Le film hongrois «Six weeks » de Noémi Véronika Szakonyi a remporté le grand Prix du 16e Festival international du film de femmes de Salé (FIFFS) organisé du 13 au 18 novembre. Ce premier long métrage de fiction de Noémi Zsófi propose le portrait d’une adolescente rebelle confrontée à un choix qui pourrait bouleverser sa vie.
Zsofi abandonne sa fille nouveau-née par le biais d'une adoption ouverte, mais des doutes commencent à surgir dans son corps et son âme. Selon la loi hongroise, elle a six semaines pour changer d'avis. Le film offre une vision agréablement moderne et détachée qui place les droits de la mère au premier plan. Le jury présidé par la réalisatrice et scénariste française
Anne Villacèque a choisi à l’unanimité de couronner « Six weeks » pour ses choix artistiques tranchés. Le jury composé également de l’actrice marocaine Hanane Fadili, la productrice hongroise Andrea Taschler et la productrice mexicaine Magali Rocha Donnadieu a été séduit par « la profonde humanité » du film. « Tout en restant près de la réalité sociale de son pays, la réalisatrice aborde un sujet universel : comment conquérir sa liberté quand on est une femme », ont déclaré les membres du jury.
Un autre film qui a séduit les membres du jury est Blackbird blackbird Blackberry (Merle merle mûre) (Géorgie, Suisse) de Elena Naveria. Ce long-métrage doux-amer, sensible à la complexité de l’être humain invite à la contemplation. La réalisatrice a choisi un petit village au fond de la Géorgie pour raconter l’histoire de Ethéro qui tient une modeste droguerie. Elle n’a jamais voulu de mari. Après 48 ans, affronte fièrement les moqueries des commères de son âge. Mais une passionnante liaison la pousse à remettre en question tout ce qu'elle avait imaginé pour sa vie...
Cette histoire est portée par Eka Chavleishvili, une actrice géorgienne impressionnante de solidité et de douceur. Eka a remporté le prix d’interprétation féminine ex-Aequo avec Lily Gladstone, l’actrice américaine qui a joué dans Fancy Dance couronné par le trophée de la première œuvre au FIFFS. Danse fantaisie ou Fancy Dance de la cinéaste amérindienne Erica Tremblay a séduit le jury par son scénario sensible.
Dissimulant un drame familial dans les conventions du film policier, ce film met l’accent sur les liens qui soutiennent les familles, les communautés et les nations tribales. Le jury du festival a attribué le prix d’interprétation masculine à Roberto Quijano pour son rôle dans « Amor y matemáticas » de Claudia Sainte-Lucie. L’acteur mexicain a convaincu Anne Villacèque et les autres membres du jury par sa performance dans le rôle d’un homme qui mène la vie d’un père au foyer et s’acquitte des tâches déléguées généralement aux femmes. Ayant connu la célébrité en tant qu'ancien membre d'un boys band, Billy Lozano mène une existence monotone en tant qu'homme marié dans une banlieue d'une ville mexicaine. Cependant, une rencontre avec une ancienne fan le poussera à confronter ses choix de vie.
Écrit sur un ton comique, Amor y matemáticas cherche à briser les moules. Il traite d’une façon décalée et parfois sombrement drôle le consumérisme et la rupture avec les normes sociales.
Le jury du FIFFS a accordé une mention spéciale au long métrage marocain « Les divorcées de Casablanca » de Mohammed Ahed Bensouda pour « encourager d’autres réalisateurs à aborder le statut juridique de la femme divorcée ».
-Mention spéciale
-Koromousso- Grande sœur de Habibata Ouarme et Jim Donovan (Canada)
-Prix du court-métrage : 72 de Aya Moudden
-Mention spéciale : Siga de Rabii el-Jawhari
Zsofi abandonne sa fille nouveau-née par le biais d'une adoption ouverte, mais des doutes commencent à surgir dans son corps et son âme. Selon la loi hongroise, elle a six semaines pour changer d'avis. Le film offre une vision agréablement moderne et détachée qui place les droits de la mère au premier plan. Le jury présidé par la réalisatrice et scénariste française
Anne Villacèque a choisi à l’unanimité de couronner « Six weeks » pour ses choix artistiques tranchés. Le jury composé également de l’actrice marocaine Hanane Fadili, la productrice hongroise Andrea Taschler et la productrice mexicaine Magali Rocha Donnadieu a été séduit par « la profonde humanité » du film. « Tout en restant près de la réalité sociale de son pays, la réalisatrice aborde un sujet universel : comment conquérir sa liberté quand on est une femme », ont déclaré les membres du jury.
Un autre film qui a séduit les membres du jury est Blackbird blackbird Blackberry (Merle merle mûre) (Géorgie, Suisse) de Elena Naveria. Ce long-métrage doux-amer, sensible à la complexité de l’être humain invite à la contemplation. La réalisatrice a choisi un petit village au fond de la Géorgie pour raconter l’histoire de Ethéro qui tient une modeste droguerie. Elle n’a jamais voulu de mari. Après 48 ans, affronte fièrement les moqueries des commères de son âge. Mais une passionnante liaison la pousse à remettre en question tout ce qu'elle avait imaginé pour sa vie...
Cette histoire est portée par Eka Chavleishvili, une actrice géorgienne impressionnante de solidité et de douceur. Eka a remporté le prix d’interprétation féminine ex-Aequo avec Lily Gladstone, l’actrice américaine qui a joué dans Fancy Dance couronné par le trophée de la première œuvre au FIFFS. Danse fantaisie ou Fancy Dance de la cinéaste amérindienne Erica Tremblay a séduit le jury par son scénario sensible.
Dissimulant un drame familial dans les conventions du film policier, ce film met l’accent sur les liens qui soutiennent les familles, les communautés et les nations tribales. Le jury du festival a attribué le prix d’interprétation masculine à Roberto Quijano pour son rôle dans « Amor y matemáticas » de Claudia Sainte-Lucie. L’acteur mexicain a convaincu Anne Villacèque et les autres membres du jury par sa performance dans le rôle d’un homme qui mène la vie d’un père au foyer et s’acquitte des tâches déléguées généralement aux femmes. Ayant connu la célébrité en tant qu'ancien membre d'un boys band, Billy Lozano mène une existence monotone en tant qu'homme marié dans une banlieue d'une ville mexicaine. Cependant, une rencontre avec une ancienne fan le poussera à confronter ses choix de vie.
Écrit sur un ton comique, Amor y matemáticas cherche à briser les moules. Il traite d’une façon décalée et parfois sombrement drôle le consumérisme et la rupture avec les normes sociales.
Le jury du FIFFS a accordé une mention spéciale au long métrage marocain « Les divorcées de Casablanca » de Mohammed Ahed Bensouda pour « encourager d’autres réalisateurs à aborder le statut juridique de la femme divorcée ».
Compétition film documentaire :
-Grand Prix : Sept hivers à Téhéran de Steffi Niederzoll (Allemagne, France)-Mention spéciale
-Koromousso- Grande sœur de Habibata Ouarme et Jim Donovan (Canada)
Prix jeune public :
-Prix du long-métrage : Green card de Hicham Regragui-Prix du court-métrage : 72 de Aya Moudden
-Mention spéciale : Siga de Rabii el-Jawhari