Dans une exposition marquée par l’harmonie et la spontanéité, Hafida Lamarti nous invite à redécouvrir la beauté des éléments, des souvenirs et à célébrer la matière qui s’épanouit sur ses œuvres. Chaque toile devient une exploration des possibilités offertes par la couleur, invitant les spectateurs à plonger dans un univers où les nuances vibrantes et les textures se rencontrent pour créer une harmonie captivante.
La texture du matériau employé dans chaque œuvre confère à celle-ci une identité propre. D’autre part, la lumière est l’élément structurel qui façonne la matière et la transcende.
Dans les natures mortes de Lamarti, la notion de souvenir s’impose de manière évocatrice.
Chaque objet représenté est chargé de significations personnelles et collectives, rappelant des moments de la vie, des relations ou des traditions culturelles. Ces éléments à la beauté intrinsèque évoquent une nostalgie subtile et très communicative.
La palette de Lamarti est soigneusement choisie. Mais tout en utilisant une palette méthodique, Lamarti laisse place à la spontanéité, dans ce qu’elle appelle «le hasard étudié». Que ce soit dans le choix de la couleur, de la composition ou du thème, ce mélange d’intention et de liberté guide ses œuvres, témoignant de sa quête d’authenticité et de transgression des codes et des conventions.
En outre, le travail de Lamarti se caractérise par l’harmonie entre le fond et la forme. Chaque composition est conçue pour créer un équilibre visuel, rendant aisée la contemplation du spectateur. Les formes, parfois abstraites, émergent de manière organique, invitant à plonger dans l’œuvre, en toute simplicité.
Son parcours ne s’arrête pas là. Elle continue d’approfondir sa pratique artistique à l’École supérieure d’art plastique et visuel de Mons, où elle obtient un diplôme en 1995. Sa soif d’apprentissage la pousse également à décrocher un diplôme en gravure à l’Académie de Bruxelles en 1999, ainsi qu’un diplôme d’aptitude pédagogique de l’Institut Roger Gilbert de Bruxelles la même année.
Aujourd’hui, Hafida Lamarti consacre la majeure partie de son temps à créer dans son atelier bruxellois, où elle s’inspire de son vécu et de ses racines marocaines. Pour l’artiste, cette exposition à l’Espace Rivages est source d’une grande fierté qui marque une étape cruciale dans son parcours imprégné d’une double appartenance.
Voyage émotionnel
Si le choix du titre de l’exposition s’est imposé à elle, comme on peut lire dans son entretien donné au site la Fondation, c’est parce que la matière est au centre de cette collection d’œuvres choisies.La texture du matériau employé dans chaque œuvre confère à celle-ci une identité propre. D’autre part, la lumière est l’élément structurel qui façonne la matière et la transcende.
Dans les natures mortes de Lamarti, la notion de souvenir s’impose de manière évocatrice.
Chaque objet représenté est chargé de significations personnelles et collectives, rappelant des moments de la vie, des relations ou des traditions culturelles. Ces éléments à la beauté intrinsèque évoquent une nostalgie subtile et très communicative.
La palette de Lamarti est soigneusement choisie. Mais tout en utilisant une palette méthodique, Lamarti laisse place à la spontanéité, dans ce qu’elle appelle «le hasard étudié». Que ce soit dans le choix de la couleur, de la composition ou du thème, ce mélange d’intention et de liberté guide ses œuvres, témoignant de sa quête d’authenticité et de transgression des codes et des conventions.
En outre, le travail de Lamarti se caractérise par l’harmonie entre le fond et la forme. Chaque composition est conçue pour créer un équilibre visuel, rendant aisée la contemplation du spectateur. Les formes, parfois abstraites, émergent de manière organique, invitant à plonger dans l’œuvre, en toute simplicité.
Un parcours entre deux rives
Née à Tanger, Hafida Lamarti découvre sa passion pour les arts dès son plus jeune âge. Les ruelles étroites et chargées d’histoires de la Médina façonnent son univers créatif. Inspirée par les couleurs et les textures qui l’entourent, elle commence à explorer les différentes formes d’expression artistique. En 1988, forte de cette passion, elle quitte le Maroc pour la Belgique, où elle aspire à perfectionner ses compétences. Elle s’inscrit à l’Académie royale des beaux-arts de Bruxelles, où elle obtient son diplôme en peinture en 1993.Son parcours ne s’arrête pas là. Elle continue d’approfondir sa pratique artistique à l’École supérieure d’art plastique et visuel de Mons, où elle obtient un diplôme en 1995. Sa soif d’apprentissage la pousse également à décrocher un diplôme en gravure à l’Académie de Bruxelles en 1999, ainsi qu’un diplôme d’aptitude pédagogique de l’Institut Roger Gilbert de Bruxelles la même année.
Aujourd’hui, Hafida Lamarti consacre la majeure partie de son temps à créer dans son atelier bruxellois, où elle s’inspire de son vécu et de ses racines marocaines. Pour l’artiste, cette exposition à l’Espace Rivages est source d’une grande fierté qui marque une étape cruciale dans son parcours imprégné d’une double appartenance.