C’est une excellente nouvelle pour le public marocain de japanime : le dernier film du grand auteur japonais Hayao Miyazaki, «Le Garçon et le Héron», sera dans les salles de cinéma dès le 1er novembre.
Le film, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon de 11 ans, Mahito, contraint de quitter Tokyo pour la campagne après la disparition de sa mère, a connu un succès retentissant au Japon. Il a établi un record au box-office du studio Ghibli et a créé des émules en ouvrant la 48e édition du Festival international du film de Toronto. La première projection au Maroc sera précédée par une avant-première organisée en partenariat avec le Megarama de Casablanca le 27 octobre 2023.
Pour ceux qui n’auraient pas la chance de le connaître, Hayao Miyazaki est un maître de l’animation japonaise et le cofondateur du Studio Ghibli. À 82 ans, il poursuit une carrière prolifique marquée par un engagement artistique profond et des thèmes universels. Ses films, tels que «Le Voyage de Chihiro» et «Princesse Mononoké», sont célébrés pour leur beauté visuelle, leur narration complexe et leur exploration de sujets tels que l’indépendance, la liberté et l’environnement. L’œuvre de Miyazaki transcende les frontières et est appréciée dans le monde entier, recevant des Prix prestigieux, dont un Oscar pour «Le Voyage de Chihiro».
Le film «Le Garçon et le Héron» est adapté d’un roman de Genzaburo Yoshino et raconte l’histoire de Mahito, un jeune garçon revenu vivre dans son village natal avec son père, après la tragique disparition de sa mère. La découverte d’un héron cendré devient un fil conducteur pour Mahito, l’aidant à percer les mystères de la vie. La sortie de ce film au Maroc est un événement très attendu qui promet d’enchanter le public marocain avec la magie de l’animation japonaise.
au cœur pur».
Une nouveauté notable dans ce dernier film est la révélation d’une touche d’autobiographie, une première pour le réalisateur habituellement discret. Il semble que Miyazaki se soit identifié à deux des personnages du film, à savoir le jeune Mahito, en quête désespérée de sa mère, et le grand-oncle, un sage préoccupé par l’avenir du monde. Ces personnages reflètent les préoccupations et les questionnements personnels de Miyazaki, ajoutant une dimension personnelle à son œuvre.
L’engagement de Miyazaki ne se limite pas à ses films. Au début de sa carrière, en 1963, il a rejoint la Toei Animation, le plus grand studio d’animation du Japon, en tant qu’«intervalliste». Il a gravi tous les échelons jusqu’à devenir chef animateur, tout en militant activement pour l’amélioration de la qualité des films en tant que secrétaire du syndicat. Sa démission en 1971, aux côtés d’Isao Takahata, a marqué un tournant dans sa carrière, menant à la création du Studio Ghibli, où il pouvait travailler en toute indépendance.
Responsable d’acquisition et de programmation chez Film Event Consulting, Hajar Marouani souligne l’ampleur de l’événement que représente la distribution du film «Le Garçon et le Héron» au Maroc. Elle explique que cela représente un événement historique pour les amoureux du genre au Maroc, tout en confiant l’effort soutenu pour négocier ce contrat de distribution avec les partenaires japonais. «C’était compliqué de négocier ce contrat de distribution avec les Japonais, mais nous nous sommes accrochés, car nous étions conscients de l’importance de ce cinéma. C’est notre deuxième film d’animation d’auteur japonais depuis le début d’année», ajoute-t-elle.
Mohamed Khouna ajoute également que chaque film qu’ils prennent est un pari et que certains films peuvent décevoir en termes d’audience, malgré les atouts qu’ils représentent. Mais il est convaincu que le public marocain est de plus en plus réceptif et demandeur de films d’animation japonais et de mangas. En témoigne le succès du blockbuster d’animation «One piece» qu’il a également distribué. «La distribution de ce film au Maroc est bien plus qu’une simple transaction commerciale, c’est un engagement envers l’élargissement de la fanbase de la japanime au Maroc et une occasion de célébrer la culture japonaise à travers l’art du cinéma d’animation», conclut-il.
Le film, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon de 11 ans, Mahito, contraint de quitter Tokyo pour la campagne après la disparition de sa mère, a connu un succès retentissant au Japon. Il a établi un record au box-office du studio Ghibli et a créé des émules en ouvrant la 48e édition du Festival international du film de Toronto. La première projection au Maroc sera précédée par une avant-première organisée en partenariat avec le Megarama de Casablanca le 27 octobre 2023.
