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Le Matin : Vous avez présenté une belle fusion au Festival Gnaoua et musiques du monde, quelles sont, selon vous, les clés essentielles pour réussir une fusion musicale, notamment avec la musique gnaoua ?
Rhani Krija : Au Festival Gnaoua, j’ai fait une résidence avec mâalem Koyou avec qui j’adore jouer. Il y avait des musiciens d’Europe et d’Afrique. On a un peu répété en essayant de trouver les morceaux qui fonctionnent et de les arranger de manière harmonieuse. Réussir une fusion nécessite que les artistes soient capables de naviguer dans les deux directions. Chaque partie doit être disposée à écouter et à comprendre l’autre. En tant que musiciens, nous cherchons toujours des points de convergence.
Est-ce que le fait de jouer à Essaouira apporte une touche spéciale aux fusions ?
Essaouira est une ville imprégnée d’esprit et de spiritualité. Ses habitants sont accueillants et ouverts à tous les genres musicaux, particulièrement en ce qui concerne la fusion avec leur musique. En tant que souiri, je sais que les gens apprécient écouter une grande variété de musique tout en restant connectés à leur patrimoine.
C’est une ville qui m’a enseigné que la tolérance est instinctive et naturelle.
Qu’est-ce qu’Essaouira vous a apporté en tant qu’artiste ?
Essaouira m’a d’abord enseigné une certaine attitude, une forme d’éducation différente de celle que l’on reçoit à l’école. Cette ville m’a beaucoup appris sur la modestie et la Baraka. Cette ville apprend au monde entier qu’on doit bien accueillir les étrangers.
Ces valeurs sont des éléments précieux de mon identité et de mon ADN. La musique en tant qu’art a besoin d’une base solide pour se développer, et mon éducation à Essaouira, ville spirituelle, m’a beaucoup aidé à respecter les autres musiciens, mon instrument et à être accepté partout où je joue.
Avez-vous des conseils pour les jeunes artistes qui suivent vos traces ?
Il est essentiel d’avoir une passion profonde pour la musique, car l’amour n’a pas de conditions. Cependant, après l’amour, il est nécessaire de travailler dur. Parfois, la motivation peut manquer, mais la musique récompense ceux qui s’investissent. Une citation célèbre de Picasso que j’apprécie particulièrement nous enseigne que l’inspiration se trouve toujours autour de nous, mais elle doit nous trouver en train de travailler. Si l’on ne travaille pas, l’instrument de musique ne nous récompensera pas. Les instruments offrent une récolte proportionnelle à l’énergie que l’on investit. Il faut travailler chaque jour avec détermination pour se perfectionner sans attendre de retour immédiat. La musique doit être pratiquée par amour pour soi-même, et c’est ainsi que l’on ouvre un canal vers l’expression authentique. Tous les instruments sont des fréquences, et les fréquences sont de l’énergie, une énergie qui ne se perd jamais, mais se transforme, selon les lois de la physique.
Quelles sont les personnes qui vous ont le plus marqué au cours de votre carrière ?
Toutes les personnes avec qui j’ai travaillé m’ont laissé une marque, mais Sting occupe une place particulière. Sa richesse culturelle et artistique, sa façon de composer et d’écrire m’ont profondément impressionné. Herbie Hancock et Prince m’ont également beaucoup impressionné. J’ai eu la chance de travailler avec des gens authentiques et talentueux tout au long de ma carrière et j’en suis reconnaissant.
Avez-vous des projets en cours ?
J’ai toujours de nouveaux projets. Après ce Festival, je prévois de poursuivre ma tournée avec une la chanteuse et popstar allemande Sarah Connor.
Rhani Krija : Au Festival Gnaoua, j’ai fait une résidence avec mâalem Koyou avec qui j’adore jouer. Il y avait des musiciens d’Europe et d’Afrique. On a un peu répété en essayant de trouver les morceaux qui fonctionnent et de les arranger de manière harmonieuse. Réussir une fusion nécessite que les artistes soient capables de naviguer dans les deux directions. Chaque partie doit être disposée à écouter et à comprendre l’autre. En tant que musiciens, nous cherchons toujours des points de convergence.
Est-ce que le fait de jouer à Essaouira apporte une touche spéciale aux fusions ?
Essaouira est une ville imprégnée d’esprit et de spiritualité. Ses habitants sont accueillants et ouverts à tous les genres musicaux, particulièrement en ce qui concerne la fusion avec leur musique. En tant que souiri, je sais que les gens apprécient écouter une grande variété de musique tout en restant connectés à leur patrimoine.
C’est une ville qui m’a enseigné que la tolérance est instinctive et naturelle.
Qu’est-ce qu’Essaouira vous a apporté en tant qu’artiste ?
Essaouira m’a d’abord enseigné une certaine attitude, une forme d’éducation différente de celle que l’on reçoit à l’école. Cette ville m’a beaucoup appris sur la modestie et la Baraka. Cette ville apprend au monde entier qu’on doit bien accueillir les étrangers.
Ces valeurs sont des éléments précieux de mon identité et de mon ADN. La musique en tant qu’art a besoin d’une base solide pour se développer, et mon éducation à Essaouira, ville spirituelle, m’a beaucoup aidé à respecter les autres musiciens, mon instrument et à être accepté partout où je joue.
Avez-vous des conseils pour les jeunes artistes qui suivent vos traces ?
Il est essentiel d’avoir une passion profonde pour la musique, car l’amour n’a pas de conditions. Cependant, après l’amour, il est nécessaire de travailler dur. Parfois, la motivation peut manquer, mais la musique récompense ceux qui s’investissent. Une citation célèbre de Picasso que j’apprécie particulièrement nous enseigne que l’inspiration se trouve toujours autour de nous, mais elle doit nous trouver en train de travailler. Si l’on ne travaille pas, l’instrument de musique ne nous récompensera pas. Les instruments offrent une récolte proportionnelle à l’énergie que l’on investit. Il faut travailler chaque jour avec détermination pour se perfectionner sans attendre de retour immédiat. La musique doit être pratiquée par amour pour soi-même, et c’est ainsi que l’on ouvre un canal vers l’expression authentique. Tous les instruments sont des fréquences, et les fréquences sont de l’énergie, une énergie qui ne se perd jamais, mais se transforme, selon les lois de la physique.
Quelles sont les personnes qui vous ont le plus marqué au cours de votre carrière ?
Toutes les personnes avec qui j’ai travaillé m’ont laissé une marque, mais Sting occupe une place particulière. Sa richesse culturelle et artistique, sa façon de composer et d’écrire m’ont profondément impressionné. Herbie Hancock et Prince m’ont également beaucoup impressionné. J’ai eu la chance de travailler avec des gens authentiques et talentueux tout au long de ma carrière et j’en suis reconnaissant.
Avez-vous des projets en cours ?
J’ai toujours de nouveaux projets. Après ce Festival, je prévois de poursuivre ma tournée avec une la chanteuse et popstar allemande Sarah Connor.
