La première journée du Festival du livre africain de Marrakech a été marquée par une table ronde au centre culturel français sous le thème "Quand l’imaginaire féminin redessine le monde". Cette discussion a porté sur le récit et l’imaginaire féminin dans l’exercice du pouvoir, interrogeant la manière dont les histoires de femmes réussissent aujourd’hui à créer un imaginaire différent et à repenser les normes régissant la vie collective des sociétés.
Dans ce cadre, Najat Vallaud-Belkacem, femme politique française d’origine marocaine, a souligné que les femmes ont longtemps été exclues du pouvoir politique, ce qui les a empêchées de participer à la construction de ce récit collectif. Elle a insisté sur l’importance de rendre les voix des femmes plus audibles afin de répondre aux défis majeurs de notre époque.
De son côté, la romancière et professeure d’anthropologie sociale Ananda Devi a exhorté les responsables politiques à accorder davantage d’attention aux femmes, soulignant que, dans le fond, les individus sont influencés par les femmes, les vulnérables, les autres et les étrangers, comme le soutiennent certains courants de pensée.
Quant à la journaliste Fatimata Wane, qui a modéré cette table ronde, elle a expliqué que l’idée du festival repose sur un constat simple mais frappant : les œuvres littéraires ne circulent pas de manière adéquate et les échanges entre écrivains restent souvent confinés aux zones géographiques et aux appartenances régionales. Elle a précisé que "les Marocains découvrent principalement des auteurs marocains et maghrébins, tandis que les Africains subsahariens sont plus familiers avec les écrivains de leur région". Face à cette réalité, les organisateurs ont décidé d'agir en faveur d’une vision plus inclusive et intégrée de la culture africaine.
La troisième édition du Festival du livre africain de Marrakech accueille une cinquantaine d’écrivains et d’artistes venus de plus de vingt pays, dans le but de promouvoir la littérature et les cultures africaines tout en mettant en lumière les voix créatives qui expriment les enjeux, l’histoire et les aspirations du continent, a déclaré Younès Ajraï, directeur général du festival.
Cette édition met particulièrement l’accent sur les voix féminines. Le programme comprend des tables rondes et des discussions sur la place des femmes dans la création littéraire et artistique, ainsi qu’une célébration du centenaire de la naissance du penseur martiniquais Frantz Fanon (1921-1962), figure emblématique des luttes anticoloniales. Des projections cinématographiques, des spectacles musicaux et des performances artistiques sont également prévus.
Cet événement vise à célébrer la littérature et la culture africaines, offrant au public de tous âges la possibilité d’assister gratuitement aux différentes activités du festival et d’accéder aux sites accueillant ses événements, dans une démarche de démocratisation de la culture et de l’art. Créé par l’écrivain et artiste plasticien Mahi Binebine, le promoteur culturel Younès Ajraï, la professeure universitaire Hanan Saidi et la journaliste Fatimata Wane, le festival ambitionne de contribuer au rayonnement culturel et artistique de l’Afrique, en valorisant la richesse de ses littératures et de ses arts, tout en encourageant l’écriture et la culture comme levier de développement économique et social.
Tout au long de cet événement, le festival offre aux écrivains et au public des opportunités de rencontres sous diverses formes : cafés littéraires, discussions, lectures, séances de dédicaces, projections de films et soirées culturelles. Il propose également une exposition des œuvres de l’artiste haïtienne Marie-Denise Douyon et des créations de l’artiste plasticienne marocaine Najia Mehadji, qui réalisera l’affiche de l’édition 2025 du festival.
Dans ce cadre, Najat Vallaud-Belkacem, femme politique française d’origine marocaine, a souligné que les femmes ont longtemps été exclues du pouvoir politique, ce qui les a empêchées de participer à la construction de ce récit collectif. Elle a insisté sur l’importance de rendre les voix des femmes plus audibles afin de répondre aux défis majeurs de notre époque.
De son côté, la romancière et professeure d’anthropologie sociale Ananda Devi a exhorté les responsables politiques à accorder davantage d’attention aux femmes, soulignant que, dans le fond, les individus sont influencés par les femmes, les vulnérables, les autres et les étrangers, comme le soutiennent certains courants de pensée.
Quant à la journaliste Fatimata Wane, qui a modéré cette table ronde, elle a expliqué que l’idée du festival repose sur un constat simple mais frappant : les œuvres littéraires ne circulent pas de manière adéquate et les échanges entre écrivains restent souvent confinés aux zones géographiques et aux appartenances régionales. Elle a précisé que "les Marocains découvrent principalement des auteurs marocains et maghrébins, tandis que les Africains subsahariens sont plus familiers avec les écrivains de leur région". Face à cette réalité, les organisateurs ont décidé d'agir en faveur d’une vision plus inclusive et intégrée de la culture africaine.
La troisième édition du Festival du livre africain de Marrakech accueille une cinquantaine d’écrivains et d’artistes venus de plus de vingt pays, dans le but de promouvoir la littérature et les cultures africaines tout en mettant en lumière les voix créatives qui expriment les enjeux, l’histoire et les aspirations du continent, a déclaré Younès Ajraï, directeur général du festival.
Cette édition met particulièrement l’accent sur les voix féminines. Le programme comprend des tables rondes et des discussions sur la place des femmes dans la création littéraire et artistique, ainsi qu’une célébration du centenaire de la naissance du penseur martiniquais Frantz Fanon (1921-1962), figure emblématique des luttes anticoloniales. Des projections cinématographiques, des spectacles musicaux et des performances artistiques sont également prévus.
Cet événement vise à célébrer la littérature et la culture africaines, offrant au public de tous âges la possibilité d’assister gratuitement aux différentes activités du festival et d’accéder aux sites accueillant ses événements, dans une démarche de démocratisation de la culture et de l’art. Créé par l’écrivain et artiste plasticien Mahi Binebine, le promoteur culturel Younès Ajraï, la professeure universitaire Hanan Saidi et la journaliste Fatimata Wane, le festival ambitionne de contribuer au rayonnement culturel et artistique de l’Afrique, en valorisant la richesse de ses littératures et de ses arts, tout en encourageant l’écriture et la culture comme levier de développement économique et social.
Tout au long de cet événement, le festival offre aux écrivains et au public des opportunités de rencontres sous diverses formes : cafés littéraires, discussions, lectures, séances de dédicaces, projections de films et soirées culturelles. Il propose également une exposition des œuvres de l’artiste haïtienne Marie-Denise Douyon et des créations de l’artiste plasticienne marocaine Najia Mehadji, qui réalisera l’affiche de l’édition 2025 du festival.