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L’expérience cinématographique à Rabat vient de prendre un tournant résolument haut de gamme. Pathé Maroc a planté son tout premier multiplexe dans la capitale, niché au cœur du Marché Dar Essalam. L’ouverture de ce complexe s’inscrit dans le cadre d’un rapprochement stratégique entre Pathé, leader européen de l'exploitation cinématographique, et Marjane Group, un partenariat conclu il y a à peine quelques mois.
Frédéric Godfroid, directeur général de Pathé Maroc, a souligné la rapidité fulgurante du projet. «Nous avons signé avec le Groupe Marjane au mois de juillet dernier et nous ouvrons en ce mois de décembre», déclare-t-il fièrement au «Matin». Ce lancement ambitieux confirme la volonté de Pathé de développer des complexes dans les principales villes marocaines. D’ailleurs, le réseau Pathé accueillera bientôt une troisième unité qui avait été annoncée avant celle de Dar Essalam. Celle-ci sera également située à Rabat, à Hay Ryad. «Ce projet est toujours d’actualité, mais nous avons eu la chance de trouver cet emplacement, et nous avons souhaité répondre à la forte demande de cinéma à Rabat», affirme le responsable qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «Il est essentiel pour nous de poursuivre notre programme de développement qui ne s’arrêtera pas, car nous croyons énormément au cinéma et à sa magie», ajoute-t-il.
Frédéric Godfroid, directeur général de Pathé Maroc, a souligné la rapidité fulgurante du projet. «Nous avons signé avec le Groupe Marjane au mois de juillet dernier et nous ouvrons en ce mois de décembre», déclare-t-il fièrement au «Matin». Ce lancement ambitieux confirme la volonté de Pathé de développer des complexes dans les principales villes marocaines. D’ailleurs, le réseau Pathé accueillera bientôt une troisième unité qui avait été annoncée avant celle de Dar Essalam. Celle-ci sera également située à Rabat, à Hay Ryad. «Ce projet est toujours d’actualité, mais nous avons eu la chance de trouver cet emplacement, et nous avons souhaité répondre à la forte demande de cinéma à Rabat», affirme le responsable qui ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. «Il est essentiel pour nous de poursuivre notre programme de développement qui ne s’arrêtera pas, car nous croyons énormément au cinéma et à sa magie», ajoute-t-il.
Un écrin technologique et intime
Le multiplexe Pathé Dar Essalam se distingue par son positionnement premium et sa taille volontairement maîtrisée. Loin des immenses complexes, celui-ci est conçu à «taille humaine», ne comprenant que quatre salles pour une capacité totale de 149 places. Trois de ces salles sont d’ailleurs des salles VIP de 23 fauteuils, auxquelles s'ajoute une salle premium de 80 places. «Nous voulions, dans ce petit espace, créer une vrai expérience cinématographique», affirme M. Godfroid. «Nous avons ainsi opté pour une approche premium, notamment en ce qui concerne la qualité de l'image et du son», précise-t-il.
En effet, Pathé a misé sur une innovation technologique de pointe pour garantir une immersion totale, fidèle à son ADN. Les spectateurs pourront y découvrir des équipements de dernière génération, notamment les nouveaux écrans Samsung Led Onyx 2 4K, qui offrent une image d'une netteté remarquable. «Nous sommes les premiers au monde à les avoir installés. Nous recevons d'ailleurs des représentants de Samsung Corée, venus assister aux premières projections», annonce-t-il. Quant à l'expérience sonore, elle est hautement immersive : les salles sont équipées de systèmes Dolby Atmos, offrant un son spatialisé qui vous plonge au cœur de l'action. L’attention aux détails est poussée jusqu’à l’assise : les fauteuils inclinables ont été fabriqués sur mesure par une entreprise située à Venise. L’architecte du projet précise qu’il a été possible de personnaliser la couleur du cuir ou de broder les détails en fil d’or.
En effet, Pathé a misé sur une innovation technologique de pointe pour garantir une immersion totale, fidèle à son ADN. Les spectateurs pourront y découvrir des équipements de dernière génération, notamment les nouveaux écrans Samsung Led Onyx 2 4K, qui offrent une image d'une netteté remarquable. «Nous sommes les premiers au monde à les avoir installés. Nous recevons d'ailleurs des représentants de Samsung Corée, venus assister aux premières projections», annonce-t-il. Quant à l'expérience sonore, elle est hautement immersive : les salles sont équipées de systèmes Dolby Atmos, offrant un son spatialisé qui vous plonge au cœur de l'action. L’attention aux détails est poussée jusqu’à l’assise : les fauteuils inclinables ont été fabriqués sur mesure par une entreprise située à Venise. L’architecte du projet précise qu’il a été possible de personnaliser la couleur du cuir ou de broder les détails en fil d’or.
«Rouge et or» et miroirs pour transformer le quotidien en magie
Le choix du cabinet d’architecture de Patrick Genard, basé à Barcelone, ne doit rien au hasard. Bien que ce soit son premier cinéma, son cabinet avait déjà conçu plusieurs projets au Maroc, dont le Marché Dar Essalam auquel a été greffé le nouveau multiplexe. Pathé souhaitait que le cinéma s’intègre pleinement à son environnement urbain, en complémentarité avec les commerces et les espaces de restauration du site.
