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Aquaculture : une nouvelle feuille de route de développement de la filière en gestation

L’Agence nationale de l’aquaculture entend enclencher une nouvelle phase de développement du secteur aquacole au Maroc. Après plus d’une décennie durant laquelle ont été mis en œuvre des axes de travail prioritaires visant à créer un environnement propice à la montée en puissance de la filière, l’ANDA veut passer à la vitesse supérieure en adoptant une nouvelle stratégie de développement à l’horizon 2030. Celle-ci renfermera de nouvelles orientations, alignées sur le plan Halieutis, pour libérer le plein potentiel de ce secteur aux belles perspectives de croissance.

Selon les données de l’Agence, le secteur compte actuellement plus de 300 projets autorisés pour l’aquaculture, dont près de 200 sont installés ou en cours d’installation.
Selon les données de l’Agence, le secteur compte actuellement plus de 300 projets autorisés pour l’aquaculture, dont près de 200 sont installés ou en cours d’installation.
L’Agence nationale de développement de l’aquaculture (ANDA) se dotera d’une nouvelle stratégie de développement. La Feuille de route en projet couvrira une période de cinq ans (2025-2030) et sera alignée sur les nouvelles orientations de la stratégie Halieutis. L’institution devra charger le 10 septembre prochain un cabinet d’études afin de l’accompagner dans la conception de cette stratégie avec la définition des leviers de sa mise en œuvre.



L’étude devant servir de base à la mise en place de cette feuille de route dressera un état des lieux de la situation actuelle de l’aquaculture au Maroc et identifiera les enjeux et les défis de la filière à l’horizon 2030. Sur la base de ces éléments, le consultant retenu définira les orientations stratégiques de l’ANDA pour la période 2020-2030 avec l’élaboration d’un plan d’action pour sa mise en œuvre. «La consultation devra particulièrement ressortir les leviers de la mise en œuvre de la vision globale de transformation de l’ANDA par le biais, notamment, de la réalisation d’une projection sur les mécanismes organisationnels et les moyens humains à mobiliser. Ce dispositif se traduit par un objectif d’alignement de l’organisation, dans ses composantes centrales et déconcentrées, avec ses orientations stratégiques et opérationnelles à travers l’adoption d’une structure agile et moderne, de même que le renforcement des moyens humains et logistiques indispensables à son bon fonctionnement», détaille l’ANDA.

Et ce n’est pas tout. L’étude identifiera les problèmes organisationnels actuels et ceux susceptibles d’apparaître sur un horizon court-termiste et pouvant empêcher la réalisation des missions et des objectifs stratégiques et opérationnels de l’ANDA, en plus de proposer les options d’évolution optimales pour la transformation organisationnelle de l’Agence avec une estimation des coûts, des délais, des avantages et des opportunités de ces schémas d’évolution.

Rappelons qu’en l’espace de plus d’une décennie, l’ANDA a mis en œuvre des axes de travail prioritaires visant à créer un environnement propice au développement d’une filière aquacole productive et durable. L’objectif étant de répondre aux défis de la sécurité alimentaire mondiale et de contribuer de manière significative à l’émergence d’une économie bleue au Maroc. La concrétisation de ces actions a réussi à susciter un réel attrait pour l’aquaculture dans le Royaume, comme l’atteste l’évolution des projets aquacoles en activité dans le pays.

Dans cette même perspective de consolidation de l’aquaculture comme gisement de croissance du secteur halieutique, les orientations préliminaires de la nouvelle stratégie du secteur positionnent l’ANDA comme l’acteur principal de la montée en puissance et de la pérennisation de l’activité et lui imposent un rythme d’intervention doublement intensif. «Cette stratégie renouvelée (Halieutis) impose à l’ANDA d’élargir ses capacités d’intervention pour conforter la dynamique aquacole à l’œuvre, tout en étendant le spectre de compétences métier et support au niveau central et au sein des représentations régionales», précise l’ANDA.

Le futur plan stratégique de l’Agence viendra donc renforcer les prérequis nécessaires à l’émergence du secteur aquacole, l’ériger au rang des principaux secteurs d’activité économique à l’échelle nationale et consolider les étapes clés de progrès atteintes durant près de treize années de fonctionnement de l’ANDA. Selon les données de l’Agence, le secteur compte actuellement plus de 300 projets autorisés pour l’aquaculture, dont près de 200 sont installés ou en cours d’installation.
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