Alors que les séries marocaines diffusées durant le mois de Ramadan font l’objet de vives critiques pour leur manque de renouvellement artistique, la productrice Fatna Benkirane a tenu à apporter des éclaircissements sur les raisons qui expliquent la récurrence des mêmes acteurs à l’écran. Dans une déclaration au journal Assahra Al Maghribia, elle défend une réalité complexe, largement dictée par les logiques de l’audience et des impératifs économiques.
La productrice pointe aussi la rareté des profils capables de porter un projet dramatique au Maroc. « Il y a peu de comédiens qui ont la maturité et la popularité nécessaires pour porter une série à succès », admet-elle. Toutefois, elle se veut rassurante : « Nous faisons un effort constant pour intégrer de jeunes talents issus des écoles d’art dramatique afin de favoriser la relève et un brassage entre générations ».
Fatna Benkirane revient également sur son dernier projet en date : la série "Yawm Mlaqak" (Le jour où je t’ai rencontré), diffusée sur MBC5. Réalisée par Mostafa Achour, la série met en scène des figures familières telles que Dounia Boutazout, Mohamed Khouyi ou encore Sabah Benchouikh. L’histoire se déroule dans un village marocain où les destins se croisent autour de secrets enfouis, explorant des thématiques universelles : amour, désir, vulnérabilité et espoir. « C’est une œuvre sociale ancrée dans le quotidien marocain, mais qui parle aussi à un public arabe plus large », souligne-t-elle. La collaboration avec le groupe MBC a été, selon la productrice, synonyme de liberté créative. Forte du succès de "Salamat Abou El Banat", série phare déclinée en cinq saisons, Mme Benkirane confie avoir dû constamment innover pour éviter l’essoufflement. Elle cite l’exemple de l’acteur Mohamed Khouyi, tête d’affiche de "Salamat Abou El Banat" puis de "Bayn Al Qossour", dans un rôle radicalement différent : « Cela montre notre volonté de casser les stéréotypes et de surprendre le public ».
Elle se dit fière des audiences enregistrées, tant à la télévision que sur la plateforme Shahid, où plusieurs de ses productions ont occupé les premières places du classement. « Cela reflète une reconnaissance non seulement nationale, mais aussi régionale », se réjouit-elle.
Interrogée sur une éventuelle suite à la série "Bayn Al Qossour", qui a connu un beau succès en 2024, Mme Benkirane est formelle : il n’y aura pas de deuxième saison. « Le scénario, dès le départ, n’envisageait pas de suite. Le personnage principal meurt à la fin, et nous avons voulu clore l’histoire sur une note optimiste, en réunissant certains couples qui ont ému les téléspectateurs », explique-t-elle. Après les cinq saisons de "Salamat Abou El Banat", il n’était selon elle ni pertinent ni judicieux d’embrayer sur une nouvelle série à rallonge.
Le choix des têtes d’affiche : une décision stratégique
Pour Fatna Benkirane, la répétition des visages n’est ni un hasard ni un simple choix artistique. Elle explique que ce sont principalement les chaînes de télévision et les annonceurs qui orientent ces décisions. « Ils privilégient des comédiens qui ont déjà séduit le public et dont la notoriété assure un bon niveau d’audience », affirme-t-elle. Certaines marques conditionneraient même leur investissement publicitaire à la présence d’acteurs bien identifiés, forçant les producteurs à concilier exigences commerciales et créativité.La productrice pointe aussi la rareté des profils capables de porter un projet dramatique au Maroc. « Il y a peu de comédiens qui ont la maturité et la popularité nécessaires pour porter une série à succès », admet-elle. Toutefois, elle se veut rassurante : « Nous faisons un effort constant pour intégrer de jeunes talents issus des écoles d’art dramatique afin de favoriser la relève et un brassage entre générations ».
Fatna Benkirane revient également sur son dernier projet en date : la série "Yawm Mlaqak" (Le jour où je t’ai rencontré), diffusée sur MBC5. Réalisée par Mostafa Achour, la série met en scène des figures familières telles que Dounia Boutazout, Mohamed Khouyi ou encore Sabah Benchouikh. L’histoire se déroule dans un village marocain où les destins se croisent autour de secrets enfouis, explorant des thématiques universelles : amour, désir, vulnérabilité et espoir. « C’est une œuvre sociale ancrée dans le quotidien marocain, mais qui parle aussi à un public arabe plus large », souligne-t-elle. La collaboration avec le groupe MBC a été, selon la productrice, synonyme de liberté créative. Forte du succès de "Salamat Abou El Banat", série phare déclinée en cinq saisons, Mme Benkirane confie avoir dû constamment innover pour éviter l’essoufflement. Elle cite l’exemple de l’acteur Mohamed Khouyi, tête d’affiche de "Salamat Abou El Banat" puis de "Bayn Al Qossour", dans un rôle radicalement différent : « Cela montre notre volonté de casser les stéréotypes et de surprendre le public ».
Elle se dit fière des audiences enregistrées, tant à la télévision que sur la plateforme Shahid, où plusieurs de ses productions ont occupé les premières places du classement. « Cela reflète une reconnaissance non seulement nationale, mais aussi régionale », se réjouit-elle.
Interrogée sur une éventuelle suite à la série "Bayn Al Qossour", qui a connu un beau succès en 2024, Mme Benkirane est formelle : il n’y aura pas de deuxième saison. « Le scénario, dès le départ, n’envisageait pas de suite. Le personnage principal meurt à la fin, et nous avons voulu clore l’histoire sur une note optimiste, en réunissant certains couples qui ont ému les téléspectateurs », explique-t-elle. Après les cinq saisons de "Salamat Abou El Banat", il n’était selon elle ni pertinent ni judicieux d’embrayer sur une nouvelle série à rallonge.
