La ville de Nador est mise à l’honneur à travers une exposition photographique intitulée «Nador, entre beauté naturelle et richesse patrimoniale» de l’artiste-photographe Houssain Tork. Présentée à l’Institut français d’Oujda jusqu’au 18 octobre 2025, cette collection propose un véritable voyage visuel au cœur des paysages et des sites emblématiques de la province, révélant sa diversité géographique, sa profondeur historique et la vitalité de son quotidien.Mohamed Drihem
Les photographies exposées plongent le spectateur dans l’âme de Nador, en dévoilant son charme naturel, son authenticité humaine et sa richesse culturelle. De la lagune de Marchica aux montagnes de Gourougou, en passant par les ruelles anciennes et les marchés animés, chaque image devient une invitation à la contemplation et à la découverte.
Au-delà de leur dimension esthétique, ces clichés ambitionnent de mettre en lumière la beauté naturelle, architecturale et culturelle de Nador. Par le regard sensible de Houssain Tork, l’instant est saisi, les détails sont magnifiés et la mémoire d’un territoire est préservée. Cette exposition est une occasion de redécouvrir Nador sous un angle nouveau, tout en soulignant les liens profonds qui unissent l’homme à sa terre.
Questions à Houssain Tork
Pouvez-vous nous parler de votre parcours et de la manière dont vous êtes venu à la photographie ?
Je suis un photographe marocain originaire de Nador. Passionné depuis l’enfance, j’ai débuté avec l’appareil argentique avant de m’orienter progressivement vers la photographie numérique.
Fondateur et membre de l’Association Qamara de la photographie, membre de la Fédération nationale de la photographie ainsi que de l’Union des photographes arabes, je me suis lancé professionnellement en 2009.
D’abord spécialisé dans la photographie de paysages, de macro et d’architecture, je me suis ensuite tourné vers la documentation de la culture, du folklore et de la vie quotidienne marocaine, avec une attention particulière pour la région orientale, l’Atlas et les zones sahariennes. Fort de plus de quinze années d’expérience, j’ai participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives, au Maroc comme à l’étranger, remportant plusieurs prix nationaux et internationaux. Aujourd’hui, mes œuvres sont reconnues et appréciées dans les milieux artistiques et culturels.
Pourquoi avoir choisi «Nador, entre beauté naturelle et richesse patrimoniale», et quels objectifs poursuivez-vous à travers ce projet ?
Je suis né et j’ai grandi à Nador, où j’ai réalisé mes premiers clichés. Ma passion s’est ensuite nourrie de mes voyages à travers différentes villes marocaines, me permettant de documenter la diversité de nos paysages : mers, montagnes, plaines et déserts.
Progressivement, mon regard s’est élargi vers la vie quotidienne, les coutumes, les traditions et le patrimoine culturel populaire du Maroc, depuis les montagnes du Rif jusqu’à l’Atlas, en passant par le Sahara.
La photographie est pour moi une passion qui s’entrelace avec mon amour du voyage, de la randonnée et de la nature. À travers mes images, j’aspire à révéler la richesse et la singularité de ma région natale, tout en contribuant à la valorisation du patrimoine matériel et immatériel du Maroc.
Quel avenir voyez-vous pour l’art photographique dans ce nouveau monde marqué par le digital et l’intelligence artificielle ?
Je considère l’intelligence artificielle (IA) non pas comme une menace, mais comme une alliée de la photographie. Elle ne la remplace pas : elle la complète. Grâce à elle, les photographes peuvent améliorer la qualité de leurs clichés, corriger les couleurs, réduire le bruit ou encore créer des panoramas et des images HDR d’une grande précision.
Cela dit, si l’IA peut générer des images inédites, elle ne possède ni la valeur documentaire ni l’authenticité propres à la photographie. L’appareil photo demeure le témoin du réel, tandis que l’IA produit des représentations virtuelles.
L’avenir de la photographie repose donc sur une complémentarité : la technologie met à disposition de nouveaux outils, mais la vision artistique et la sensibilité humaine du photographe restent irremplaçables.
Je suis un photographe marocain originaire de Nador. Passionné depuis l’enfance, j’ai débuté avec l’appareil argentique avant de m’orienter progressivement vers la photographie numérique.
Fondateur et membre de l’Association Qamara de la photographie, membre de la Fédération nationale de la photographie ainsi que de l’Union des photographes arabes, je me suis lancé professionnellement en 2009.
D’abord spécialisé dans la photographie de paysages, de macro et d’architecture, je me suis ensuite tourné vers la documentation de la culture, du folklore et de la vie quotidienne marocaine, avec une attention particulière pour la région orientale, l’Atlas et les zones sahariennes. Fort de plus de quinze années d’expérience, j’ai participé à de nombreuses expositions individuelles et collectives, au Maroc comme à l’étranger, remportant plusieurs prix nationaux et internationaux. Aujourd’hui, mes œuvres sont reconnues et appréciées dans les milieux artistiques et culturels.
Pourquoi avoir choisi «Nador, entre beauté naturelle et richesse patrimoniale», et quels objectifs poursuivez-vous à travers ce projet ?
Je suis né et j’ai grandi à Nador, où j’ai réalisé mes premiers clichés. Ma passion s’est ensuite nourrie de mes voyages à travers différentes villes marocaines, me permettant de documenter la diversité de nos paysages : mers, montagnes, plaines et déserts.
Progressivement, mon regard s’est élargi vers la vie quotidienne, les coutumes, les traditions et le patrimoine culturel populaire du Maroc, depuis les montagnes du Rif jusqu’à l’Atlas, en passant par le Sahara.
La photographie est pour moi une passion qui s’entrelace avec mon amour du voyage, de la randonnée et de la nature. À travers mes images, j’aspire à révéler la richesse et la singularité de ma région natale, tout en contribuant à la valorisation du patrimoine matériel et immatériel du Maroc.
Quel avenir voyez-vous pour l’art photographique dans ce nouveau monde marqué par le digital et l’intelligence artificielle ?
Je considère l’intelligence artificielle (IA) non pas comme une menace, mais comme une alliée de la photographie. Elle ne la remplace pas : elle la complète. Grâce à elle, les photographes peuvent améliorer la qualité de leurs clichés, corriger les couleurs, réduire le bruit ou encore créer des panoramas et des images HDR d’une grande précision.
Cela dit, si l’IA peut générer des images inédites, elle ne possède ni la valeur documentaire ni l’authenticité propres à la photographie. L’appareil photo demeure le témoin du réel, tandis que l’IA produit des représentations virtuelles.
L’avenir de la photographie repose donc sur une complémentarité : la technologie met à disposition de nouveaux outils, mais la vision artistique et la sensibilité humaine du photographe restent irremplaçables.
