«Je suis, comme on dit, un homme à chiens.» C’est par cette confidence qu’Yves Saint Laurent résumait une passion qui l’a accompagné toute sa vie. Le Musée Yves Saint Laurent Marrakech lui rend hommage à travers Yves Saint Laurent et ses chiens, une exposition sensible et érudite, conçue par Martin Bethenod, qui retrace pour la première fois la relation fusionnelle entre le couturier et ses compagnons à quatre pattes. Loin d’être de simples animaux de compagnie, ses chiens ont été des figures tutélaires, des muses silencieuses et des icônes à part entière, dont la présence a infusé son univers personnel et son œuvre révolutionnaire.
À travers des documents d’archives, des photographies et des dessins, le public découvre comment ces compagnons fidèles ont partagé l’intimité du créateur, apaisé ses angoisses et inspiré la fantaisie de son processus créatif.
Cette exploration se poursuit à travers des œuvres d’art majeures. Les célèbres cartes de vœux «Love», illustrées par les Moujik, dialoguent ici avec les portraits réalisés par les plus grands artistes : Andy Warhol immortalise Moujik II en 1986, tandis que David Hockney dresse le portrait de Moujik IV. Des photographies signées Horst P. Horst, Pierre et Alexandra Boulat ou encore Bettina Rheims viennent compléter cet ensemble exceptionnel, illustrant la manière dont l’image du chien est devenue indissociable du mythe Yves Saint Laurent.
Le compagnon et la muse, une relecture intime
De son enfance en Algérie jusqu’à l’effervescence de sa maison de couture parisienne, les chiens sont les témoins privilégiés de la vie d’Yves Saint Laurent. L’exposition met en lumière des figures canines devenues légendaires : les extravagants chihuahuas nommés Hazel, qui incarnent l’esprit du glamour, et bien sûr les quatre bouledogues français baptisés Moujik, qui se sont succédé comme une véritable dynastie.À travers des documents d’archives, des photographies et des dessins, le public découvre comment ces compagnons fidèles ont partagé l’intimité du créateur, apaisé ses angoisses et inspiré la fantaisie de son processus créatif.
Entre glamour, transgression et histoire de l’art
Plus que de simples compagnons, les chiens d’Yves Saint Laurent ont été des symboles. L’exposition révèle comment le chihuahua, loin d’être un animal anecdotique, s’inscrit dans une culture populaire de l’ambiguïté et de la transgression. Il est le chien de Marlene Dietrich, qui inspira le premier smoking, mais aussi celui de Coccinelle, première vedette transgenre française, ou de l’icône hollywoodienne Jayne Mansfield.Cette exploration se poursuit à travers des œuvres d’art majeures. Les célèbres cartes de vœux «Love», illustrées par les Moujik, dialoguent ici avec les portraits réalisés par les plus grands artistes : Andy Warhol immortalise Moujik II en 1986, tandis que David Hockney dresse le portrait de Moujik IV. Des photographies signées Horst P. Horst, Pierre et Alexandra Boulat ou encore Bettina Rheims viennent compléter cet ensemble exceptionnel, illustrant la manière dont l’image du chien est devenue indissociable du mythe Yves Saint Laurent.
