Le 13 mai, devant le Théâtre Mennouni à Meknès, un auditoire varié, composé d'adultes, de jeunes et d'enfants, se réunit pour échanger sur l'œuvre cinématographique de Tian Xiaopeng, intitulée «Le Royaume des abysses». Cette projection s'inscrit dans le cadre du vingt-deuxième Festival international du cinéma d'animation. Les discussions sont animées : certains louent la trame narrative pour son «attrait captivant», tandis que d'autres émettent des réserves concernant la conclusion de l'intrigue. Des spectateurs adultes expriment également leur critique quant au niveau d'action, jugé excessif.
Certains cinéphiles avertis affirment que ce film nécessite une certaine maturité afin de le bien discerner. «J’ai compris que l’héroïne Shenxiu était triste, mais le film est amusant grâce à la musique, les couleurs et les effets visuels. Et puis il a une fin heureuse», nous confie une fillette de 10 ans à la fin de la projection. «J’aurais aimé que le monde des abysses soit réel. C’était décevant de découvrir que c’est un univers imaginaire», rétorque un autre spectateur âgé de 12 ans. Pour un autre spectateur adulte, le film est «trop bruyant» au début. «Le niveau d’action est excessif pour moi. J’ai dû faire un effort pour m’accrocher, mais la suite en valait le coup. Les personnages deviennent attachants et on se pose de plus en plus de questions sur la fin de l'histoire».
Malgré la divergence des avis, on ne peut nullement nier le fait que le réalisateur et scénariste chinois Tian Xiaopeng nous présente un film visuellement saisissant, abordant des thématiques émotionnellement complexes. «Le Royaume des Abysses» traite avec une délicatesse des sujets psychologiquement sombres comme la solitude, le suicide, l’abandon, les conflits familiaux et la dépression. Tian Xiaopeng offre une belle opportunité de discussion sur des sujets importants souvent négligés dans les échanges avec les enfants.
La musique accompagne magnifiquement chaque scène, ajoutant une dimension supplémentaire à l'ensemble. Malgré un rythme parfois haletant dans la première partie, le voyage en vaut la peine. Les métaphores et les doubles sens parsemés tout au long de l'aventure de la jeune protagoniste sont présentés de manière cohérente et imagée, ajoutant une richesse narrative qui se révèle pleinement si on regarde le film une deuxième fois. À la fin du film, on se rend compte de l’importance de certaines scènes parfois jugées «trop» saisissantes. Il s’avère que ce sont des moments clés du récit.
«Le Royaume des Abysses» offre un tourbillon émotionnel et visuel avec une esthétique audacieuse composant entre l’univers des mangas, l’animation numérique et la peinture traditionnelle chinoise à l’encre. Son traitement de sujets sensibles en fait une œuvre à savourer avec réflexion et discussion.
Certains cinéphiles avertis affirment que ce film nécessite une certaine maturité afin de le bien discerner. «J’ai compris que l’héroïne Shenxiu était triste, mais le film est amusant grâce à la musique, les couleurs et les effets visuels. Et puis il a une fin heureuse», nous confie une fillette de 10 ans à la fin de la projection. «J’aurais aimé que le monde des abysses soit réel. C’était décevant de découvrir que c’est un univers imaginaire», rétorque un autre spectateur âgé de 12 ans. Pour un autre spectateur adulte, le film est «trop bruyant» au début. «Le niveau d’action est excessif pour moi. J’ai dû faire un effort pour m’accrocher, mais la suite en valait le coup. Les personnages deviennent attachants et on se pose de plus en plus de questions sur la fin de l'histoire».
Malgré la divergence des avis, on ne peut nullement nier le fait que le réalisateur et scénariste chinois Tian Xiaopeng nous présente un film visuellement saisissant, abordant des thématiques émotionnellement complexes. «Le Royaume des Abysses» traite avec une délicatesse des sujets psychologiquement sombres comme la solitude, le suicide, l’abandon, les conflits familiaux et la dépression. Tian Xiaopeng offre une belle opportunité de discussion sur des sujets importants souvent négligés dans les échanges avec les enfants.
La musique accompagne magnifiquement chaque scène, ajoutant une dimension supplémentaire à l'ensemble. Malgré un rythme parfois haletant dans la première partie, le voyage en vaut la peine. Les métaphores et les doubles sens parsemés tout au long de l'aventure de la jeune protagoniste sont présentés de manière cohérente et imagée, ajoutant une richesse narrative qui se révèle pleinement si on regarde le film une deuxième fois. À la fin du film, on se rend compte de l’importance de certaines scènes parfois jugées «trop» saisissantes. Il s’avère que ce sont des moments clés du récit.
«Le Royaume des Abysses» offre un tourbillon émotionnel et visuel avec une esthétique audacieuse composant entre l’univers des mangas, l’animation numérique et la peinture traditionnelle chinoise à l’encre. Son traitement de sujets sensibles en fait une œuvre à savourer avec réflexion et discussion.