Paru aux éditions Gallimard, Collection Blanche, le roman relate l'histoire captivante d'Anir, un garçon de dix ans vivant dans le sud du Maroc, qui aime écouter les histoires de son grand-père, en particulier celles évoquant le Rucher du Saint - le plus ancien rucher collectif du monde - perché sur un flanc de montagne du Haut-Atlas. Tandis que le garçon grandit en apprenant à s'occuper des abeilles, sa mère et son grand-père lui cachent un lourd secret.
>> Lire aussi : Zineb Mekouar, finaliste du Goncourt du premier roman avec «La poule et son cumin»
"Ce roman se déroule dans un endroit assez sublime au Maroc, à une heure d'Agadir, qui s'appelle le Rucher d'Inzerki, qui est un lieu réel", confie Zineb Mekouar à la MAP, en marge de la présentation de son roman à la librairie Gallimard, au cœur de Paris.
"Le Rucher d'Inzerki est un véritable joyau du patrimoine amazigh berbère. J'y suis allée par hasard et c'est complètement envoûtant. Là-bas, perdure un savoir-faire ancestral de la culture amazigh, notamment dans l'art de s'occuper des abeilles, transmis de génération en génération", affirme-t-elle. Et d'ajouter : "Malheureusement, cet endroit est en train de s'assécher en raison du manque d'eau, entraînant la disparition progressive des abeilles. J'ai voulu alors mettre en lumière cette problématique à travers le regard d'un petit garçon, Anir, qui apprend beaucoup de choses avec son grand père, 'Jeddi' dans le roman".
L'auteure relève, en outre, que son livre se présente comme "une fable écologique" de conte, abordant à la fois le thème de l'amour maternel meurtri et celui de la terre asséchée. "Il explore comment malgré les difficultés, une terre assoiffée et une mère meurtrie parviennent à nourrir encore leurs enfants. À travers ses lignes, j'aborde également la réalité de l'exode rural, témoignant des défis auxquels font face les populations des campagnes", souligne-t-elle .
Quant à ses projets futurs, Zineb Mekouar a déjà un troisième roman en tête. "L’idée c’est de continuer à écrire", confie-t-elle, faisant observer que "la littérature permet, sans juger, de mettre en lumière des aspects importants de notre époque". S'agissant de ses sources d'inspirations, la jeune écrivaine affirme que le Maroc demeure une source d'inspiration constante pour elle, étant le pays de son enfance.
"Mes deux livres, "La poule et son cumin" et "Souviens-toi des abeilles", se déroulent d'ailleurs au Maroc. Même si un jour j'écris un livre qui ne se situe pas au Maroc, mon écriture restera indéniablement imprégnée de mes souvenirs d'enfance, du soleil et de la chaleur marocaine. c'est quelque chose qui est dans mon ADN et donc dans mon écriture", dit-elle.
Zineb Mekouar est née à Casablanca en 1991. Elle vit à Paris depuis 2009. Son premier roman, "La poule et son cumin", (JC Lattès, 2022), a fait partie des finalistes du Goncourt du premier roman 2022 et figuré sur la liste des "coups de cœur de l’été 2022" de l’Académie Goncourt.
>> Lire aussi : Zineb Mekouar, finaliste du Goncourt du premier roman avec «La poule et son cumin»
"Ce roman se déroule dans un endroit assez sublime au Maroc, à une heure d'Agadir, qui s'appelle le Rucher d'Inzerki, qui est un lieu réel", confie Zineb Mekouar à la MAP, en marge de la présentation de son roman à la librairie Gallimard, au cœur de Paris.
"Le Rucher d'Inzerki est un véritable joyau du patrimoine amazigh berbère. J'y suis allée par hasard et c'est complètement envoûtant. Là-bas, perdure un savoir-faire ancestral de la culture amazigh, notamment dans l'art de s'occuper des abeilles, transmis de génération en génération", affirme-t-elle. Et d'ajouter : "Malheureusement, cet endroit est en train de s'assécher en raison du manque d'eau, entraînant la disparition progressive des abeilles. J'ai voulu alors mettre en lumière cette problématique à travers le regard d'un petit garçon, Anir, qui apprend beaucoup de choses avec son grand père, 'Jeddi' dans le roman".
L'auteure relève, en outre, que son livre se présente comme "une fable écologique" de conte, abordant à la fois le thème de l'amour maternel meurtri et celui de la terre asséchée. "Il explore comment malgré les difficultés, une terre assoiffée et une mère meurtrie parviennent à nourrir encore leurs enfants. À travers ses lignes, j'aborde également la réalité de l'exode rural, témoignant des défis auxquels font face les populations des campagnes", souligne-t-elle .
Quant à ses projets futurs, Zineb Mekouar a déjà un troisième roman en tête. "L’idée c’est de continuer à écrire", confie-t-elle, faisant observer que "la littérature permet, sans juger, de mettre en lumière des aspects importants de notre époque". S'agissant de ses sources d'inspirations, la jeune écrivaine affirme que le Maroc demeure une source d'inspiration constante pour elle, étant le pays de son enfance.
"Mes deux livres, "La poule et son cumin" et "Souviens-toi des abeilles", se déroulent d'ailleurs au Maroc. Même si un jour j'écris un livre qui ne se situe pas au Maroc, mon écriture restera indéniablement imprégnée de mes souvenirs d'enfance, du soleil et de la chaleur marocaine. c'est quelque chose qui est dans mon ADN et donc dans mon écriture", dit-elle.
Zineb Mekouar est née à Casablanca en 1991. Elle vit à Paris depuis 2009. Son premier roman, "La poule et son cumin", (JC Lattès, 2022), a fait partie des finalistes du Goncourt du premier roman 2022 et figuré sur la liste des "coups de cœur de l’été 2022" de l’Académie Goncourt.