Une nouvelle fois, le «Book Club Le Matin» a choisi d'innover en réunissant deux auteurs autour d’une discussion croisée. Une formule saluée par le public, qui a permis d’ouvrir des passerelles entre deux univers littéraires complémentaires. Nour Ikken et Jean Zaganiaris, amis dans la vie, ont rapidement trouvé un terrain d'entente en abordant leurs romans respectifs, deux récits où l'amour adolescent, la quête de soi et la confrontation aux normes sociales jouent un rôle central.
De son côté, Jean Zaganiaris, avec «Nos vies sont faites comme ça», propose une plongée dans l'intimité d'adolescents confrontés aux premières grandes décisions de leur vie : amitiés secrètes, premiers émois, mais aussi poids du regard social et des conventions. À travers des personnages sensibles et souvent solitaires, il capte la fragilité et la soif de liberté qui caractérisent cet âge de transition.
La discussion a également mis en lumière des questionnements plus larges sur les constructions identitaires, l'appartenance et l'influence de la mémoire collective. Nour Ikken, par exemple, revient sur les années 1980 avec nostalgie, époque où les barrières sociales semblaient moins marquées et où les jeunes vivaient une plus grande mixité.
L’un des moments forts de la rencontre a été la discussion autour du football féminin au Maroc, un sujet cher à Jean Zaganiaris, qui milite pour une reconnaissance à la hauteur de celle accordée aux hommes. À travers leurs interventions, les deux écrivains ont plaidé pour davantage d'égalité, de respect et d’ouverture, en littérature comme dans la société.
L’adolescence : entre révolte, rêves et solitude
À travers leurs personnages, les deux auteurs dressent un portrait vibrant de l’adolescence, âge des possibles, mais aussi des désillusions. Dans «Nous étions une île», Nour Ikken raconte la relation naissante entre Nicolas, jeune Marocain tiraillé entre deux cultures, et Salma, Française d’origine marocaine. Plus qu'une simple histoire d'amour, le roman interroge les identités hybrides et la difficulté de s'émanciper dans une société où la tradition pèse encore lourd.De son côté, Jean Zaganiaris, avec «Nos vies sont faites comme ça», propose une plongée dans l'intimité d'adolescents confrontés aux premières grandes décisions de leur vie : amitiés secrètes, premiers émois, mais aussi poids du regard social et des conventions. À travers des personnages sensibles et souvent solitaires, il capte la fragilité et la soif de liberté qui caractérisent cet âge de transition.
Une réflexion lucide sur la société marocaine contemporaine
Loin de se limiter à des récits intimistes, les deux auteurs offrent une lecture en creux de la société marocaine actuelle. Leurs romans évoquent sans détour des thèmes majeurs : l'impact des réseaux sociaux sur les relations humaines, la pression familiale sur les jeunes filles, ou encore la tolérance face à la différence, notamment à travers la figure de Rim, protégée par l'un de ses camarades dans un geste de profonde humanité.La discussion a également mis en lumière des questionnements plus larges sur les constructions identitaires, l'appartenance et l'influence de la mémoire collective. Nour Ikken, par exemple, revient sur les années 1980 avec nostalgie, époque où les barrières sociales semblaient moins marquées et où les jeunes vivaient une plus grande mixité.
L’un des moments forts de la rencontre a été la discussion autour du football féminin au Maroc, un sujet cher à Jean Zaganiaris, qui milite pour une reconnaissance à la hauteur de celle accordée aux hommes. À travers leurs interventions, les deux écrivains ont plaidé pour davantage d'égalité, de respect et d’ouverture, en littérature comme dans la société.
