La capitale vit depuis mercredi 19 novembre au rythme de Visa For Music, dont la 12ᵉ édition s’est ouverte au Théâtre National Mohammed V dans une ambiance à la fois festive et solennelle. Porté par le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’événement a démarré par une parade reliant le Musée d’art moderne et contemporain au théâtre, transformant le centre-ville en une vaste scène musicale ouverte. La soirée d’ouverture a rassemblé artistes, professionnels, invités internationaux et passionnés de musique venus célébrer un rendez-vous devenu incontournable sur le continent africain et au Moyen-Orient. Entre énergie gnaouie et rythmes ouest-africains, la première soirée a d’emblée posé le ton d’une édition placée sous le signe du métissage, de la rencontre et de la création.
Des hommages ont également été rendus à trois figures majeures du paysage musical africain : le chanteur guinéen Sékouba Diabaté «Bambino», le musicien et rappeur sénégalais Didier Awadi et le producteur marocain Moulay Ahmed Alaoui, rappelant que Visa For Music n’est pas seulement une vitrine artistique, mais aussi un espace de mémoire, de transmission et de valorisation des scènes émergentes. L’esprit de cette édition se dessine clairement autour d’une ambition affirmée : renforcer les collaborations Sud-Sud et offrir une plateforme aux artistes qui façonnent les musiques actuelles du continent et de ses diasporas.
Des hommages ont également été rendus à trois figures majeures du paysage musical africain : le chanteur guinéen Sékouba Diabaté «Bambino», le musicien et rappeur sénégalais Didier Awadi et le producteur marocain Moulay Ahmed Alaoui, rappelant que Visa For Music n’est pas seulement une vitrine artistique, mais aussi un espace de mémoire, de transmission et de valorisation des scènes émergentes. L’esprit de cette édition se dessine clairement autour d’une ambition affirmée : renforcer les collaborations Sud-Sud et offrir une plateforme aux artistes qui façonnent les musiques actuelles du continent et de ses diasporas.
Jeudi en résonance : débats, sessions formatives et scènes en pleine effervescence
La journée du jeudi 20 novembre a marqué l’entrée véritable du festival dans sa dynamique professionnelle et créative. Dès le matin, ateliers, conférences et master class se sont enchaînés autour de thématiques allant de la création numérique et de la musique interactive dans le jeu vidéo aux questions de patrimoine musical, de droits culturels, de sport et musique ou encore de marketing artistique. Plusieurs sessions techniques ont également permis d’explorer les enjeux de la régie son et lumière, de la scénographie live et du pitch de projets musicaux, confirmant l’importance croissante de la formation dans les industries culturelles et créatives.
Les side events ont attiré un public spécialisé, notamment autour de l’industrie musicale espagnole, présentée comme un voisin ouvert aux collaborations, ainsi que lors de la session Festival Futures consacrée aux modèles innovants, aux échanges Sud-Sud et à la circulation des artistes.
Les side events ont attiré un public spécialisé, notamment autour de l’industrie musicale espagnole, présentée comme un voisin ouvert aux collaborations, ainsi que lors de la session Festival Futures consacrée aux modèles innovants, aux échanges Sud-Sud et à la circulation des artistes.
Vendredi : le festival bat son plein avec intensité
Ce vendredi, Visa For Music entre dans sa phase centrale avec une journée dense en rencontres professionnelles. Des débats porteront sur l’évolution des scènes lusophones africaines, en écho au focus consacré aux pays célébrant cinquante ans d’indépendance, tandis que d’autres tables rondes aborderont les modèles économiques liés aux droits musicaux, un enjeu essentiel à l’heure où les artistes naviguent entre plateformes numériques, circuits live et nouvelles formes de diffusion.
Des ateliers techniques permettront de s’initier aux innovations de la scène contemporaine, qu’il s’agisse de production musicale interactive pour le jeu vidéo, de présence scénique, de travail vocal ou encore de régie son appliquée au live. Ces sessions devraient attirer un large public de professionnels, confirmant le rôle de Visa For Music comme espace de formation, de mise en réseau et de montée en compétences.
