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Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, cette édition, qui se poursuit jusqu’au 25 octobre, invite à un voyage intérieur où art, poésie et sagesse se rencontrent au cœur de la capitale spirituelle du Royaume.
Cette initiative, à la fois profondément marocaine et universelle, veut « réinventer un humanisme pluriel et spirituel, capable de concevoir ou du moins envisager de nouvelles façons d’élever et d’enrichir notre humanité face à l’accélération des défis majeurs et vertigineux » - citant le livre prémonitoire Gilles Lipovetsky qui parlait de « L’ère du vide » - auxquels elle se confronte chaque jour un peu plus.
Suivront “Anghâm al-Shifâ’”, exploration de la musique comme voie de guérison, “In Memoriam Ibn al-Khatîb”, hommage à la mémoire d’al-Andalus, et un concert autour de Paganini, présenté par la Fondation Ducci.
Cette réflexion trouve un écho dans la comédie musicale “La Huppe et les Douze Oiseaux”, coproduite avec l’Association Oum El Ghayt, inspirée du Cantique des Oiseaux du poète Attâr. Alliant danse, musique et acrobaties, cette œuvre initie les jeunes et adultes à la connaissance de soi et à la beauté du monde.
Un colloque dédié à Sami Ali, pionnier de la psychosomatique relationnelle, va explorer par ailleurs les liens entre corps, émotion et spiritualité — un hommage à la « science des états intérieurs » chère au soufisme.
Expositions, ateliers et spectacles participent à cette recomposition du lien humain. L’exposition “Interreligiosités marocaines” de Manoël Pénicaud témoigne du pluralisme spirituel du Maroc, tandis que les ateliers autour de la danse indienne et du parfum poétique incarnent la rencontre entre cultures et sagesses du monde.
"Fès, laboratoire d’une civilisation poétique et spirituelle"
Dans son allocution d’ouverture, Faouzi Skali, président du festival, a indiqué que « ces rencontres de Fès nous rappellent que toute crise véritable est d’abord une crise de sens ». Pour lui, Fès devient "un territoire poétique, un espace où art, sagesse et célébration du vivant se rejoignent ».
Cette initiative, à la fois profondément marocaine et universelle, veut « réinventer un humanisme pluriel et spirituel, capable de concevoir ou du moins envisager de nouvelles façons d’élever et d’enrichir notre humanité face à l’accélération des défis majeurs et vertigineux » - citant le livre prémonitoire Gilles Lipovetsky qui parlait de « L’ère du vide » - auxquels elle se confronte chaque jour un peu plus.
L’art comme prière et langage universel
Le festival rend hommage à la tradition soufie marocaine, notamment à travers ses ṭuruq, écoles vivantes de sagesse où chants, danses et poésies deviennent prière en mouvement. La programmation artistique illustre cette dynamique : le concert d’ouverture « Présence » a réuni Noureddine Tahiri, Nouhaila El Kalai et Curro Piñana (Murcie, Espagne), dans un dialogue entre le flamenco mystique et les vers d’Ibn ʿArabî.Suivront “Anghâm al-Shifâ’”, exploration de la musique comme voie de guérison, “In Memoriam Ibn al-Khatîb”, hommage à la mémoire d’al-Andalus, et un concert autour de Paganini, présenté par la Fondation Ducci.
Une édition tournée vers la pensée et l’éducation
Les conférences du festival forment un véritable forum des consciences, où philosophes, poètes et scientifiques débattent d’une question essentielle : comment “vivre poétiquement” dans un monde en mutation ?Cette réflexion trouve un écho dans la comédie musicale “La Huppe et les Douze Oiseaux”, coproduite avec l’Association Oum El Ghayt, inspirée du Cantique des Oiseaux du poète Attâr. Alliant danse, musique et acrobaties, cette œuvre initie les jeunes et adultes à la connaissance de soi et à la beauté du monde.
Un colloque dédié à Sami Ali, pionnier de la psychosomatique relationnelle, va explorer par ailleurs les liens entre corps, émotion et spiritualité — un hommage à la « science des états intérieurs » chère au soufisme.
Expositions, ateliers et spectacles participent à cette recomposition du lien humain. L’exposition “Interreligiosités marocaines” de Manoël Pénicaud témoigne du pluralisme spirituel du Maroc, tandis que les ateliers autour de la danse indienne et du parfum poétique incarnent la rencontre entre cultures et sagesses du monde.
