Dans le prolongement des Hautes Instructions de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, énoncées lors du Conseil des ministres du 12 mai 2025, le ministre de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts, Ahmed El Bouari, a présenté, ce jeudi en Conseil de gouvernement, les détails d’un programme stratégique de soutien aux éleveurs et de reconstitution durable du cheptel national.
Ce plan intervient dans un contexte marqué par une amélioration notable des conditions climatiques, notamment grâce aux dernières précipitations, mais aussi par la nécessité de réparer les séquelles de plusieurs années de sécheresse. Il vise à transformer cette conjoncture favorable en levier structurel de relance de l’élevage, tout en consolidant les équilibres économiques et sociaux dans le monde rural.
Le ministre a souligné que, conformément aux Orientations Royales, la réussite du programme devra répondre à des critères objectifs et professionnels, sous la supervision directe de commissions locales dirigées par les autorités territoriales. Une circulaire interministérielle clarifiera prochainement les rôles et responsabilités de l’ensemble des parties prenantes.
1. Rééchelonnement des dettes des éleveurs
Une enveloppe de 700 millions de dirhams sera mobilisée pour alléger le fardeau des dettes pesant sur environ 50 000 éleveurs :
Le gouvernement subventionnera :
3. Identification et préservation des femelles reproductrices
Le programme prévoit le marquage de plus de 8 millions de brebis et chèvres reproductrices d’ici mai 2026 pour prévenir leur abattage. En complément, les éleveurs recevront un appui direct de 400 dirhams par tête non abattue.
4. Campagne sanitaire préventive à grande échelle
Une campagne de traitement et de prévention ciblera 17 millions de têtes contre les maladies aggravées par la sécheresse. Budget alloué : 150 millions de dirhams.
5. Appui technique et amélioration génétique
Ce pilier porte sur la création de plateformes de reproduction assistée (insémination artificielle), ainsi qu’un accompagnement technique personnalisé. Budget prévu : 50 millions de dirhams.
À l’horizon de fin 2025, l’ensemble de ces mesures mobilisera environ 3 milliards de dirhams. À cela s’ajouteront 3,2 milliards de dirhams en 2026, dédiés au soutien direct aux éleveurs engagés dans la préservation des femelles reproductrices, condition essentielle à la reconstitution durable du cheptel national.
Ce programme, qui intervient à un moment charnière pour le secteur de l’élevage, illustre la volonté du Maroc de placer le monde rural au cœur de ses priorités nationales. Il s’inscrit dans la continuité des stratégies royales de développement humain et de justice territoriale, avec un objectif clair : renforcer la souveraineté alimentaire du pays tout en protégeant les moyens de subsistance de milliers de familles rurales.
Ce plan intervient dans un contexte marqué par une amélioration notable des conditions climatiques, notamment grâce aux dernières précipitations, mais aussi par la nécessité de réparer les séquelles de plusieurs années de sécheresse. Il vise à transformer cette conjoncture favorable en levier structurel de relance de l’élevage, tout en consolidant les équilibres économiques et sociaux dans le monde rural.
Le ministre a souligné que, conformément aux Orientations Royales, la réussite du programme devra répondre à des critères objectifs et professionnels, sous la supervision directe de commissions locales dirigées par les autorités territoriales. Une circulaire interministérielle clarifiera prochainement les rôles et responsabilités de l’ensemble des parties prenantes.
Cinq axes pour restructurer le secteur de l’élevage
Le programme s’articule autour de cinq piliers majeurs destinés à répondre aux besoins immédiats des éleveurs tout en préparant un avenir durable pour le cheptel national :1. Rééchelonnement des dettes des éleveurs
Une enveloppe de 700 millions de dirhams sera mobilisée pour alléger le fardeau des dettes pesant sur environ 50 000 éleveurs :
- Annulation de 50 % du capital et des intérêts pour les dettes inférieures à 100 000 dirhams, ciblant les petits éleveurs (75 % des bénéficiaires).
- Annulation de 25 % pour les dettes comprises entre 100 000 et 200 000 dirhams (11 % des bénéficiaires).
- Rééchelonnement des créances supérieures à 200 000 dirhams, avec exonération des pénalités de retard.
Le gouvernement subventionnera :
- 7 millions de quintaux de blé orge, ramenant le prix de vente à 1,5 dirham/kg.
- 7 millions de quintaux d’aliments composés pour ovins et caprins, à 2 dirhams/kg.
3. Identification et préservation des femelles reproductrices
Le programme prévoit le marquage de plus de 8 millions de brebis et chèvres reproductrices d’ici mai 2026 pour prévenir leur abattage. En complément, les éleveurs recevront un appui direct de 400 dirhams par tête non abattue.
4. Campagne sanitaire préventive à grande échelle
Une campagne de traitement et de prévention ciblera 17 millions de têtes contre les maladies aggravées par la sécheresse. Budget alloué : 150 millions de dirhams.
5. Appui technique et amélioration génétique
Ce pilier porte sur la création de plateformes de reproduction assistée (insémination artificielle), ainsi qu’un accompagnement technique personnalisé. Budget prévu : 50 millions de dirhams.
À l’horizon de fin 2025, l’ensemble de ces mesures mobilisera environ 3 milliards de dirhams. À cela s’ajouteront 3,2 milliards de dirhams en 2026, dédiés au soutien direct aux éleveurs engagés dans la préservation des femelles reproductrices, condition essentielle à la reconstitution durable du cheptel national.
Ce programme, qui intervient à un moment charnière pour le secteur de l’élevage, illustre la volonté du Maroc de placer le monde rural au cœur de ses priorités nationales. Il s’inscrit dans la continuité des stratégies royales de développement humain et de justice territoriale, avec un objectif clair : renforcer la souveraineté alimentaire du pays tout en protégeant les moyens de subsistance de milliers de familles rurales.
