Le Rapport «The World Crypto Rankings 2025» vient d’être publié par Bybit en partenariat avec DL Research. Cette étude s’appuie sur 28 indicateurs et 92 points de données pour analyser la manière dont les crypto-actifs s’intègrent progressivement dans la vie quotidienne à travers le monde. L’étude évalue l’adoption selon quatre piliers : le taux de pénétration des utilisateurs, l’usage transactionnel, le niveau de préparation institutionnelle, notamment en matière d’environnement juridique, et la pénétration culturelle, qui mesure l’intérêt du public, l’éducation et la visibilité numérique. Portées par des cadres réglementaires complets et évolutifs, une acceptation institutionnelle croissante et des écosystèmes innovants, les économies développées se distinguent nettement à l’échelle mondiale. Le classement est ainsi dominé par Singapour (1er), suivi des États-Unis (2e), de la Lituanie (3e), de la Suisse (4e) et des Émirats arabes unis (5e).
Le Rapport souligne que la région ne suit pas un modèle homogène d’adoption, mais se structure autour de profils très contrastés. Les crypto-actifs y remplissent des fonctions différentes selon les contextes économiques et institutionnels. Dans les pays du Golfe, ils constituent principalement un outil d’innovation, d’investissement et de diversification financière. En revanche, en Afrique du Nord et dans certaines parties du Levant, l’adoption est largement informelle et répond davantage à des besoins de contournement de l’inflation, des contrôles des capitaux et de l’accès limité aux services bancaires traditionnels. Cette dynamique est essentiellement tirée par les usages, malgré des cadres réglementaires restrictifs et l’absence de politiques publiques structurantes. Dans ce paysage régional, les Émirats arabes unis dominent largement le classement, portés par un cadre réglementaire avancé, une intégration institutionnelle poussée et une activité soutenue sur les marchés crypto formels. Le Maroc, à l’inverse, se caractérise par des performances élevées sur l’usage, mais un cadre institutionnel faible.
Le Maroc au 58e rang mondial
Dans ce contexte, le Maroc se classe au 58e rang mondial sur 79 pays fortement intégrés dans l’écosystème des crypto-actifs. Cette position traduit une adoption réelle, mais incomplète, marquée par un décalage structurel entre les usages observés et le niveau d’encadrement institutionnel. La situation du Maroc s’inscrit dans une région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) caractérisée par de fortes disparités internes.Le Rapport souligne que la région ne suit pas un modèle homogène d’adoption, mais se structure autour de profils très contrastés. Les crypto-actifs y remplissent des fonctions différentes selon les contextes économiques et institutionnels. Dans les pays du Golfe, ils constituent principalement un outil d’innovation, d’investissement et de diversification financière. En revanche, en Afrique du Nord et dans certaines parties du Levant, l’adoption est largement informelle et répond davantage à des besoins de contournement de l’inflation, des contrôles des capitaux et de l’accès limité aux services bancaires traditionnels. Cette dynamique est essentiellement tirée par les usages, malgré des cadres réglementaires restrictifs et l’absence de politiques publiques structurantes. Dans ce paysage régional, les Émirats arabes unis dominent largement le classement, portés par un cadre réglementaire avancé, une intégration institutionnelle poussée et une activité soutenue sur les marchés crypto formels. Le Maroc, à l’inverse, se caractérise par des performances élevées sur l’usage, mais un cadre institutionnel faible.
