du cinéma d’animation de Meknès (FICAM) depuis sa création en 2001. En tant que directeur artistique, il est derrière chaque détail de cet événement international : films, invités, hommages, formations... À chaque édition, on reconnaît son implication dans le FICAM. Telle une fourmi ouvrière, il discute avec ses invités, gère l’organisation, les hommages, les projections... Grâce à lui, la notoriété du FICAM est reconnue au niveau national, africain et international. Certains font un clin d’œil à son travail acharné en le surnommant «Beyoud Animation». Cet engagement sincère lui a récemment valu le Prix Giannalberto Bendazzi 2024 octroyé par le Paris International Animation Film Festival (PIAFF). «Le Comité constitué des 4 membres de l’équipe du PIAFF, des deux premiers lauréat(e)s du Prix, à savoir Marco de Blois et Nancy Denney-Phelps, ainsi que de la réalisatrice Florentine Grelier, a décidé de remettre son Prix cette année à cette personnalité qui a non seulement mis en avant l’art de l’animation, mais a également permis, grâce à son travail, une nouvelle émergence du cinéma d’animation dans son pays», indique un communiqué du PIAFF. En effet, Mohamed Beyoud encourage les jeunes à découvrir le cinéma d’animation, à s’y former et à en faire un métier pour un rayonnement international. «Sans lui, je n’aurais pas su ce que signifie faire de l’animation», écrit le réalisateur Aziz Oumoussa. Grâce à son volet «Formation», le FICAM accompagne l’émergence et la vocation des talents marocains dans le domaine du cinéma d’animation. Le travail de Beyoud permet de réaliser une magnifique transmission entre de grands noms du cinéma d’animation et de nouveaux cinéastes. Il aiguise aussi l’esprit critique de nouvelles générations de spectateurs. Mohamed Beyoud participe activement au développement d’une industrie de cinéma d’animation au Maroc et en Afrique.
Le Comité du PIAFF a ainsi choisi de «rendre hommage à un homme qui, depuis 23 ans, œuvre pour faire rayonner le cinéma d’animation mondial auprès d’un large public, s’attachant aussi bien à proposer les films contemporains les plus emblématiques qu’un cinéma plus ancien ou plus confidentiel». Pour Mohamed Beyoud, l’art de l’animation est sans frontières. Avec le soutien de la Fondation Aïcha et de l’Institut français de Meknès, il propose une programmation qui mélange les contenus, les styles et les genres développant ainsi la dimension éducative et cinéphilique du festival. «Pour le centenaire de la naissance de l’immense réalisateur Norman McLaren, les enfants de Meknès ont, par exemple, pu voir avant chaque long métrage un court métrage de celui qui demeure l’un des grands maîtres de l’abstraction et de l’expérimentation. Les festivaliers ont également pu croiser, au fil des éditions, Isao Takahata, Jean-François Laguionie, Haruna Kishi, Félix Dufour-Laperrière, Florence Miailhe, Peter Lord et tant d’autres grands noms de l’image par image», rappelle le PIAFF.
Beyoud œuvre également pour le développement de la culture au sein de la capitale ismaélite. Son nom est lié chez les Meknassis à plusieurs projets culturels et artistiques, notamment la rénovation du cinéma Camera, une salle mythique de la ville créée en 1938. Beyoud a cru en ce projet comme il a cru au FICAM et au développement du cinéma d’animation à l’échelle d’un pays et d’un continent.
Le Comité du PIAFF a ainsi choisi de «rendre hommage à un homme qui, depuis 23 ans, œuvre pour faire rayonner le cinéma d’animation mondial auprès d’un large public, s’attachant aussi bien à proposer les films contemporains les plus emblématiques qu’un cinéma plus ancien ou plus confidentiel». Pour Mohamed Beyoud, l’art de l’animation est sans frontières. Avec le soutien de la Fondation Aïcha et de l’Institut français de Meknès, il propose une programmation qui mélange les contenus, les styles et les genres développant ainsi la dimension éducative et cinéphilique du festival. «Pour le centenaire de la naissance de l’immense réalisateur Norman McLaren, les enfants de Meknès ont, par exemple, pu voir avant chaque long métrage un court métrage de celui qui demeure l’un des grands maîtres de l’abstraction et de l’expérimentation. Les festivaliers ont également pu croiser, au fil des éditions, Isao Takahata, Jean-François Laguionie, Haruna Kishi, Félix Dufour-Laperrière, Florence Miailhe, Peter Lord et tant d’autres grands noms de l’image par image», rappelle le PIAFF.
Beyoud œuvre également pour le développement de la culture au sein de la capitale ismaélite. Son nom est lié chez les Meknassis à plusieurs projets culturels et artistiques, notamment la rénovation du cinéma Camera, une salle mythique de la ville créée en 1938. Beyoud a cru en ce projet comme il a cru au FICAM et au développement du cinéma d’animation à l’échelle d’un pays et d’un continent.