Le Festival national du film (FNF) poursuit sa 25ᵉ édition dans une atmosphère à la fois festive et empreinte de nostalgie. En rendant hommage à ses figures fondatrices et en valorisant de nouvelles voix, l’événement fait dialoguer passé et présent, mémoire et modernité, dans une même passion du 7ᵉ art.
L’affiche officielle attire d’emblée l’attention. Elle reproduit une scène du film «Ibn as-Sabil» (Le Grand Voyage) de Mohamed Abderrahman Tazi (1981), écrit par Nour-Eddine Saïl et interprété par le regretté Ali Hassan. En choisissant cette image, les organisateurs célèbrent la mémoire d’un acteur et journaliste passionné de cinéma, mais aussi celle d’une génération qui a façonné la culture cinéphile marocaine.
Le visage de feu Ali Hassan, mis à l’honneur sur l’affiche, incarne la transmission, la passion et la fidélité au 7e art. Il rappelle son rôle emblématique à la télévision et au cinéma, notamment à travers les émissions «Ciné-Jeudi» et «Ciné-Club».
Parmi les films projetés le samedi 18 octobre courant, «Terre des Anges», du réalisateur Rachid Fekkak, s’est distingué par la profondeur de son récit et son ancrage historique. À travers l’histoire de Alia, enfant abandonnée recueillie par une femme avant de découvrir la vérité sur ses origines, le film explore la quête d’identité et la résilience face à l’abandon.
Le scénario met en parallèle le destin de Alia et celui de Maria Cristina, grand-mère adoptive italienne du réalisateur, survivante de la Seconde Guerre mondiale et épouse d’un commandant marocain. Ce double récit évoque la participation des soldats marocains aux côtés des Alliés, notamment lors de la bataille de Monte Cassino, inscrivant le film dans une dimension universelle où mémoire individuelle et mémoire collective se rejoignent. «Terre des Anges» donne une voix aux oubliés de l’histoire tout en interrogeant la transmission des origines.
Le public a également découvert le court métrage «Évasion 1944», de Saaïd Hasbi, cinéaste marocain installé à Bruxelles. Inspiré d’une histoire vraie, le film rend hommage aux soldats marocains ayant combattu aux côtés des forces alliées durant la Seconde Guerre mondiale.
Tourné en Belgique, il réunit Boujemaa El Bateaoui, Rick Termote, Abdou Ghafari Inoussa, Philippe Seedorf et Vincent Lambrechts.
Avec une photographie immersive et un sens du détail historique, le réalisateur propose une relecture sensible du courage et de la fraternité dans le chaos de la guerre. Nourri par le vécu du père du cinéaste – vétéran marocain –, le film prend une dimension à la fois intime et universelle où le souvenir devient matière de création.
Cette 25e édition du Festival national du film célèbre la force d’un cinéma marocain en pleine mutation, un cinéma qui honore ses pionniers, explore son passé et regarde l’avenir avec confiance. nHommage à Ahmed El Maânouni
Le Festival a rendu hommage au scénariste, réalisateur, directeur de la photographie et producteur Ahmed El Maânouni, saluant son regard humaniste et sa contribution majeure à la mémoire du cinéma national.
La cérémonie d’ouverture a été marquée, vendredi 17 octobre, par la projection de son film «Transes» (Al Hal), sorti en 1981, retraçant les performances du légendaire groupe Nass El Ghiwane, entre musique, poésie et engagement social. Restauré en 2007 par la Cinémathèque de Bologne/le laboratoire L’Immagine Ritrovata, en collaboration avec The Film Foundation’s World Cinema Project, Ahmed El Maanouni et Izza Genini, ce documentaire demeure une œuvre de référence du cinéma marocain.
Un hommage visuel à la mémoire du cinéma marocain
L’affiche officielle attire d’emblée l’attention. Elle reproduit une scène du film «Ibn as-Sabil» (Le Grand Voyage) de Mohamed Abderrahman Tazi (1981), écrit par Nour-Eddine Saïl et interprété par le regretté Ali Hassan. En choisissant cette image, les organisateurs célèbrent la mémoire d’un acteur et journaliste passionné de cinéma, mais aussi celle d’une génération qui a façonné la culture cinéphile marocaine.
Le visage de feu Ali Hassan, mis à l’honneur sur l’affiche, incarne la transmission, la passion et la fidélité au 7e art. Il rappelle son rôle emblématique à la télévision et au cinéma, notamment à travers les émissions «Ciné-Jeudi» et «Ciné-Club».
«Terre des Anges» : identité et héritage historique
Parmi les films projetés le samedi 18 octobre courant, «Terre des Anges», du réalisateur Rachid Fekkak, s’est distingué par la profondeur de son récit et son ancrage historique. À travers l’histoire de Alia, enfant abandonnée recueillie par une femme avant de découvrir la vérité sur ses origines, le film explore la quête d’identité et la résilience face à l’abandon.
Le scénario met en parallèle le destin de Alia et celui de Maria Cristina, grand-mère adoptive italienne du réalisateur, survivante de la Seconde Guerre mondiale et épouse d’un commandant marocain. Ce double récit évoque la participation des soldats marocains aux côtés des Alliés, notamment lors de la bataille de Monte Cassino, inscrivant le film dans une dimension universelle où mémoire individuelle et mémoire collective se rejoignent. «Terre des Anges» donne une voix aux oubliés de l’histoire tout en interrogeant la transmission des origines.
«Évasion 1944» : un hommage aux soldats marocains
Le public a également découvert le court métrage «Évasion 1944», de Saaïd Hasbi, cinéaste marocain installé à Bruxelles. Inspiré d’une histoire vraie, le film rend hommage aux soldats marocains ayant combattu aux côtés des forces alliées durant la Seconde Guerre mondiale.
Tourné en Belgique, il réunit Boujemaa El Bateaoui, Rick Termote, Abdou Ghafari Inoussa, Philippe Seedorf et Vincent Lambrechts.
Avec une photographie immersive et un sens du détail historique, le réalisateur propose une relecture sensible du courage et de la fraternité dans le chaos de la guerre. Nourri par le vécu du père du cinéaste – vétéran marocain –, le film prend une dimension à la fois intime et universelle où le souvenir devient matière de création.
Cette 25e édition du Festival national du film célèbre la force d’un cinéma marocain en pleine mutation, un cinéma qui honore ses pionniers, explore son passé et regarde l’avenir avec confiance. nHommage à Ahmed El Maânouni
Le Festival a rendu hommage au scénariste, réalisateur, directeur de la photographie et producteur Ahmed El Maânouni, saluant son regard humaniste et sa contribution majeure à la mémoire du cinéma national.
La cérémonie d’ouverture a été marquée, vendredi 17 octobre, par la projection de son film «Transes» (Al Hal), sorti en 1981, retraçant les performances du légendaire groupe Nass El Ghiwane, entre musique, poésie et engagement social. Restauré en 2007 par la Cinémathèque de Bologne/le laboratoire L’Immagine Ritrovata, en collaboration avec The Film Foundation’s World Cinema Project, Ahmed El Maanouni et Izza Genini, ce documentaire demeure une œuvre de référence du cinéma marocain.
