Sous le ciel gris de Paris, où la lumière se fait distante et froide, un détour par le troisième arrondissement peut s’avérer salutaire. Un homme seul guette le changement de lumière, un autre se tient entouré de fleurs orange dans la douceur tamisée du soir. Des paysages tantôt arides tantôt luxuriants s’adaptent aux changements de lumières. Des visages surgissent, certains rêvés, d’autres arrachés aux souvenirs. Omar Mahfoudi se laisse porter par l’instant, devenant un médium entre le pinceau, la toile et la muse.
Depuis son atelier, il observe le jour décliner et la nuit s’installer, laissant la lumière interagir avec son imaginaire. Chaque nuance capturée exprime une émotion transposée sur la toile, où les pigments dansent au rythme du ciel changeant. Son exposition «Waiting for the Light to Change » invite à une errance à travers le jour et la nuit, tour à tour insondables et apaisants.
Vous l’aurez compris : la lumière, chez Mahfoudi, n'est pas seulement un élément visuel, mais une expérience sensorielle. Il l'approche comme le feraient les impressionnistes pour en saisir les contours et la retranscrit comme les expressionnistes, avec émotion et sensibilité.
Depuis son atelier, il observe le jour décliner et la nuit s’installer, laissant la lumière interagir avec son imaginaire. Chaque nuance capturée exprime une émotion transposée sur la toile, où les pigments dansent au rythme du ciel changeant. Son exposition «Waiting for the Light to Change » invite à une errance à travers le jour et la nuit, tour à tour insondables et apaisants.
Vous l’aurez compris : la lumière, chez Mahfoudi, n'est pas seulement un élément visuel, mais une expérience sensorielle. Il l'approche comme le feraient les impressionnistes pour en saisir les contours et la retranscrit comme les expressionnistes, avec émotion et sensibilité.
Au gré de l’essence
Ceux qui connaissent les premiers travaux de Mahfoudi qui s'ancrent dans une recherche matiériste, ne seraient pas moins charmés par la fluidité de l'acrylique liquide et par les coulures de l'encre, techniques privilégiées par l’artiste dans son travail récent, lui permettant de naviguer entre réalité et abstraction.
Omar Mahfoudi joue, en effet, à émousser cette fin liserée qui distingue le figuratif de l’abstrait, en privilégiant la capture de l’essence de l’instant et l’émotion du moment, à la représentation fidèle ou à la contrainte de non figuration. Ne s’encombrant pas de ce genre de considérations, l’artiste s’offre le luxe de la liberté de créer.
Dans cette exposition, Mahfoudi déploie une palette chromatique subtile et raffinée, dans laquelle l’obscur s’avère être un monde vivant, foisonnant de couleurs et d’impressions, où le noir pur est rarement présent et, encore moins, dominant. La nuit devient ainsi un terrain d'exploration où la couleur se mue en émotion pure.
Omar Mahfoudi joue, en effet, à émousser cette fin liserée qui distingue le figuratif de l’abstrait, en privilégiant la capture de l’essence de l’instant et l’émotion du moment, à la représentation fidèle ou à la contrainte de non figuration. Ne s’encombrant pas de ce genre de considérations, l’artiste s’offre le luxe de la liberté de créer.
Dans cette exposition, Mahfoudi déploie une palette chromatique subtile et raffinée, dans laquelle l’obscur s’avère être un monde vivant, foisonnant de couleurs et d’impressions, où le noir pur est rarement présent et, encore moins, dominant. La nuit devient ainsi un terrain d'exploration où la couleur se mue en émotion pure.
Entre deux rives
Né en 1981 à Tanger, au Maroc, Omar Mahfoudi vit et travaille aujourd'hui à Paris. Son parcours artistique débute dans son enfance, au sein d'un environnement familial propice à la découverte de la peinture. Très jeune, il se passionne pour le dessin et les arts plastiques, avant de perfectionner son regard au sein de l'école catholique de Tanger, où il suit des cours d'histoire de l'art.
Fadwa Misk
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23 Février 2025
À 15:40
