«Je crois profondément que l’art n’a de sens que s’il est traversé par une nécessité, porté par une vision, une intuition du monde», exprimera d’emblée Meryem Bouzoubaâ, présidente de la Fondation TGCC. «C’est ce que nous cherchons à révéler à travers le Prix Mustaqbal, des voix qui interrogent, bousculent et élargissent nos perspectives. Des voix qui ne cherchent pas à plaire, mais à dire, lucidement, puissamment et sincèrement.»
Le ton est ainsi donné de cette exposition qui consacre les 15 finalistes de l’édition 2025 du Prix. Dans la sélection, les artistes viennent de partout, du Maroc et de l’étranger. La peinture côtoie l’installation et la photographie pour offrir un paysage créatif riche et pluriel. Les sujets abordés touchent aussi bien à la mémoire et à l’identité qu’au territoire et au quotidien, en passant par l’introspection et l’émotion humaine.
Aymane Aït Yahya s’inspire de ses expériences personnelles de déplacements successifs pour redéfinir la notion de «chez-soi», envisagée comme un processus mouvant façonné par les liens entre soi, l’environnement et la mémoire.
Mouna Ahizoune, quant à elle, met en lumière la tension entre fragilité et résilience, ouvrant une réflexion sur la condition humaine dans ses dimensions physiques et symboliques.
Par des dispositifs immersifs ancrés dans le réel, Ismaïl Alaoui Fdili détourne les codes institutionnels afin de créer des espaces critiques et poétiques, pour explorer les réalités du travail informel, de la précarité et de la légitimité.
Autodidacte installée à Berlin, Yasmine Amal interroge l’identité, l’indigénéité et la spiritualité dans un espace à la fois élémentaire et métaphysique. Ses œuvres convoquent des symboles amazighs et naturels pour imaginer des futurs au-delà de l’Anthropocène.
Originaire de Tétouan, Soukaina Attaoui déploie une démarche abstraite centrée sur une seule couleur : le bleu, qui prend forme à travers pigments naturels, gestes précis et supports variés pour interroger trace, transformation et persistance des formes.
Basée à Bruxelles, Dhiaa Biya développe une pratique mêlant film, photographie et écriture. Inspirée par le langage et les gestes, elle explore les rythmes du quotidien et les subtilités de la mémoire.
Née à Toulouse en 1996 et installée à Paris, Louisa Ben articule son travail autour de la mémoire géographique et de la construction identitaire. Ses projets documentaires au long cours en France, au Maroc et en Colombie interrogent les relations entre territoires et individus.
Fouzia Chafik questionne la notion d’«ajout», matériel ou immatériel, en tant qu’extension identitaire et sociale. À travers l’accessoire, elle examine les tensions entre ornement, oppression, pouvoir et représentation de soi.
À la croisée du dessin, de l’installation et de la performance, Aymane El Gadi revisite les jeux traditionnels comme fragments de mémoire vivante, porteurs d’histoires et de liens collectifs.
Abdelali El Madani capte des fragments de vie quotidienne à travers la peinture, le dessin, la photographie de rue et parfois la sculpture ou la poésie arabe, mêlant art et émotion dans des récits intimes.
En marge des codes académiques, Anas Guermouj s’inspire du quotidien populaire marocain pour mettre en lumière des formes d’expression plastique profondément ancrées dans l’ordinaire.
Avec une peinture empreinte de poésie et de symbolisme, Fatima Ezzahra Khilad explore la mémoire et les éclats de l’enfance. Le vase de Safi, récurrent dans son travail, devient le fil fragile entre émotion et souvenir.
Entre France et Maroc, Safae Labzae confronte mythologies, traditions populaires et paysages sensibles à des formes contemporaines.
Née en 1995 à Rabat, Hind Moumou est photographe et cinéaste. Son travail explore les zones liminales – espaces de passage et d’indétermination entre présence et absence, mouvement et immobilité, départ et retour.
Enfin, Adnane Zemmama développe une pratique photographique nourrie par sa passion pour l’architecture, l’automobile, les paysages urbains et le patrimoine marocain, qu’il aborde avec une sensibilité documentaire et esthétique.
Lorsqu’un Prix d’art avance à grands pas, c’est parce que des moyens concrets sont mis au service d’une vision éclairée. Bénéficiant des ressources de la Fondation TGCC, le Prix Mustaqbal a pu compter, tout au long des cinq éditions, sur des jurys d’exception. Résultat : il est devenu une sorte de porte d’entrée royale pour une jeunesse assoiffée de reconnaissance, de liberté créative et d’espaces où son art peut enfin résonner. Rendez-vous donc à Artorium, le 18 septembre. « En.core» !
