L’Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale (Acaps) a attribué le marché de l’étude portant sur l’instauration de l’obligation d’assurance Habitation à ARM Consultants. Cette décision, fraîchement annoncée, intervient quelques mois après le lancement de l’appel d’offres y afférent, marquant étape importante dans les efforts de l’Acaps et du secteur des assurances pour renforcer la protection des citoyens contre les risques liés à l’habitation.
Le contexte de cette étude repose sur la nécessité de pallier les lacunes constatées en termes d’assurance habitation au Maroc. Malgré une amélioration significative du secteur de l’habitat ces dernières années, notamment grâce aux programmes d’aide à l’accès à la propriété, et les offres de couverture, l’assurance multirisques habitation demeure faiblement adoptée. Le recours à ce produit reste très limité et se concentre essentiellement sur les biens acquis par financement bancaire. Ce phénomène a été exacerbé par des événements récents, comme le séisme d’Al Haouz, où de nombreuses résidences endommagées n’étaient pas assurées, rendant les propriétaires vulnérables face aux conséquences financières des catastrophes naturelles.
En instaurant une obligation d’assurance, l’Acaps ambitionne de protéger les citoyens, stabiliser le secteur immobilier et renforcer la couverture contre des événements catastrophiques. Cette démarche s’inscrit également dans une dynamique d’harmonisation avec les meilleures pratiques internationales.
Créé en 1996, ARM Consultants est le «premier» cabinet d'actuaires conseils indépendants au Maroc, en Afrique francophone et dans la région MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord), spécialisé dans l'Actuariat, la gestion des risques et l'ingénierie des assurances. Son capital est détenu à 100% par ses associés, «ce qui assure au Cabinet une complète indépendance de tout organisme assureur».
Pour ce chantier de l’Acaps, ARM Consultants est chargé de mener une étude approfondie sur plusieurs aspects. Le cabinet devra d’abord dresser un diagnostic des risques liés à l’exploitation des locaux à usage d’habitation et évaluer les besoins de couverture, tout en réalisant un état des lieux des offres existantes sur le marché marocain. Ensuite, il analysera des expériences internationales pertinentes afin d’identifier les pratiques pouvant être adaptées au Maroc. Sur cette base, il sera nécessaire d’évaluer la faisabilité juridique, technique et financière de l’instauration d’une obligation d’assurance, en tenant compte des impacts sur les parties concernées. Le prestataire devra également concevoir un scénario complet pour la mise en œuvre de cette obligation, incluant une estimation des coûts, des mécanismes de contrôle, et des ajustements réglementaires nécessaires. Enfin, une feuille de route détaillée sera élaborée, comprenant les étapes et les actions clés, les parties prenantes impliquées, ainsi que les délais pour concrétiser ce projet.
Avec l’instauration de cette obligation, le Maroc pourrait devenir un modèle régional en matière de protection des biens immobiliers et des personnes contre les risques. Cette initiative promet de réduire les impacts économiques des sinistres, d’améliorer la résilience des logements face aux catastrophes naturelles et de stimuler le secteur de l’assurance. Ce nouveau chantier augure des avancées significatives pour moderniser le paysage de l’assurance au Maroc.
Le contexte de cette étude repose sur la nécessité de pallier les lacunes constatées en termes d’assurance habitation au Maroc. Malgré une amélioration significative du secteur de l’habitat ces dernières années, notamment grâce aux programmes d’aide à l’accès à la propriété, et les offres de couverture, l’assurance multirisques habitation demeure faiblement adoptée. Le recours à ce produit reste très limité et se concentre essentiellement sur les biens acquis par financement bancaire. Ce phénomène a été exacerbé par des événements récents, comme le séisme d’Al Haouz, où de nombreuses résidences endommagées n’étaient pas assurées, rendant les propriétaires vulnérables face aux conséquences financières des catastrophes naturelles.
En instaurant une obligation d’assurance, l’Acaps ambitionne de protéger les citoyens, stabiliser le secteur immobilier et renforcer la couverture contre des événements catastrophiques. Cette démarche s’inscrit également dans une dynamique d’harmonisation avec les meilleures pratiques internationales.
Créé en 1996, ARM Consultants est le «premier» cabinet d'actuaires conseils indépendants au Maroc, en Afrique francophone et dans la région MENA (Moyen-Orient/Afrique du Nord), spécialisé dans l'Actuariat, la gestion des risques et l'ingénierie des assurances. Son capital est détenu à 100% par ses associés, «ce qui assure au Cabinet une complète indépendance de tout organisme assureur».
Pour ce chantier de l’Acaps, ARM Consultants est chargé de mener une étude approfondie sur plusieurs aspects. Le cabinet devra d’abord dresser un diagnostic des risques liés à l’exploitation des locaux à usage d’habitation et évaluer les besoins de couverture, tout en réalisant un état des lieux des offres existantes sur le marché marocain. Ensuite, il analysera des expériences internationales pertinentes afin d’identifier les pratiques pouvant être adaptées au Maroc. Sur cette base, il sera nécessaire d’évaluer la faisabilité juridique, technique et financière de l’instauration d’une obligation d’assurance, en tenant compte des impacts sur les parties concernées. Le prestataire devra également concevoir un scénario complet pour la mise en œuvre de cette obligation, incluant une estimation des coûts, des mécanismes de contrôle, et des ajustements réglementaires nécessaires. Enfin, une feuille de route détaillée sera élaborée, comprenant les étapes et les actions clés, les parties prenantes impliquées, ainsi que les délais pour concrétiser ce projet.
Avec l’instauration de cette obligation, le Maroc pourrait devenir un modèle régional en matière de protection des biens immobiliers et des personnes contre les risques. Cette initiative promet de réduire les impacts économiques des sinistres, d’améliorer la résilience des logements face aux catastrophes naturelles et de stimuler le secteur de l’assurance. Ce nouveau chantier augure des avancées significatives pour moderniser le paysage de l’assurance au Maroc.