Il n’y a pas que des embouteillages au croisement des boulevards Zerktouni et Roudani. Il y a aussi La Villa des arts. Et si vous y allez d’aujourd’hui jusqu’au 19 juin, vous y découvrirez des sculptures monumentales hautes en couleurs et en formes, interpellant le regard et l’imaginaire.
Pour l’installation «Sirius», Lamia Meksi puise son inspiration dans le monde des rêves. Présentée par la galerie Art First, l’exposition prend place dans le jardin et à l’intérieur de la Villa des arts, offerte gratuitement aux yeux du promeneur curieux ou du visiteur averti.
De loin, chaque sculpture est une incitation au voyage dans des mondes parallèles, où les lois de la gravité semblent abolies. De plus près, chaque œuvre est perçue comme une énigme à résoudre, un jeu d’assemblage que l’on rêverait de démonter pour le reconstruire. Si pour l’artiste, ce travail est né d’une introspection profonde, il interpelle chez le spectateur davantage de sensorialité que d’intellect. La diversité de formes de matières et de couleurs nous fait retomber dans l’enfance et dans le plaisir de reconnaître des éléments, de déchiffrer un message : une lettre par-ci, un
piano par-là, un cœur de travers ou juste une forme gourmande qu’on aimerait toucher...
Ses sculptures imposantes ont déjà orné la Corniche de Casablanca, grâce au soutien de la ville, de la Commune de Casablanca et de l’arrondissement d’Anfa, offrant aux promeneurs un moment de découverte de ses œuvres chatoyantes. Grâce à Art First, qui est une galerie d’art itinérante, Sirius brillera sur Rabat du 21 juin au 30 août et, peut-être, plus tard dans d’autres villes, offrant un accès large aux œuvres de l’artiste et donnant à celle-ci l’opportunité de répandre ses formes et ses couleurs là où la beauté est la bienvenue.
Pour l’installation «Sirius», Lamia Meksi puise son inspiration dans le monde des rêves. Présentée par la galerie Art First, l’exposition prend place dans le jardin et à l’intérieur de la Villa des arts, offerte gratuitement aux yeux du promeneur curieux ou du visiteur averti.
Des couleurs et des formes
Très influencée par le courant surréaliste, Lamia Meksi explore des thèmes tels que le voyage astral, les mystères des océans ou la symphonie musicale. Ses créations, composées d’éléments disparates joints, s’imbriquant dans une harmonie visuelle parfaite, pour former des blocs dynamiques et colorés. Ces créations évoquent des machines prêtes à démarrer, pour se mettre en mouvement ou en production de quelque effet magique. L’artiste donne ainsi à voir des créations qui brouillent les frontières entre le réel et l’imaginaire, créant ainsi une expérience immersive pour le spectateur.De loin, chaque sculpture est une incitation au voyage dans des mondes parallèles, où les lois de la gravité semblent abolies. De plus près, chaque œuvre est perçue comme une énigme à résoudre, un jeu d’assemblage que l’on rêverait de démonter pour le reconstruire. Si pour l’artiste, ce travail est né d’une introspection profonde, il interpelle chez le spectateur davantage de sensorialité que d’intellect. La diversité de formes de matières et de couleurs nous fait retomber dans l’enfance et dans le plaisir de reconnaître des éléments, de déchiffrer un message : une lettre par-ci, un
piano par-là, un cœur de travers ou juste une forme gourmande qu’on aimerait toucher...
Une femme de fer
Autodidacte, Lamia Meksi explore la matière avec une grande agilité, intégrant des éléments variés au métal. Lamia Meksi figure d’ailleurs parmi les rares artistes multidisciplinaires marocaines capables de modeler aussi bien le métal que le PVC, le marbre ou la fibre de verre. Fascinée depuis sa tendre enfance par la brillance du métal, elle découvre l’univers de la ferronnerie et du travail avec les artisans, dans un univers quasi totalement masculin. Mais Lamia Meksi parvient subtilement à briser les barrières et à faire accepter sa sensibilité féminine.Ses sculptures imposantes ont déjà orné la Corniche de Casablanca, grâce au soutien de la ville, de la Commune de Casablanca et de l’arrondissement d’Anfa, offrant aux promeneurs un moment de découverte de ses œuvres chatoyantes. Grâce à Art First, qui est une galerie d’art itinérante, Sirius brillera sur Rabat du 21 juin au 30 août et, peut-être, plus tard dans d’autres villes, offrant un accès large aux œuvres de l’artiste et donnant à celle-ci l’opportunité de répandre ses formes et ses couleurs là où la beauté est la bienvenue.