Pour marquer le début de cette édition, les organisateurs du Book Club «Le Matin» sont allés à la recherche d’un romancier qui a marqué l’année puisqu’il a pu remporter le Prix Goncourt pour son roman «Veiller sur elle» édité chez l’Iconoclaste. «Nous sommes heureux d’inaugurer ces rencontres avec un invité de marque, Jean-Baptiste Andrea, qui nous fait l’honneur d’être parmi nous. Je suis d’autant plus honoré que c’est sa première visite en Afrique et au Maroc», a souligné Mohammed Haitami qui a donné le coup d’envoi à cette série de rendez-vous culturels.
L'écrivain français et scénariste de cinéma est revenu sur son sacre auquel il dit ne pas s’être attendu. «C’est une reconnaissance que je n’aurais jamais pensé avoir, mais c’est quelque chose de très important pour ma carrière professionnelle, mais aussi sur le plan personnel. Dans ce prix il y a Taher Ben Jelloun et dans ma famille, c’est un écrivain qu’on adore. Le premier salon que j’ai visité étant tout jeune, mon père m’avait donné un livre de Ben Jelloun que je me suis fait dédicacer par lui. C’est donc un honneur d’être arrivé à rejoindre cette grande famille du prix Goncourt», a indiqué Jean-Baptiste Andrea. Ce passionné de romans depuis son plus jeune âge ne voulait exercer qu’un seul métier : écrire. «Après mes études, je n’ai pas eu de vrai boulot. J’ai écrit tout de suite», raconte-t-il.
Évoquant l’histoire de son roman «Veiller sur elle», l’auteur revient sur la portée de cette histoire d’amour au temps du fascisme en Italie. Une manière de l’écrivain de rendre hommage à ce pays de sa maman qui l’a tant fasciné sans pouvoir parler sa langue. «C’est le pays où j’ai découvert l’art et la culture. J’avais envie de parler de ce pays à défaut d’y vivre», souligne-t-il. Qualifié de roman populaire, ce roman est surtout caractérisé par une facilité de lecture qui donne l’impression de lire un conte. «Je n’ai aucun problème à dire que c’est un roman populaire parce qu’à mon avis, toutes les histoires et tous les mythes dont on parle aujourd’hui et que l’on mémorise sont populaires. Tous les auteurs dont les écrits ont survécu avaient cette qualité d’être populaires. C’est un beau qualificatif pour moi, cela n’exclut ni la littérature ni l’intelligence de raconter avec pertinence tout en utilisant un langage qui sera compris par beaucoup de monde», explique l’invité du Book Club.
L'écrivain français et scénariste de cinéma est revenu sur son sacre auquel il dit ne pas s’être attendu. «C’est une reconnaissance que je n’aurais jamais pensé avoir, mais c’est quelque chose de très important pour ma carrière professionnelle, mais aussi sur le plan personnel. Dans ce prix il y a Taher Ben Jelloun et dans ma famille, c’est un écrivain qu’on adore. Le premier salon que j’ai visité étant tout jeune, mon père m’avait donné un livre de Ben Jelloun que je me suis fait dédicacer par lui. C’est donc un honneur d’être arrivé à rejoindre cette grande famille du prix Goncourt», a indiqué Jean-Baptiste Andrea. Ce passionné de romans depuis son plus jeune âge ne voulait exercer qu’un seul métier : écrire. «Après mes études, je n’ai pas eu de vrai boulot. J’ai écrit tout de suite», raconte-t-il.
Évoquant l’histoire de son roman «Veiller sur elle», l’auteur revient sur la portée de cette histoire d’amour au temps du fascisme en Italie. Une manière de l’écrivain de rendre hommage à ce pays de sa maman qui l’a tant fasciné sans pouvoir parler sa langue. «C’est le pays où j’ai découvert l’art et la culture. J’avais envie de parler de ce pays à défaut d’y vivre», souligne-t-il. Qualifié de roman populaire, ce roman est surtout caractérisé par une facilité de lecture qui donne l’impression de lire un conte. «Je n’ai aucun problème à dire que c’est un roman populaire parce qu’à mon avis, toutes les histoires et tous les mythes dont on parle aujourd’hui et que l’on mémorise sont populaires. Tous les auteurs dont les écrits ont survécu avaient cette qualité d’être populaires. C’est un beau qualificatif pour moi, cela n’exclut ni la littérature ni l’intelligence de raconter avec pertinence tout en utilisant un langage qui sera compris par beaucoup de monde», explique l’invité du Book Club.
Biographie de l’auteur Jean-Baptiste Andrea
Jean-Baptiste Andrea est un réalisateur, scénariste et écrivain français. Il grandit à Cannes, où il est élève de l'Institut Stanislas et fait ses premières expériences de scène, d'écriture et de réalisation. Il décroche ensuite ses diplômes de l'Institut d'études politiques de Paris et de l'ESCP. Il se lance dans un premier temps dans le cinéma. Il écrit ses premiers films en anglais, comme «Dead End» en 2003, «Big Nothing» en 2006, «Hellphone» en 2007. Il écrit aussi en français le scénario de «La confrérie des larmes» en 2013 et plus récemment celui du long-métrage «King» en 2022. Son premier roman publié en 2017, intitulé «Ma Reine», remporte plusieurs Prix. En 2019, il publie son deuxième livre, «Cent millions d'années et un jour» puis son troisième, «Des diables et des saints» en 2021. Ce dernier ouvrage reçoit le Grand Prix RTL-Lire en mars 2021 et le Prix Ouest-France/Étonnants Voyageurs en mai 2021. En 2023, Jean-Baptiste Andrea publie son quatrième roman intitulé «Veiller sur elle». Il est récompensé par le Prix du roman FNAC 2023 et le Prix Goncourt 2023.
Résumé du roman «Veiller sur elle»
Au grand jeu du destin, Mimo a tiré les mauvaises cartes. Né pauvre, il est confié en apprentissage à un sculpteur de pierre sans envergure. Mais il a du génie entre les mains. Toutes les fées ou presque se sont penchées sur Viola Orsini. Héritière d'une famille prestigieuse, elle a passé son enfance à l'ombre d'un palais génois. Mais elle a trop d'ambition pour se résigner à la place qu'on lui assigne. Ces deux-là n'auraient jamais dû se rencontrer. Au premier regard, ils se reconnaissent et se jurent de ne jamais se quitter. Viola et Mimo ne peuvent ni vivre ensemble, ni rester longtemps l'un loin de l'autre. Liés par une attraction indéfectible, ils traversent des années de fureur quand l'Italie bascule dans le fascisme. Mimo prend sa revanche sur le sort, mais à quoi bon la gloire s'il doit perdre Viola ? Un roman plein de fougue et d'éclats, habité par la grâce et la beauté.