A l'occasion de l'édition 2024 de son forum KNext à Rabat, l'entreprise russe spécialisée dans les logiciels antivirus, Kaspersky, a tiré l'alarme concernant la prolifération des cybermenaces au Maroc.
L'une des annonces les plus marquantes de l'événement a concerné les données sur les cyberattaques partagées par Kaspersky. Selon les chiffres du 1er semestre 2024, 40,39 % des ordinateurs ICS (systèmes de contrôle industriel) au Maroc ont été attaqués par des logiciels malveillants depuis le début de l’année. Ce chiffre, issu du centre ICS CERT de Kaspersky, démontre l’urgence pour les entreprises de revoir leur stratégie de cybersécurité.
Kaspersky démontre également que 50% des fichiers malveillants détectés imitent des logiciels légitimes, notamment Microsoft Word, ce qui illustre la sophistication croissante des cyberattaques. Un tiers des utilisateurs marocains analysés ont été victimes d’attaques par des fichiers Excel, Outlook ou Word contrefaits ou non mis à jour, une tendance préoccupante pour la cybersécurité des entreprises.
Le rapport semestriel de Kaspersky révèle en outre une inversion notable dans les types d'attaques au Maroc. Alors qu’en 2023, les ransomwares représentaient une menace prédominante, les chevaux de Troie ont pris le dessus en 2024, constituant la majorité des logiciels malveillants ciblant les entreprises marocaines.
Les experts ont également mis en lumière les autres types de menaces ayant affecté le marché marocain. Parmi celles-ci, les attaques de phishing continuent de poser un risque majeur, avec des imitations de plateformes bancaires et de portails d'entreprise, encourageant les victimes à divulguer leurs informations confidentielles.
Les experts de Kaspersky ont enfin insisté sur la nécessité pour les entreprises marocaines, en particulier les PME, de renforcer leur cyber-résilience. Ils ont rappelé que des solutions de cybersécurité adaptées, des protocoles de mise à jour réguliers, et des campagnes de sensibilisation auprès des collaborateurs constituent désormais autant d’éléments cruciaux qui permettent de lutter efficacement contre ces menaces qui sont en constante évolution.
L'une des annonces les plus marquantes de l'événement a concerné les données sur les cyberattaques partagées par Kaspersky. Selon les chiffres du 1er semestre 2024, 40,39 % des ordinateurs ICS (systèmes de contrôle industriel) au Maroc ont été attaqués par des logiciels malveillants depuis le début de l’année. Ce chiffre, issu du centre ICS CERT de Kaspersky, démontre l’urgence pour les entreprises de revoir leur stratégie de cybersécurité.
Kaspersky démontre également que 50% des fichiers malveillants détectés imitent des logiciels légitimes, notamment Microsoft Word, ce qui illustre la sophistication croissante des cyberattaques. Un tiers des utilisateurs marocains analysés ont été victimes d’attaques par des fichiers Excel, Outlook ou Word contrefaits ou non mis à jour, une tendance préoccupante pour la cybersécurité des entreprises.
Le rapport semestriel de Kaspersky révèle en outre une inversion notable dans les types d'attaques au Maroc. Alors qu’en 2023, les ransomwares représentaient une menace prédominante, les chevaux de Troie ont pris le dessus en 2024, constituant la majorité des logiciels malveillants ciblant les entreprises marocaines.
Les experts ont également mis en lumière les autres types de menaces ayant affecté le marché marocain. Parmi celles-ci, les attaques de phishing continuent de poser un risque majeur, avec des imitations de plateformes bancaires et de portails d'entreprise, encourageant les victimes à divulguer leurs informations confidentielles.
Les experts de Kaspersky ont enfin insisté sur la nécessité pour les entreprises marocaines, en particulier les PME, de renforcer leur cyber-résilience. Ils ont rappelé que des solutions de cybersécurité adaptées, des protocoles de mise à jour réguliers, et des campagnes de sensibilisation auprès des collaborateurs constituent désormais autant d’éléments cruciaux qui permettent de lutter efficacement contre ces menaces qui sont en constante évolution.