Transition énergétique, industrialisation bas carbone, minerais critiques, connectivité numérique. Dans le State of Africa-Europe Report 2025, publié récemment par la Fondation Afrique-Europe, le Royaume du Maroc s’impose, sans effet d’annonce, comme l’un des pays africains les plus étroitement associés aux priorités stratégiques du partenariat Afrique-Europe.
Le rapport situe le pays au croisement des grandes transformations économiques portées par le nouveau paradigme de coopération entre les deux continents. Le document positionne également le Maroc parmi les pays piliers de l’industrie africaine émergente de l’ammoniac vert et des fertilisants bas carbone, aux côtés notamment de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, de la Namibie et de la Mauritanie. Cette industrie, portée par le potentiel en énergies renouvelables et par le développement de nouveaux corridors hydrogène, pourrait atteindre 10 à 12 millions de tonnes de capacité d’ici 2035, selon les prévisions de la Fondation Afrique-Europe.
Pour les auteurs du rapport, cette dynamique répond à des intérêts convergents. Côté africain, elle vise à renforcer la souveraineté alimentaire et à réduire la dépendance aux importations d’engrais. Côté européen, elle permet de sécuriser des chaînes d’approvisionnement stratégiques tout en limitant l’exposition aux chocs des marchés énergétiques. Les gains environnementaux sont aussi mis en avant, avec des réductions d’émissions estimées entre 30 et 40% par rapport aux filières conventionnelles. Le Royaume figure parmi les dix pays africains couverts par les analyses approfondies du programme AfricaMaVal, une initiative UE-Afrique dédiée aux chaînes de valeur des minerais critiques nécessaires aux transitions énergétique et numérique. Le rapport précise que ces pays ont été retenus pour leur potentiel minier, leur environnement réglementaire et leur capacité à accueillir des investissements conformes aux standards environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Rappelons que AfricaMaVal ambitionne d’évaluer une centaine d’opportunités d’investissement responsable sur le continent, dont 30 à 50% pourraient se concrétiser en partenariats euro-africains. Le Maroc s’inscrit ainsi dans une approche privilégiant la structuration de filières industrielles et la création de valeur locale.
Le rapport situe le pays au croisement des grandes transformations économiques portées par le nouveau paradigme de coopération entre les deux continents. Le document positionne également le Maroc parmi les pays piliers de l’industrie africaine émergente de l’ammoniac vert et des fertilisants bas carbone, aux côtés notamment de l’Égypte, de l’Afrique du Sud, de la Namibie et de la Mauritanie. Cette industrie, portée par le potentiel en énergies renouvelables et par le développement de nouveaux corridors hydrogène, pourrait atteindre 10 à 12 millions de tonnes de capacité d’ici 2035, selon les prévisions de la Fondation Afrique-Europe.
Pour les auteurs du rapport, cette dynamique répond à des intérêts convergents. Côté africain, elle vise à renforcer la souveraineté alimentaire et à réduire la dépendance aux importations d’engrais. Côté européen, elle permet de sécuriser des chaînes d’approvisionnement stratégiques tout en limitant l’exposition aux chocs des marchés énergétiques. Les gains environnementaux sont aussi mis en avant, avec des réductions d’émissions estimées entre 30 et 40% par rapport aux filières conventionnelles. Le Royaume figure parmi les dix pays africains couverts par les analyses approfondies du programme AfricaMaVal, une initiative UE-Afrique dédiée aux chaînes de valeur des minerais critiques nécessaires aux transitions énergétique et numérique. Le rapport précise que ces pays ont été retenus pour leur potentiel minier, leur environnement réglementaire et leur capacité à accueillir des investissements conformes aux standards environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). Rappelons que AfricaMaVal ambitionne d’évaluer une centaine d’opportunités d’investissement responsable sur le continent, dont 30 à 50% pourraient se concrétiser en partenariats euro-africains. Le Maroc s’inscrit ainsi dans une approche privilégiant la structuration de filières industrielles et la création de valeur locale.
