L’art cubain s’invite actuellement au musée Mohammed VI d’art moderne et contemporain. Des peintures, photographies, sculptures, installations et vidéos sont exposées au public marocain pour montrer la diversité des approches artistiques qui caractérisent les créations cubaines modernes et contemporaines. Selon le président de la Fondation nationale des musées (FNM), Mehdi Qotbi, l’exposition «De l’autre côté de l’Atlantique: l’art cubain» tisse à travers des thèmes variés, des approches différentes et de multiples médiums, l’étoffe d’un univers vibrant de couleurs et d’innovations. L’exposition propose les créations de vingt-trois artistes, dont Wifredo Lam, l’initiateur d’une peinture métissée alliant modernisme occidental et symboles africains ou caribéens. «Lam est l’un des grands peintres du XXe siècle, il a construit une forte amitié avec Picasso et Césaire, entre autres, marquée par une complicité créatrice qui l’a nourri et inspiré. Son œuvre est une exploration profonde de l’identité culturelle et de l’héritage afro-cubain, créant un langage unique qui laisse entrevoir une singularité remarquable», affirme Mehdi Qotbi.
L’exposition «De l’autre côté de l’Atlantique : l’art cubain» présente une variété de visions, mêlant les échos du passé et les aspirations du présent. Telle une invitation au voyage et à la découverte, elle permet une meilleure compréhension des influences multiples qui ont marqué l’évolution de l’art cubain. «L’héritage accumulé pendant plus de deux siècles a été à l’avantage de l’épanouissement de l’art cubain dont l’aura lui a permis de dépasser les retards académiques, et ce depuis l’apparition des avant-gardistes artistiques au début des années 1920. Connu sous le nom «L’école de la Havane», cet élément déclencheur avait ouvert une voie imparable de renouvellement et de contemporanéité, qui se poursuit encore aujourd’hui», explique José Manuel Noceda Fernández, commissaire de l’exposition. Pour lui, cette exposition constitue une opportunité pour promouvoir quelques expressions visuelles qui se sont développées à différentes époques à l’intérieur et à l’extérieur de Cuba.
L’exposition se termine avec la section «territoires sans limites» qui permet aux visiteurs de découvrir quelques attraits des arts visuels cubains les plus récents et qui se sont développés dans la transition entre la fin du XXe siècle et le début du millénaire actuel. Elle rassemble des artistes de Cuba et de sa diaspora, dont les parcours variés convergent dans un champ ouvert et expansif, où tout est possible.
L’exposition «De l’autre côté de l’Atlantique : l’art cubain» présente une variété de visions, mêlant les échos du passé et les aspirations du présent. Telle une invitation au voyage et à la découverte, elle permet une meilleure compréhension des influences multiples qui ont marqué l’évolution de l’art cubain. «L’héritage accumulé pendant plus de deux siècles a été à l’avantage de l’épanouissement de l’art cubain dont l’aura lui a permis de dépasser les retards académiques, et ce depuis l’apparition des avant-gardistes artistiques au début des années 1920. Connu sous le nom «L’école de la Havane», cet élément déclencheur avait ouvert une voie imparable de renouvellement et de contemporanéité, qui se poursuit encore aujourd’hui», explique José Manuel Noceda Fernández, commissaire de l’exposition. Pour lui, cette exposition constitue une opportunité pour promouvoir quelques expressions visuelles qui se sont développées à différentes époques à l’intérieur et à l’extérieur de Cuba.
Trois parcours interconnectés à découvrir au musée
«De l’autre côté de l’Atlantique : l’art cubain» est composée de trois sections. La première porte le nom de «Wifredo Lam : cartographie intime». Cette première partie est consacrée à celui qui est considéré par beaucoup comme le plus universel des peintres cubains. Elle regroupe un ensemble de quarante-six pièces de la collection de son petit-neveu Juan A. Castillo Vázquez, réalisées entre 1936 et 1958 et qui pourrait constituer l’une des rencontres pionnières de l’héritage de Wifredo Lam où convergent l’ethnoculturel cubano-caribéen et le continent auquel l’inspiration de Lam doit tant. La deuxième section de l’exposition est intitulée «les deux concrets : Loló Soldevilla et Sandú Darié». Elle met en évidence quelques expressions de l’abstraction cubaine dans les années cinquante, à travers le regard de ces deux protagonistes du «groupe des concrets». Elle dévoile ainsi une perspective sur cette période artistique. Cette section est une sélection d’Alberto Magnan, producteur et co-organisateur de cette exposition.L’exposition se termine avec la section «territoires sans limites» qui permet aux visiteurs de découvrir quelques attraits des arts visuels cubains les plus récents et qui se sont développés dans la transition entre la fin du XXe siècle et le début du millénaire actuel. Elle rassemble des artistes de Cuba et de sa diaspora, dont les parcours variés convergent dans un champ ouvert et expansif, où tout est possible.