Pour ceux qui n’auraient pas la chance de le connaître, Hayao Miyazaki est un maître de l’animation japonaise et le cofondateur du Studio Ghibli. À 82 ans, il poursuit une carrière prolifique marquée par un engagement artistique profond et des thèmes universels. Ses films, tels que «Le Voyage de Chihiro» et «Princesse Mononoké», sont célébrés pour leur beauté visuelle, leur narration complexe et leur exploration de sujets tels que l’indépendance, la liberté et l’environnement. L’œuvre de Miyazaki transcende les frontières et est appréciée dans le monde entier, recevant des Prix prestigieux, dont un Oscar pour «Le Voyage de Chihiro».
Le film «Le Garçon et le Héron» est adapté d’un roman de Genzaburo Yoshino et raconte l’histoire de Mahito, un jeune garçon revenu vivre dans son village natal avec son père, après la tragique disparition de sa mère. La découverte d’un héron cendré devient un fil conducteur pour Mahito, l’aidant à percer les mystères de la vie. La sortie de ce film au Maroc est un événement très attendu qui promet d’enchanter le public marocain avec la magie de l’animation japonaise.
L’Engagement inébranlable de Miyazaki
L’une des caractéristiques distinctives de l’œuvre de Hayao Miyazaki est son engagement envers des thèmes universels. «Les constantes de son œuvre seront de plus en plus évidentes : absence de manichéisme... féminisme, pacifisme, écologisme...» sont d’autant de thématiques traitées dans l’œuvre de Miyazaki, selon le journaliste et enseignant de l’histoire de l’animation, Bernard Génin. Et d’ajouter : «En fait, tous les films de Miyazaki racontent une catastrophe annoncée déjouée par un hérosau cœur pur».
Une nouveauté notable dans ce dernier film est la révélation d’une touche d’autobiographie, une première pour le réalisateur habituellement discret. Il semble que Miyazaki se soit identifié à deux des personnages du film, à savoir le jeune Mahito, en quête désespérée de sa mère, et le grand-oncle, un sage préoccupé par l’avenir du monde. Ces personnages reflètent les préoccupations et les questionnements personnels de Miyazaki, ajoutant une dimension personnelle à son œuvre.
L’engagement de Miyazaki ne se limite pas à ses films. Au début de sa carrière, en 1963, il a rejoint la Toei Animation, le plus grand studio d’animation du Japon, en tant qu’«intervalliste». Il a gravi tous les échelons jusqu’à devenir chef animateur, tout en militant activement pour l’amélioration de la qualité des films en tant que secrétaire du syndicat. Sa démission en 1971, aux côtés d’Isao Takahata, a marqué un tournant dans sa carrière, menant à la création du Studio Ghibli, où il pouvait travailler en toute indépendance.
Distribuer l’anime au Maroc
L’arrivée du film «Le Garçon et le Héron» au Maroc ne serait pas possible sans le rôle crucial de Film Event Consulting, le distributeur marocain qui permettra aux cinéphiles marocains de découvrir cet inestimable joyau de l’animation japonaise. Mohamed Khouna, fondateur de l’entreprise, est un passionné du cinéma d’animation japonais et a travaillé d’arrache-pied pour offrir au public marocain l’opportunité de profiter de ces œuvres sur grand écran. Concernant Miyazaki en particulier, le distributeur affirme que l’œuvre du maître a un ADN unique, se distinguant nettement des productions de studios tels que DreamWorks ou Disney. «Ils apportent une sérénité particulière en raison de trois facteurs : la musique, l’image et l’histoire très souvent engagée. Ce sont des films éducatifs, adressés à l’enfance, mais aussi aux adultes. Miyazaki est un grand homme qui dessine avec son cœur», souligne-t-il.Responsable d’acquisition et de programmation chez Film Event Consulting, Hajar Marouani souligne l’ampleur de l’événement que représente la distribution du film «Le Garçon et le Héron» au Maroc. Elle explique que cela représente un événement historique pour les amoureux du genre au Maroc, tout en confiant l’effort soutenu pour négocier ce contrat de distribution avec les partenaires japonais. «C’était compliqué de négocier ce contrat de distribution avec les Japonais, mais nous nous sommes accrochés, car nous étions conscients de l’importance de ce cinéma. C’est notre deuxième film d’animation d’auteur japonais depuis le début d’année», ajoute-t-elle.
Mohamed Khouna ajoute également que chaque film qu’ils prennent est un pari et que certains films peuvent décevoir en termes d’audience, malgré les atouts qu’ils représentent. Mais il est convaincu que le public marocain est de plus en plus réceptif et demandeur de films d’animation japonais et de mangas. En témoigne le succès du blockbuster d’animation «One piece» qu’il a également distribué. «La distribution de ce film au Maroc est bien plus qu’une simple transaction commerciale, c’est un engagement envers l’élargissement de la fanbase de la japanime au Maroc et une occasion de célébrer la culture japonaise à travers l’art du cinéma d’animation», conclut-il.