Le ton est ainsi donné de cette exposition qui consacre les 15 finalistes de l’édition 2025 du Prix. Dans la sélection, les artistes viennent de partout, du Maroc et de l’étranger. La peinture côtoie l’installation et la photographie pour offrir un paysage créatif riche et pluriel. Les sujets abordés touchent aussi bien à la mémoire et à l’identité qu’au territoire et au quotidien, en passant par l’introspection et l’émotion humaine.
Aymane Aït Yahya s’inspire de ses expériences personnelles de déplacements successifs pour redéfinir la notion de «chez-soi», envisagée comme un processus mouvant façonné par les liens entre soi, l’environnement et la mémoire.
Mouna Ahizoune, quant à elle, met en lumière la tension entre fragilité et résilience, ouvrant une réflexion sur la condition humaine dans ses dimensions physiques et symboliques.
Par des dispositifs immersifs ancrés dans le réel, Ismaïl Alaoui Fdili détourne les codes institutionnels afin de créer des espaces critiques et poétiques, pour explorer les réalités du travail informel, de la précarité et de la légitimité.
Autodidacte installée à Berlin, Yasmine Amal interroge l’identité, l’indigénéité et la spiritualité dans un espace à la fois élémentaire et métaphysique. Ses œuvres convoquent des symboles amazighs et naturels pour imaginer des futurs au-delà de l’Anthropocène.
Originaire de Tétouan, Soukaina Attaoui déploie une démarche abstraite centrée sur une seule couleur : le bleu, qui prend forme à travers pigments naturels, gestes précis et supports variés pour interroger trace, transformation et persistance des formes.
Basée à Bruxelles, Dhiaa Biya développe une pratique mêlant film, photographie et écriture. Inspirée par le langage et les gestes, elle explore les rythmes du quotidien et les subtilités de la mémoire.
Née à Toulouse en 1996 et installée à Paris, Louisa Ben articule son travail autour de la mémoire géographique et de la construction identitaire. Ses projets documentaires au long cours en France, au Maroc et en Colombie interrogent les relations entre territoires et individus.
Fouzia Chafik questionne la notion d’«ajout», matériel ou immatériel, en tant qu’extension identitaire et sociale. À travers l’accessoire, elle examine les tensions entre ornement, oppression, pouvoir et représentation de soi.
À la croisée du dessin, de l’installation et de la performance, Aymane El Gadi revisite les jeux traditionnels comme fragments de mémoire vivante, porteurs d’histoires et de liens collectifs.
Abdelali El Madani capte des fragments de vie quotidienne à travers la peinture, le dessin, la photographie de rue et parfois la sculpture ou la poésie arabe, mêlant art et émotion dans des récits intimes.
En marge des codes académiques, Anas Guermouj s’inspire du quotidien populaire marocain pour mettre en lumière des formes d’expression plastique profondément ancrées dans l’ordinaire.
Avec une peinture empreinte de poésie et de symbolisme, Fatima Ezzahra Khilad explore la mémoire et les éclats de l’enfance. Le vase de Safi, récurrent dans son travail, devient le fil fragile entre émotion et souvenir.
Entre France et Maroc, Safae Labzae confronte mythologies, traditions populaires et paysages sensibles à des formes contemporaines.
Née en 1995 à Rabat, Hind Moumou est photographe et cinéaste. Son travail explore les zones liminales – espaces de passage et d’indétermination entre présence et absence, mouvement et immobilité, départ et retour.
Enfin, Adnane Zemmama développe une pratique photographique nourrie par sa passion pour l’architecture, l’automobile, les paysages urbains et le patrimoine marocain, qu’il aborde avec une sensibilité documentaire et esthétique.
Lorsqu’un Prix d’art avance à grands pas, c’est parce que des moyens concrets sont mis au service d’une vision éclairée. Bénéficiant des ressources de la Fondation TGCC, le Prix Mustaqbal a pu compter, tout au long des cinq éditions, sur des jurys d’exception. Résultat : il est devenu une sorte de porte d’entrée royale pour une jeunesse assoiffée de reconnaissance, de liberté créative et d’espaces où son art peut enfin résonner. Rendez-vous donc à Artorium, le 18 septembre. « En.core» !
