Dans la présentation de son œuvre, Youssef Chihab souligne «le dévouement inconditionnel et constant d’un Sultan bâtisseur pour la prospérité d’un Royaume, certes dépourvu de ressources naturelles, mais doté d’un peuple riche de sa diversité unifiée, de ses valeurs universelles et de son lien indéfectible avec son Roi». Année après année, poursuit l’auteur, le Royaume a changé de visage en alliant harmonieusement ses précieuses traditions à sa quête incessante de progrès et de modernité.
Ce livre est loin d’être un bilan exhaustif de règne, «il en est pourtant un indice précieux qui émane d’un sentiment citoyen de reconnaissance», estime de son côté Ahmed Toufiq, ministre des Habous et des affaires islamiques, dans la préface. De l’avis de M. Toufiq, «le substrat du bilan réel, matériel et culturel de ce règne est fait d’attachement et d’abnégation qu’il faut étayer par des données sûres et qu’il est toujours utile de rappeler aux gens». Sur ce registre, il évoque «la légitimité du pouvoir marocain» comme un aspect fondamental du régime monarchique, soulignant que les obligations du Commandeur des croyants consistent à protéger la religion et la vie des gens, garantir l’ordre public, la dignité et les moyens de subsistance de la population. Les chantiers et les réalisations, fait-il observer, mettent en exergue l’œuvre «d’un Souverain qui s’est investi intensément dans une histoire d’amour pour son pays».Le livre «Le Sultan bâtisseur : un quart de siècle de chantiers et de dévouement» se décline en huit thématiques révélatrices des chantiers initiés dans les divers domaines par Sa Majesté le Roi. Il s’agit de «Démocratie en marche continue», «Consolidation de l’unité nationale dans un pluralisme cohérent», «Rééquilibrage social : un chantier majeur de règne», «Croissance économique au service du bien-être des citoyens», «Infrastructures de transport aux normes internationales pour un Maroc connecté», «Infrastructures de base qualifiées pour les agglomérations de demain», «Garantie d’un avenir meilleur» et «Consolidation de l’identité nationale».
Youssef Chihab est docteur en sociologie politique et politique comparée à l’Institut des sciences sociales du politique à l’Université Paris Ouest Nanterre.