Le défi architectural était de taille, car l’espace alloué au cinéma était initialement «plutôt difficile à gérer», comme l’a expliqué M. Genard au «Matin». Pour relever ce challenge, le créateur a joué avec la lumière et l’espace pour transformer cette zone en un lieu à la fois visuellement ample, douillet et particulièrement attrayant. La vision derrière le design est claire : recréer la magie du cinéma. «On sort de l'ordinaire, on rentre dans la magie», souligne Patrick Genard avec un sourire enchanté. Cette transformation est notamment symbolisée par le tunnel qui relie le parking au cinéma. C’est un «passage entre le monde que vous laissez et celui dans lequel vous rentrez», dit-il. Cet espace est rehaussé de lumières, de miroirs, de touches de rouge et d'or, des éléments contemporains qui évoquent l'expérience cinématographique dont on peut rêver. «Le logo du projet est “rouge et or”, parce que c’est ce qu’on associe inconsciemment à l’expérience de la magie. C’est ce qu’on voulait décliner de manière contemporaine», précise M. Genard.
Le défi architectural était de taille, car l’espace alloué au cinéma était initialement «plutôt difficile à gérer», comme l’a expliqué M. Genard au «Matin». Pour relever ce challenge, le créateur a joué avec la lumière et l’espace pour transformer cette zone en un lieu à la fois visuellement ample, douillet et particulièrement attrayant. La vision derrière le design est claire : recréer la magie du cinéma. «On sort de l'ordinaire, on rentre dans la magie», souligne Patrick Genard avec un sourire enchanté. Cette transformation est notamment symbolisée par le tunnel qui relie le parking au cinéma. C’est un «passage entre le monde que vous laissez et celui dans lequel vous rentrez», dit-il. Cet espace est rehaussé de lumières, de miroirs, de touches de rouge et d'or, des éléments contemporains qui évoquent l'expérience cinématographique dont on peut rêver. «Le logo du projet est “rouge et or”, parce que c’est ce qu’on associe inconsciemment à l’expérience de la magie. C’est ce qu’on voulait décliner de manière contemporaine», précise M. Genard.
Un pari sur l'avenir du cinéma marocain
Malgré les «mauvaises langues» qui affirment que les gens ne vont plus au cinéma, Pathé Maroc parie fermement sur l’attractivité du grand écran. Frédéric Godfroid le confirme : «Les gens aiment venir au cinéma et vivre cette expérience». Les statistiques marocaines montrent d’ailleurs que la fréquentation augmente d’année en année, comme le soutient le professionnel. «Le Maroc est quasiment un des seuls pays au monde à avoir une augmentation de la fréquentation entre 2024 et 2025, avec une vraie appétence pour les films locaux», note-t-il.
Pathé, lui, table sur une fréquentation annuelle de 100.000 entrées en vitesse de croisière pour ce nouveau complexe. Ce développement s’accompagne d’un engagement fort envers la production locale. Au Maroc, les films locaux surperforment : 12% des films projetés réalisent plus de 30% des entrées, des chiffres équivalents aux films américains ou étrangers. «Nous aurons au programme des films locaux pour continuer à attirer le public et, par la même occasion, soutenir une industrie cinématographique marocaine riche et dynamique», insiste Frédéric Godfroid.
Pathé, lui, table sur une fréquentation annuelle de 100.000 entrées en vitesse de croisière pour ce nouveau complexe. Ce développement s’accompagne d’un engagement fort envers la production locale. Au Maroc, les films locaux surperforment : 12% des films projetés réalisent plus de 30% des entrées, des chiffres équivalents aux films américains ou étrangers. «Nous aurons au programme des films locaux pour continuer à attirer le public et, par la même occasion, soutenir une industrie cinématographique marocaine riche et dynamique», insiste Frédéric Godfroid.
Un rapport qualité-prix-plaisir convaincant
Dans le même esprit, et pour encourager la fréquentation, Pathé a veillé à ce que cette expérience premium reste accessible. Si le tarif plein est fixé à 95 dirhams, soit seulement 10 dirhams de plus qu’au Pathé Californie, des tarifs réduits (étudiant, enfant) sont proposés à 70 dirhams. Pour ceux qui cherchent le luxe ultime, un forfait premium peut monter jusqu'à 240-250 dirhams, incluant des «mignardises de Frédéric Cassel».
En s’ancrant au Marché Dar Essalam, le Pathé Dar Essalam se positionne non seulement comme un lieu de divertissement, mais comme un «lieu de vie à part entière», contribuant ainsi au dynamisme culturel et économique de Rabat. Comme l'a déclaré Frédéric Godfroid, ce complexe est un projet «emblématique, qui reflète notre vision d’un cinéma premium, accessible et ancré dans les nouveaux lieux de vie urbains».
En s’ancrant au Marché Dar Essalam, le Pathé Dar Essalam se positionne non seulement comme un lieu de divertissement, mais comme un «lieu de vie à part entière», contribuant ainsi au dynamisme culturel et économique de Rabat. Comme l'a déclaré Frédéric Godfroid, ce complexe est un projet «emblématique, qui reflète notre vision d’un cinéma premium, accessible et ancré dans les nouveaux lieux de vie urbains».
