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Festival international du film de femmes de Salé : des documentaires poignants au programme

Le seizième Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) se poursuit jusqu’au 18 novembre. Cet événement, qui réunit plusieurs professionnels du cinéma, notamment des femmes, présente chaque jour un programme varié entre projections, signatures de livre et débats.

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Le Festival a présenté, le mardi 14 novembre, dans le cadre de sa compétition «Long métrage documentaire», «Je suis rapatrié» de la Marocaine Zineb Chafchaouni Moussaoui. Le scénario de ce film écrit par Jalal Belouadi raconte l’histoire de Abdellah, Mouloud et Chayakh.



Déracinés dès leur jeune âge, les trois hommes décident de quitter les camps de Tindouf et rentrer au Maroc leur pays d’origine pour retrouver leurs souvenirs d’enfance.Diplômée de l’Université Abdelmalik Saadi avec un Master en cinéma documentaire, Zineb Chafchaouni a réalisé trois documentaires «Je suis Rapatrié», «7447» et «Devoted» diffusé sur «Al Jazeera Documentary». Parmi les autres documentaires programmés au FIFFS, il y a également «Al Djanat, The Original Paradise» de l’écrivaine et réalisatrice franco-burkinabée Chloé Aïcha Boro.

À la mort de son oncle, influent dignitaire musulman, la réalisatrice filme sa cour familiale. Un procès en héritage éclate entre les tenants du droit coutumier et les défenseurs du droit officiel, hérité de la colonisation occidentale. Chloé Aïcha Boro débute comme journaliste dans la presse écrite, radio et télévision. Depuis 2012, elle s’est consacrée à la réalisation de longs métrages documentaires, distingués dans divers festivals, dont Vues d’Afrique et le Fespaco. Actuellement, elle développe son premier long de fiction intitulé «Démocrazie». La catégorie «Documentaire» compte aussi «Sept hivers à Téhéran», programmé le 17 novembre au cinéma Hollywood à Salé. Ce long métrage de la réalisatrice, scénariste et militante engagée dans divers projets artistiques Steffi Niederzoll nous renvoie en Iran en 2007. Reyhaneh Jabbari, 19 ans, est reconnue coupable d’avoir assassiné l’homme qui a tenté de la violer. Sa protestation ultérieure fait d’elle un symbole de la résistance et des droits des femmes, même au-delà des frontières de l’Iran.
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