Les œuvres de Houyame Rahmani trompent par leur apparente simplicité. Car derrière ces compositions hypnotiques se cachent un savoir-faire technique et une riche créativité. Comment, d’une simple ficelle, naissent des créations d’une telle finesse ?
C’est la technique du string art qui, par son jeu subtil de tensions maîtrisées et de croisements précis, accouche de ces compositions filaires complexes et organisées. Mais pour l’audace et la poésie, il faut s’en remettre à l’artiste elle-même et à sa sensibilité propre. Et sur ce terrain, Houyame Rahmani n’a pas à s’en faire. À travers ses créations, elle invite le spectateur à reconsidérer le lien qui existe entre la forme, la motricité et la perception, suggérant un monde pluridimensionnel, différemment accessible selon l’angle d’observation.
C’est la technique du string art qui, par son jeu subtil de tensions maîtrisées et de croisements précis, accouche de ces compositions filaires complexes et organisées. Mais pour l’audace et la poésie, il faut s’en remettre à l’artiste elle-même et à sa sensibilité propre. Et sur ce terrain, Houyame Rahmani n’a pas à s’en faire. À travers ses créations, elle invite le spectateur à reconsidérer le lien qui existe entre la forme, la motricité et la perception, suggérant un monde pluridimensionnel, différemment accessible selon l’angle d’observation.
Le point est tout
Comme son titre l’indique, la présente exposition met l’accent sur le point : à comprendre le point d’ancrage ou d’intersection des fils. Partant du principe que chaque clou planté modifie l’ensemble de l’œuvre de façon drastique, Houyame Rahmani dévoile la profondeur de la dynamique intrinsèque de l'œuvre. Chaque détail, aussi infime soit-il, se révèle être un pilier essentiel à la réalisation de l'ensemble. «Un point, c’est tout» se révèle un jeu de mots subtil, signifiant non pas le point final, mais le point crucial.
Difficile de ne pas y voir une métaphore des relations humaines. En effet, l’artiste aborde l'importance de chaque élément dans les relations humaines et amoureuses. À l'image des clous qui structurent les œuvres, chaque interaction, chaque parole échangée ou tue transforme irrémédiablement la relation entre deux individus. Tout comme dans l’œuvre de Houyame Rahmani, la précision et l'agencement méticuleux sont indispensables : une relation ne peut se maintenir et s'épanouir sans l’action et l’attention portée aux détails du quotidien. Un point vous manque, et tout est déséquilibré.
Difficile de ne pas y voir une métaphore des relations humaines. En effet, l’artiste aborde l'importance de chaque élément dans les relations humaines et amoureuses. À l'image des clous qui structurent les œuvres, chaque interaction, chaque parole échangée ou tue transforme irrémédiablement la relation entre deux individus. Tout comme dans l’œuvre de Houyame Rahmani, la précision et l'agencement méticuleux sont indispensables : une relation ne peut se maintenir et s'épanouir sans l’action et l’attention portée aux détails du quotidien. Un point vous manque, et tout est déséquilibré.
Sur le fil
Houyame Rahmani a embrassé le string art pour en découdre avec les limites de la toile. L'idée d'utiliser le fil comme mode d'expression artistique a germé dans son esprit dès 2010. Cependant, c’est véritablement en 2016, à l'occasion du projet pour l'exposition «Fil d’Ariane», que cette vision prend corps et se concrétise avec force et succès à la clé.
En 2018, la démarche innovante de Houyame Rahmani a été saluée par une reconnaissance internationale. Elle a été récompensée par le prestigieux Prix de la Créativité des jeunes, décerné par Son Altesse Cheikh Nasser Bin Hamad, et s’est distinguée en se classant troisième dans la catégorie des Arts plastiques (25-30 ans) lors de la cinquième édition du concours à Bahreïn. Cette distinction marque un jalon important dans son parcours artistique.
Après plusieurs expositions collectives et individuelles, elle montre ses œuvres dans la Foire internationale d’art africain 1-54 de Marrakech. «Un point, c’est tout» est sa première exposition individuelle à Casablanca.
En 2018, la démarche innovante de Houyame Rahmani a été saluée par une reconnaissance internationale. Elle a été récompensée par le prestigieux Prix de la Créativité des jeunes, décerné par Son Altesse Cheikh Nasser Bin Hamad, et s’est distinguée en se classant troisième dans la catégorie des Arts plastiques (25-30 ans) lors de la cinquième édition du concours à Bahreïn. Cette distinction marque un jalon important dans son parcours artistique.
Après plusieurs expositions collectives et individuelles, elle montre ses œuvres dans la Foire internationale d’art africain 1-54 de Marrakech. «Un point, c’est tout» est sa première exposition individuelle à Casablanca.