L’industrie agroalimentaire au Maroc s’apprête à franchir une nouvelle étape dans son processus de développement. Le département de l’Industrie, en partenariat avec la Fédération nationale de l’agroalimentaire (Finagri), apporte actuellement les dernières retouches à la nouvelle stratégie de développement de ce secteur stratégique pour la souveraineté alimentaire du pays. Cette Feuille de route sera consignée dans un nouveau Contrat-Programme à signer par la profession, l’Industrie, l’Agriculture et les Finances.
La stratégie a été élaborée sur la base d’une grande étude sur le secteur. Celle-ci a porté notamment sur l’évaluation des impacts du Contrat-Programme de la filière arrivé à échéance en 2021 et l’analyse des différentes perspectives de développement de l’écosystème agroalimentaire au Maroc. Selon les premières indiscrétions autour du nouveau cadre contractuel, révélées par Hicham Tounsi, chef de la Division des industries des produits d’origine animale au sein du département de l’Industrie, lors d’un webinaire organisé, le 19 mars par la Chambre britannique de commerce (BritCham), sur le thème «L’agro-industrie : le changement climatique comme moteur d’innovation». La feuille de route en projet a été bâtie autour de plusieurs axes notamment le renforcement de la dynamique des investissements dans le secteur agroalimentaire, un soutien à l’innovation, la production durable à travers la décarbonation des process industriels et le développement du capital humain à travers un plan de formation dédié aux métiers de cette industrie. Hicham Tounsi appelle les opérateurs du secteur à explorer de nouvelles niches pour diversifier leurs activités à l’instar de la biopharmacie et les compléments alimentaires et la transformation des plantes aromatiques et médicinales. Le cadre du ministère juge également tout aussi stratégique pour la profession de renforcer ses approvisionnements en emballages et intrants à l’échelle locale. Deuxième industrie de transformation au Maroc, l’agroalimentaire joue un rôle socio-économique important et déterminant. Le secteur pèse près de 185 milliards de chiffre d’affaires, dont près de 32 milliards à l’export. Il génère une valeur ajoutée de 30 milliards de DH et emploie près de 153.000 personnes soit 22% de l’effectif industriel global.
Rappelons que le Contrat-Programme (2017-2021) du secteur couvrait de nombreuses filières et produits transformés dont les agrumes, les fruits et légumes frais et transformés, les olives, le lait, les viandes, la biscuiterie, la chocolaterie, les confiseries et les pâtes alimentaires et couscous. Pour sa mise en œuvre, un financement de 12 milliards de dirhams sur la période du programme a été mobilisé, dont 10% apportés par le département de l’Industrie à travers le Fonds de développement industriel et de l'investissement et 24% par le département de l’Agriculture. Le secteur privé, de son côté, devait injecter quelque 8 milliards de dirhams d’investissements. Pour atteindre les objectifs ambitieux du Contrat-Programme, plusieurs mesures d’accompagnement ont été mises en œuvre, à leur tête, un appui à la création ou à la mise à niveau des unités de valorisation sous forme d’incitations entre 10 et 30% du coût d’investissement. Les impacts socio-économiques attendus sont importants, soit 41,74 milliards de dirhams de chiffre d’affaires annuel additionnel dont 12,52 milliards à l’export, 13,1 milliards de valeur ajoutée annuelle supplémentaires et la création de près de 39.000 emplois permanents. L’étude d’évaluation en cours de finalisation chez le département de l’Industrie, rendra probablement compte des objectifs atteints à travers le Contrat-Programme arrivé à échéance.
Rappelons que le Contrat-Programme (2017-2021) du secteur couvrait de nombreuses filières et produits transformés dont les agrumes, les fruits et légumes frais et transformés, les olives, le lait, les viandes, la biscuiterie, la chocolaterie, les confiseries et les pâtes alimentaires et couscous. Pour sa mise en œuvre, un financement de 12 milliards de dirhams sur la période du programme a été mobilisé, dont 10% apportés par le département de l’Industrie à travers le Fonds de développement industriel et de l'investissement et 24% par le département de l’Agriculture. Le secteur privé, de son côté, devait injecter quelque 8 milliards de dirhams d’investissements. Pour atteindre les objectifs ambitieux du Contrat-Programme, plusieurs mesures d’accompagnement ont été mises en œuvre, à leur tête, un appui à la création ou à la mise à niveau des unités de valorisation sous forme d’incitations entre 10 et 30% du coût d’investissement. Les impacts socio-économiques attendus sont importants, soit 41,74 milliards de dirhams de chiffre d’affaires annuel additionnel dont 12,52 milliards à l’export, 13,1 milliards de valeur ajoutée annuelle supplémentaires et la création de près de 39.000 emplois permanents. L’étude d’évaluation en cours de finalisation chez le département de l’Industrie, rendra probablement compte des objectifs atteints à travers le Contrat-Programme arrivé à échéance.
