Le 30e Salon international de l’édition et du livre (SIEL) à Rabat a accueilli l’un de ses rendez-vous les plus marquants : la remise du onzième Prix national de la lecture organisé par le Réseau de la lecture au Maroc. Un événement qui a mis en lumière la passion des jeunes lecteurs et l’engagement des clubs à promouvoir la culture du livre. Plus de 5.600 jeunes lecteurs et lectrices, venus de différentes régions du Royaume, ont participé à cette édition, témoignant de l'ampleur et de la vitalité que connaît cet événement depuis sa création il y a plus d’une décennie. «Nos jeunes ne cessent de nous émerveiller par l’ampleur de leur engagement, le temps qu’ils consacrent et la conscience qu’ils manifestent au service du savoir et de la parole écrite», a souligné Rachida Roky, présidente du Réseau de la lecture au Maroc, dans son discours d’ouverture.
La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités du monde culturel et éducatif ainsi que des familles et des éducateurs venus accompagner les jeunes candidats.
Cette année, la cause palestinienne a résonné de manière singulière parmi les jeunes lecteurs : nombre d’entre eux ont choisi de lire des œuvres palestiniennes, signe de leur attachement profond aux valeurs de liberté et de dignité. «La lecture est un acte de conscience, et l’intellectuel authentique ne saurait demeurer silencieux face à l’injustice», a rappelé Rachida Roky, réaffirmant la solidarité indéfectible du Réseau envers la cause palestinienne.
L’écrivain Abdelmajid Sebbata, représentant du jury, a salué la qualité remarquable des candidatures soulignant les critères d’évaluation retenus : le nombre et la diversité des livres lus, la qualité de l’expression orale des candidats et leur capacité d’analyse critique. «La lecture est la mère de tous les arts», a déclaré Abdelmajid Sebbata, ajoutant que la diversité des genres et des langues lues, ainsi que la rigueur intellectuelle des candidats, ont souvent rendu les délibérations particulièrement difficiles.
L'essor des clubs de lecture, notamment en milieu rural, a également été mis à l’honneur. Le Prix du «Meilleur Club de lecture» a récompensé leur rôle essentiel dans la promotion de la lecture au sein des établissements scolaires et des structures sociales. Ces clubs deviennent, selon Rachida Roky, «un véritable moteur de construction intellectuelle, émotionnelle et sociale».
Le Réseau de la Lecture au Maroc a exprimé sa gratitude envers ses partenaires, notamment le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, ainsi que la Fondation Kalimat des Émirats, qui a enrichi la compétition par un don généreux de livres.
Bien plus qu’une cérémonie festive, cet événement s’inscrit dans un processus continu visant à faire de la lecture un levier majeur de changement culturel et sociétal. «L’édification de l’homme commence par la parole et croît par le savoir», a conclu Rachida Roky, appelant à poursuivre cet effort collectif pour ancrer durablement la culture de la lecture dans la société marocaine.
La cérémonie s’est déroulée en présence de nombreuses personnalités du monde culturel et éducatif ainsi que des familles et des éducateurs venus accompagner les jeunes candidats.
Cette année, la cause palestinienne a résonné de manière singulière parmi les jeunes lecteurs : nombre d’entre eux ont choisi de lire des œuvres palestiniennes, signe de leur attachement profond aux valeurs de liberté et de dignité. «La lecture est un acte de conscience, et l’intellectuel authentique ne saurait demeurer silencieux face à l’injustice», a rappelé Rachida Roky, réaffirmant la solidarité indéfectible du Réseau envers la cause palestinienne.
L’écrivain Abdelmajid Sebbata, représentant du jury, a salué la qualité remarquable des candidatures soulignant les critères d’évaluation retenus : le nombre et la diversité des livres lus, la qualité de l’expression orale des candidats et leur capacité d’analyse critique. «La lecture est la mère de tous les arts», a déclaré Abdelmajid Sebbata, ajoutant que la diversité des genres et des langues lues, ainsi que la rigueur intellectuelle des candidats, ont souvent rendu les délibérations particulièrement difficiles.
L'essor des clubs de lecture, notamment en milieu rural, a également été mis à l’honneur. Le Prix du «Meilleur Club de lecture» a récompensé leur rôle essentiel dans la promotion de la lecture au sein des établissements scolaires et des structures sociales. Ces clubs deviennent, selon Rachida Roky, «un véritable moteur de construction intellectuelle, émotionnelle et sociale».
Le Réseau de la Lecture au Maroc a exprimé sa gratitude envers ses partenaires, notamment le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication, le ministère de l’Éducation nationale, du préscolaire et des sports, ainsi que la Fondation Kalimat des Émirats, qui a enrichi la compétition par un don généreux de livres.
Bien plus qu’une cérémonie festive, cet événement s’inscrit dans un processus continu visant à faire de la lecture un levier majeur de changement culturel et sociétal. «L’édification de l’homme commence par la parole et croît par le savoir», a conclu Rachida Roky, appelant à poursuivre cet effort collectif pour ancrer durablement la culture de la lecture dans la société marocaine.
Lauréats du 11e Prix national de la lecture et du meilleur club de lecture
Catégorie primaire :
• Yassir Allaoui (école Al-Kindi à Errachidia).
• Ferdaous Jaafar (école Talehianet à Khénifra).
• Tarek Echaref (école Mehdi Ben Toumart à Taza).
• Aya Hamdoun (école Al Irchad à Tanger).
Catégorie collège :
• Mohamed Benchaoued (collège Tagna à Guelmim).
• Ferdaous Rami (collège Salaheddine Al-Ayoubi à Mohammedia).
• Yassir Allaoui (école Al-Kindi à Errachidia).
• Ferdaous Jaafar (école Talehianet à Khénifra).
• Tarek Echaref (école Mehdi Ben Toumart à Taza).
• Aya Hamdoun (école Al Irchad à Tanger).
Catégorie collège :
• Mohamed Benchaoued (collège Tagna à Guelmim).
• Ferdaous Rami (collège Salaheddine Al-Ayoubi à Mohammedia).
Catégorie lycée :
• Rim Chamanti Al-Hawari (lycée Moulay Idriss à Fès).
• Hind Deriassi (lycée Charif Al Idrissi à Ben Slimane).
Catégorie université :
• Ferdaous Ben Yacoub (Université Mohammed VI Polytechnique – Faculté de gouvernance à Rabat).
• Imrane Loukilia (Centre des classes préparatoires aux grandes écoles du lycée Mohammed VI d’Excellence à Benguérir).
Clubs de lecture :
• Club Al Waha de l’Institut Wahat Al Ilm, Skhirate-Témara, encadré par Fouzia Anjar.
• Club de lecture et de créativité de l’école Al Mokhtar Soussi, Laâyoune, encadré par Fatima Laafou.
• Club de lecture du collège Ibrahim Erroudani, Médiouna, encadré par Ayoub Tassi.
• Club de lecture du nouveau lycée Taoujdate, El Hajeb, encadré par Fouad Zariouh.
• Club de lecture du lycée qualifiant Moulay Idriss, Fès, encadré par Abderrahim Aazem.
• Club de lecture Attamayoz de Dar Taliba Raidate, Kénitra, encadré par Samira Ait Bella.