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La Fondation Hassan II pour les Marocains résidant à l’étranger (MRE) organise jusqu’au 27 novembre à l’Espace Rivages, à Rabat, l’exposition «Persistance chromatique, Rétrospective» de l’artiste maroco-français Samir Salemi. Attiré par le moderne et le contemporain, cet artiste est également fasciné par toutes les autres pratiques. «Je suis passé par le figuratif, notamment le figuratif africain que j’ai abordé avec des touches épurées et moins chargées». Samir Salemi préfère créer par collections. Il expose à l’Espace Rivages sa collection récente «Les Jardins imaginaires».
Les techniques et matières, Salemi aime les exploiter selon son «humeur et sa conception des choses». L’artiste a pris l’habitude de «stocker plusieurs matériaux: plâtre, canettes, chaussures de sport, tubes de peinture, pinceaux... dans l’objectif de les exploiter ultérieurement». Samir Salemi diversifie les techniques comme il diversifie les matériaux. C’est un adepte du pointillisme. Cette technique pour lui est un remède contre la dyslexie. Les gestes lents et doux du pointillisme lui «permettent de travailler sa concentration et surmonter ses émotions».
Samir Salemi aime également l’art du tapis. Ce fils de Meknès est influencé par l’artisanat et le travail des tisseuses dans sa ville natale. Pour faire des tableaux tapis, il a visité les ateliers de tapis et a fait des recherches qui l’ont mené à décrypter les codes des couleurs et le choix de la laine. Influencé par l’école américaine et adepte d’une abstraction aux allures universelles, les toiles de Samir Salemi sont créées de mille et une couleurs. Des tableaux en grands formats où l’épaisseur des couches et les grands gestes suggèrent l’intensité, devenue au fil des années une signature de l’artiste.
Né en 1965, Samir Salemi vit et travaille en France. Il a présenté de nombreuses expositions aussi bien personnelles que collectives en France et au Maroc. Ses œuvres sont présentes dans des collections privées en France, aux États-Unis, en Allemagne et au Maroc. Dans l’exposition proposée à l’espace Rivages, une collection de tableaux sera exposée en hommage aux victimes du séisme d’Al Haouz. n
Les techniques et matières, Salemi aime les exploiter selon son «humeur et sa conception des choses». L’artiste a pris l’habitude de «stocker plusieurs matériaux: plâtre, canettes, chaussures de sport, tubes de peinture, pinceaux... dans l’objectif de les exploiter ultérieurement». Samir Salemi diversifie les techniques comme il diversifie les matériaux. C’est un adepte du pointillisme. Cette technique pour lui est un remède contre la dyslexie. Les gestes lents et doux du pointillisme lui «permettent de travailler sa concentration et surmonter ses émotions».
Samir Salemi aime également l’art du tapis. Ce fils de Meknès est influencé par l’artisanat et le travail des tisseuses dans sa ville natale. Pour faire des tableaux tapis, il a visité les ateliers de tapis et a fait des recherches qui l’ont mené à décrypter les codes des couleurs et le choix de la laine. Influencé par l’école américaine et adepte d’une abstraction aux allures universelles, les toiles de Samir Salemi sont créées de mille et une couleurs. Des tableaux en grands formats où l’épaisseur des couches et les grands gestes suggèrent l’intensité, devenue au fil des années une signature de l’artiste.
Né en 1965, Samir Salemi vit et travaille en France. Il a présenté de nombreuses expositions aussi bien personnelles que collectives en France et au Maroc. Ses œuvres sont présentes dans des collections privées en France, aux États-Unis, en Allemagne et au Maroc. Dans l’exposition proposée à l’espace Rivages, une collection de tableaux sera exposée en hommage aux victimes du séisme d’Al Haouz. n
