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Connue pour sa capacité à mêler flamenco, pop, rock et musique alternative, l’artiste espagnole Soleá Morente a séduit le public marocain, le 25 novembre, dans un concert à Rabat.
Accompagnée par le guitariste et compositeur espagnol Josémi Carmona, l’artiste a encore une fois démontré l’étendue de son talent, offrant une performance émotive et captivante. Le duo a fusionné harmonieusement les rythmes flamenco avec des touches de jazz et de musique du monde, créant une atmosphère envoûtante et pleine de nuances. Les morceaux, à la fois puissants et intimes, ont transporté le public dans un voyage musical, rendant hommage aux racines traditionnelles tout en explorant des horizons nouveaux. L’alchimie entre Morente et Carmona, leur complicité sur scène et l'intensité de leur interprétation ont captivé l'audience, qui a salué cette rencontre de styles et d’émotions.
La tournée de Soleá Morente au Maroc comporte également un concert au Théâtre Mohammed El Manouni à Meknès et une performance à Tanger (le 27 novembre) dans le cadre du Congrès mondial de flamenco.
Cette artiste est la fille d'Enrique Morente, l'un des plus grands chanteurs de flamenco moderne, et d'Aurora Carbonell, danseuse flamenca, ce qui l'inscrit dans une prestigieuse lignée artistique andalouse. Sa sœur, Estrella Morente, est également une célèbre chanteuse de flamenco.
Soleá Morente se distingue par son approche novatrice du flamenco. Tout en restant attachée à ses racines, elle intègre des influences contemporaines, collaborant avec des artistes issus de divers genres musicaux. Sa musique est souvent décrite comme un pont entre la tradition et la modernité, séduisant un public jeune tout en rendant hommage à la culture andalouse. Après son album «Aurora y Enrique», la chanteuse prépare actuellement les chansons de son prochain album, produit par Guille Milkyway (La Casa Azul). Ces concerts programmés actuellement font partie de la tournée de Soleá réalisée avec le soutien du Programme d'internationalisation de la musique et des arts de la scène espagnols, coorganisé par l'Institut Cervantès et l'Institut national des arts de la scène et de la musique (INAEM) du ministère de la Culture et du sport d'Espagne, dans le cadre du Plan de relance, de transformation et de résilience – financé par l'Union européenne – Nextgeneration.eu.
Accompagnée par le guitariste et compositeur espagnol Josémi Carmona, l’artiste a encore une fois démontré l’étendue de son talent, offrant une performance émotive et captivante. Le duo a fusionné harmonieusement les rythmes flamenco avec des touches de jazz et de musique du monde, créant une atmosphère envoûtante et pleine de nuances. Les morceaux, à la fois puissants et intimes, ont transporté le public dans un voyage musical, rendant hommage aux racines traditionnelles tout en explorant des horizons nouveaux. L’alchimie entre Morente et Carmona, leur complicité sur scène et l'intensité de leur interprétation ont captivé l'audience, qui a salué cette rencontre de styles et d’émotions.
La tournée de Soleá Morente au Maroc comporte également un concert au Théâtre Mohammed El Manouni à Meknès et une performance à Tanger (le 27 novembre) dans le cadre du Congrès mondial de flamenco.
Cette artiste est la fille d'Enrique Morente, l'un des plus grands chanteurs de flamenco moderne, et d'Aurora Carbonell, danseuse flamenca, ce qui l'inscrit dans une prestigieuse lignée artistique andalouse. Sa sœur, Estrella Morente, est également une célèbre chanteuse de flamenco.
Soleá Morente se distingue par son approche novatrice du flamenco. Tout en restant attachée à ses racines, elle intègre des influences contemporaines, collaborant avec des artistes issus de divers genres musicaux. Sa musique est souvent décrite comme un pont entre la tradition et la modernité, séduisant un public jeune tout en rendant hommage à la culture andalouse. Après son album «Aurora y Enrique», la chanteuse prépare actuellement les chansons de son prochain album, produit par Guille Milkyway (La Casa Azul). Ces concerts programmés actuellement font partie de la tournée de Soleá réalisée avec le soutien du Programme d'internationalisation de la musique et des arts de la scène espagnols, coorganisé par l'Institut Cervantès et l'Institut national des arts de la scène et de la musique (INAEM) du ministère de la Culture et du sport d'Espagne, dans le cadre du Plan de relance, de transformation et de résilience – financé par l'Union européenne – Nextgeneration.eu.
