Son précédent roman, «Crépuscule à Casablanca», a reçu le prestigieux prix Polar Sud Ouest/Lire en poche. Et que fait-on lorsqu’on a la bonne formule ? On récidive ! Melvina Mestre revient donc avec le deuxième opus de ce qui, aujourd’hui, est une série mettant en scène la détective privée Gabrielle Kaplan. Dans un Maroc des années 1950 parfaitement reconstitué, l’autrice construit une intrigue haletante, avec en arrière-fond un climat politique mondial tendu et un désir local de s’émanciper du protectorat français.
Après un passage par la librairie Les Insolites à Tanger et par la librairie Livremoi à Casablanca, les amoureux du polar historique peuvent encore rencontrer Melvina Mestre le 20 juillet à la librairie Carrefour des livres, à Casablanca, avant son départ pour les salons spécialisés de romans policiers en France.
Le roman séduit non seulement par ses personnages et son intrigue inattendue, mais aussi par son évocation immersive du Maroc des années 50, avec ses odeurs, couleurs et décors minutieusement décrits. L’écriture visuelle y est simple et captivante, laissant la plus grande place au récit et à l’action. Le succès du précédent roman semble se consolider par le présent, qui s’adapterait volontiers à la télé ou au cinéma.
Fascinée par le Maroc des années 1950, toujours sous protectorat français, Melvina Mestre, trouve dans le Casablanca de l’époque un décor hollywoodien extrêmement inspirant. Casablanca, à la fois glamour et sombre, attire des personnalités internationales, mais cache également un dessein obscur dans des quartiers malfamés. Durant cette période, le Maroc jouait un rôle crucial pendant la Seconde Guerre mondiale, avec la présence des Américains qui y avaient établi des bases. Alors que la France était en reconstruction, le Maroc affichait une modernité éclatante. Melvina a choisi de créer une héroïne volontairement féminine, Gabrielle Kaplan, pour symboliser cette modernité. Et c’est pour incarner cette modernité qu’elle a choisi une héroïne femme. En toile de fond de ses récits, elle met en lumière des faits historiques tels que les revendications d’indépendance et les prémices de la guerre froide : tout un univers à la fois réaliste et fantasmé à découvrir avec nostalgie !
Après un passage par la librairie Les Insolites à Tanger et par la librairie Livremoi à Casablanca, les amoureux du polar historique peuvent encore rencontrer Melvina Mestre le 20 juillet à la librairie Carrefour des livres, à Casablanca, avant son départ pour les salons spécialisés de romans policiers en France.
Une intrigue haletante
«Sang d’encre à Marrakech» commence en 1952, lorsque Gabrielle Kaplan est appelée par le commissaire Renaud pour l’assister dans une enquête particulièrement harassante. Un cadavre portant un tatouage mystérieux est découvert au pied d’une statue. La victime s’avère une travailleuse du sexe et la première d’une série macabre s’étendant au quartier réservé de Bousbir. Cependant, les choses se compliquent lorsque d’autres victimes, incluant un médecin, une religieuse et un policier sont éliminés selon le même modus operandi, portant le même tatouage. Le mystère s’épaissit et Gabrielle suit une piste intrigante qui la conduit jusqu’à Marrakech. Les secrets enfouis derrière ces meurtres deviennent de plus en plus obscurs, et Gabrielle doit faire face à de nombreux dangers dans les paysages montagneux de l’Atlas. Aidée par ses acolytes, Brahim et Vincente, la détective se lance dans une course pour arrêter le meurtrier, avant que le nombre de victimes n’explose.Le roman séduit non seulement par ses personnages et son intrigue inattendue, mais aussi par son évocation immersive du Maroc des années 50, avec ses odeurs, couleurs et décors minutieusement décrits. L’écriture visuelle y est simple et captivante, laissant la plus grande place au récit et à l’action. Le succès du précédent roman semble se consolider par le présent, qui s’adapterait volontiers à la télé ou au cinéma.
Un Maroc inspirant
Melvina Mestre est née à Nice en 1966. Mais c’est une Casablancaise de cœur, puisqu’elle y a passé son enfance. Élevée dans un environnement effervescent et pluriculturel, elle est tombée amoureuse du Maroc et de son dynamisme. À 17 ans, elle s’installe à Paris et poursuit des études d’histoire et de sciences politiques à Sciences Po-Paris. Sa carrière dans les médias l’a menée à des postes importants au sein du groupe «Marie Claire» et de «France Télévisions».Fascinée par le Maroc des années 1950, toujours sous protectorat français, Melvina Mestre, trouve dans le Casablanca de l’époque un décor hollywoodien extrêmement inspirant. Casablanca, à la fois glamour et sombre, attire des personnalités internationales, mais cache également un dessein obscur dans des quartiers malfamés. Durant cette période, le Maroc jouait un rôle crucial pendant la Seconde Guerre mondiale, avec la présence des Américains qui y avaient établi des bases. Alors que la France était en reconstruction, le Maroc affichait une modernité éclatante. Melvina a choisi de créer une héroïne volontairement féminine, Gabrielle Kaplan, pour symboliser cette modernité. Et c’est pour incarner cette modernité qu’elle a choisi une héroïne femme. En toile de fond de ses récits, elle met en lumière des faits historiques tels que les revendications d’indépendance et les prémices de la guerre froide : tout un univers à la fois réaliste et fantasmé à découvrir avec nostalgie !