Des ateliers techniques permettront de s’initier aux innovations de la scène contemporaine, qu’il s’agisse de production musicale interactive pour le jeu vidéo, de présence scénique, de travail vocal ou encore de régie son appliquée au live. Ces sessions devraient attirer un large public de professionnels, confirmant le rôle de Visa For Music comme espace de formation, de mise en réseau et de montée en compétences.
Ce soir : trois scènes, trois univers
La programmation de ce soir promet une nouvelle immersion dans la diversité afro-arabe et diasporique. Au Théâtre Mohammed V, la formation franco-syrienne Sarāb ouvrira les showcases avec un voyage musical mêlant jazz, rock et poésie arabe contemporaine, suivie par la voix cap-verdienne de Maura Delgado, puis par la présence magnétique de Zolani Mahola and The Feminine Force, qui portera une fusion engagée aux influences soul et afro-folk.
Les autres scènes proposeront un large éventail esthétique, du hip-hop marocain de 21Tach aux rythmes mandingues de Queen Rima, en passant par les univers hybrides de Sami Galbi, Telem Uncommon Sounds, Jamila and The Other Heroes ou encore Mawdnoé. Chaque projet revendique la volonté de repousser les frontières artistiques et de réinventer la scène musicale afro-arabe contemporaine.
Les autres scènes proposeront un large éventail esthétique, du hip-hop marocain de 21Tach aux rythmes mandingues de Queen Rima, en passant par les univers hybrides de Sami Galbi, Telem Uncommon Sounds, Jamila and The Other Heroes ou encore Mawdnoé. Chaque projet revendique la volonté de repousser les frontières artistiques et de réinventer la scène musicale afro-arabe contemporaine.
Un festival où se dessine le futur musical
Visa For Music poursuit ainsi sa mission de carrefour culturel et de catalyseur de talents, mais aussi de lieu de réflexion sur les trajectoires futures des musiques africaines, moyen-orientales et diasporiques. À en juger par l’énergie de ces premières journées, la capitale n’a pas fini de vibrer et le public continue d’investir les scènes avec passion.
Programme du samedi 22 novembre
Le samedi s’annonce comme une journée où la création, la réflexion et la scène se rejoindront une dernière fois pour clôturer cette édition. Au Fab Lab, un atelier sera consacré à la composition assistée par l’intelligence artificielle, tandis que le Théâtre Mohammed V vibrera au rythme du Ballet national Djoliba, du groupe martiniquais FCTP Ethnick’97, des Tambours Sacrés et du Gadiembé Maloya venus de La Réunion.
Le soir, les scènes reprendront vie avec Tabanka Djaz, Selma Uamusse et Kin’Gongolo Kiniata au Théâtre Mohammed V, tandis que la Renaissance accueillera Daby Touré, Saad Tiouly puis Diese Mbangue. Sur la scène Bahnini, la soirée se poursuivra avec TTGS, Omar and The Eastern Power, Anymá Ora puis Lotfi E.
Les conférences du samedi proposeront une réflexion sur la musique à l’ère digitale ainsi qu’une discussion autour des résidences et dialogues artistiques, en parallèle d’une master class dédiée aux parcours de création. La nuit électro s’ouvrira ensuite sur Elements of Baraka, se prolongera avec Saladeduchef et se clôturera avec Tobi Peter pour les dernières vibrations nocturnes de cette édition.
Le soir, les scènes reprendront vie avec Tabanka Djaz, Selma Uamusse et Kin’Gongolo Kiniata au Théâtre Mohammed V, tandis que la Renaissance accueillera Daby Touré, Saad Tiouly puis Diese Mbangue. Sur la scène Bahnini, la soirée se poursuivra avec TTGS, Omar and The Eastern Power, Anymá Ora puis Lotfi E.
Les conférences du samedi proposeront une réflexion sur la musique à l’ère digitale ainsi qu’une discussion autour des résidences et dialogues artistiques, en parallèle d’une master class dédiée aux parcours de création. La nuit électro s’ouvrira ensuite sur Elements of Baraka, se prolongera avec Saladeduchef et se clôturera avec Tobi Peter pour les dernières vibrations nocturnes de cette édition.