Questions à Soleá Morente
Pourriez-vous nous parler de votre visite au Maroc ?
Je suis ici pour présenter un spectacle en collaboration avec un guitariste flamenco : Josémi Carmona. C’est aussi une personne qui s’est consacrée à l’étude d’autres racines musicales, comme le jazz. Moi aussi, je viens du flamenco, mais je me suis dédiée, à travers le flamenco, à explorer d’autres cultures et courants musicaux. Nous sommes ici pour présenter notre proposition : un voyage vers nos racines, qui sont la culture du flamenco, et un hommage à nos pères, Enrique Morente et Pepe Habichuela.
Votre musique fusionne flamenco, pop, rock et électronique. Quels artistes ou genres vous ont le plus inspirée pour développer ce mélange unique ?
Ce qui m’a inspirée pour créer ce son ou cet espace de travail, c’est le besoin de liberté, le besoin d’avoir un espace à moi où je peux être moi-même, où je peux construire une identité et un son qui m’appartiennent. Pour cela, j’ai réalisé que la culture d’où je viens, le flamenco, pouvait me fournir cet espace et, en même temps, une sorte de passeport pour voyager vers d’autres horizons, découvrir et intégrer différentes influences pour créer cet espace personnel.
Ainsi, j’ai toujours été fascinée par ce que je ne connais pas. Ce que je connais déjà m’intéresse aussi, bien sûr, mais j’ai découvert par exemple des genres comme le pop, le rock, la musique électronique, le jazz, la musique brésilienne, la chanson française... J’écoute, je m’inspire et j’adapte tout cela à mon univers pour expérimenter un peu.
Avez-vous une connaissance de la musique marocaine ?
Un peu. Il me reste encore beaucoup à approfondir, mais ça a toujours été un impact émotionnel fort quand j’écoute de la musique marocaine. On dirait presque que c’est la même musique que le flamenco. Nous sommes vraiment très proches. Et parfois, on ne sait pas exactement qui est le chanteur ou la chanteuse, mais on ressent et on comprend parfaitement ce qu’ils expriment, même sans comprendre la langue. Et on dit Olé, comme dans le flamenco.
Je suis ici pour présenter un spectacle en collaboration avec un guitariste flamenco : Josémi Carmona. C’est aussi une personne qui s’est consacrée à l’étude d’autres racines musicales, comme le jazz. Moi aussi, je viens du flamenco, mais je me suis dédiée, à travers le flamenco, à explorer d’autres cultures et courants musicaux. Nous sommes ici pour présenter notre proposition : un voyage vers nos racines, qui sont la culture du flamenco, et un hommage à nos pères, Enrique Morente et Pepe Habichuela.
Votre musique fusionne flamenco, pop, rock et électronique. Quels artistes ou genres vous ont le plus inspirée pour développer ce mélange unique ?
Ce qui m’a inspirée pour créer ce son ou cet espace de travail, c’est le besoin de liberté, le besoin d’avoir un espace à moi où je peux être moi-même, où je peux construire une identité et un son qui m’appartiennent. Pour cela, j’ai réalisé que la culture d’où je viens, le flamenco, pouvait me fournir cet espace et, en même temps, une sorte de passeport pour voyager vers d’autres horizons, découvrir et intégrer différentes influences pour créer cet espace personnel.
Ainsi, j’ai toujours été fascinée par ce que je ne connais pas. Ce que je connais déjà m’intéresse aussi, bien sûr, mais j’ai découvert par exemple des genres comme le pop, le rock, la musique électronique, le jazz, la musique brésilienne, la chanson française... J’écoute, je m’inspire et j’adapte tout cela à mon univers pour expérimenter un peu.
Avez-vous une connaissance de la musique marocaine ?
Un peu. Il me reste encore beaucoup à approfondir, mais ça a toujours été un impact émotionnel fort quand j’écoute de la musique marocaine. On dirait presque que c’est la même musique que le flamenco. Nous sommes vraiment très proches. Et parfois, on ne sait pas exactement qui est le chanteur ou la chanteuse, mais on ressent et on comprend parfaitement ce qu’ils expriment, même sans comprendre la langue. Et on dit Olé, comme dans le flamenco.
