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Après un taux de croissance annuel moyen de 8% sur les dix dernières années, la croissance du chiffre d’affaires du secteur des assurances a ralenti à 4% en 2023, à 59,8 milliards de dirhams. Hors acceptations en réassurance, le secteur affiche une progression de 3,9% à 55,9 milliards de dirhams, un montant record. Malgré cette évolution et au vu de la croissance du produit intérieur brut (PIB), le taux de pénétration de l’assurance a reculé de 0,2 point pour s’établir à 3,8% contre 4% une année auparavant.
C’est ce que révèle le Rapport sur la stabilité financière – Exercice 2023, publié par Bank Al-Maghrib, l’ACAPS (Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale) et l’AMMC (Autorité marocaine du marché des capitaux). À noter que le taux de pénétration est calculé en rapportant les primes émises directes au PIB. Selon l’ACAPS, le taux de pénétration reste relativement faible et promet un potentiel de développement à explorer. De plus, le secteur fait face à plusieurs défis, en lien notamment avec la digitalisation de l’économie et le changement climatique.
Ces défis requièrent de l’industrie de l’assurance des efforts d’adaptation et d’innovation pour répondre aux besoins de la société, réduire les écarts de couverture et maintenir un rôle vital dans le financement de l’économie. Dans ce contexte, le régulateur a lancé une étude stratégique pour le développement de l’assurance nationale. L’objectif est d’identifier les leviers d’une croissance durable pour une meilleure protection de la population et des biens et au service de l’inclusion financière, permettant aussi d’améliorer le taux de pénétration de l’assurance.
Pour rappel, à l’origine du ralentissement de la croissance du chiffre d’affaires, «la branche Vie qui a enregistré un volume de 25,9 milliards de dirhams et une progression d’à peine 1,8% contre un niveau moyen observé sur les dix dernières années de 11,9%. Cette décélération résulte du recul marqué de la collecte Épargne qui a affiché une croissance modeste de 1,5% à 22,5 milliards, sous l’effet d’une conjoncture économique difficile et du revirement des taux», détaille le Rapport. Quant aux primes décès, elles ont renoué avec la hausse (+3,7%) pour atteindre 3,3 milliards de dirhams.
Pour ce qui est de la branche Non-Vie, celle-ci a réalisé un chiffre d’affaires de 30,1 milliards de dirhams, en hausse de 5,8%, un niveau proche de la moyenne observée sur les dix dernières années (+5,3%). Cette évolution a été tirée par l’assurance automobile qui a réalisé un volume de primes de 14,4 milliards de dirhams (+4,7%). S’ajoutent également la croissance des catégories «Accidents corporels-Maladie-Maternité» et «Incendie et Éléments naturels» qui ont affiché une progression respectivement de 6,8% et 8,8% et un chiffre d’affaires de 5,4 et 2,3 milliards de dirhams.
À noter que le recul de l’assurance Vie et Capitalisation a conduit à une diminution de son apport dans le chiffre d’affaires total pour s’établir à 46,2% contre 47,2% un an auparavant. Concernant la réassurance, les acceptations ont progressé de 4,4% à 3,8 milliards de dirhams.
Par ailleurs, l’activité Takaful a drainé 65,9 millions de dirhams de primes, réalisées principalement sur la catégorie Décès (58,4 millions), suivie de la multirisque Bâtiment (6,6 millions). «L’investissement Takaful peine, quant à lui, à se développer pâtissant du manque d’instruments financiers conformes à la Charia.», note le Rapport. À noter qu’au niveau de la réassurance de l’activité Takaful, les acceptations ont enregistré un chiffre d’affaires de 5 millions de dirhams.
C’est ce que révèle le Rapport sur la stabilité financière – Exercice 2023, publié par Bank Al-Maghrib, l’ACAPS (Autorité de contrôle des assurances et de la prévoyance sociale) et l’AMMC (Autorité marocaine du marché des capitaux). À noter que le taux de pénétration est calculé en rapportant les primes émises directes au PIB. Selon l’ACAPS, le taux de pénétration reste relativement faible et promet un potentiel de développement à explorer. De plus, le secteur fait face à plusieurs défis, en lien notamment avec la digitalisation de l’économie et le changement climatique.
Ces défis requièrent de l’industrie de l’assurance des efforts d’adaptation et d’innovation pour répondre aux besoins de la société, réduire les écarts de couverture et maintenir un rôle vital dans le financement de l’économie. Dans ce contexte, le régulateur a lancé une étude stratégique pour le développement de l’assurance nationale. L’objectif est d’identifier les leviers d’une croissance durable pour une meilleure protection de la population et des biens et au service de l’inclusion financière, permettant aussi d’améliorer le taux de pénétration de l’assurance.
Pour rappel, à l’origine du ralentissement de la croissance du chiffre d’affaires, «la branche Vie qui a enregistré un volume de 25,9 milliards de dirhams et une progression d’à peine 1,8% contre un niveau moyen observé sur les dix dernières années de 11,9%. Cette décélération résulte du recul marqué de la collecte Épargne qui a affiché une croissance modeste de 1,5% à 22,5 milliards, sous l’effet d’une conjoncture économique difficile et du revirement des taux», détaille le Rapport. Quant aux primes décès, elles ont renoué avec la hausse (+3,7%) pour atteindre 3,3 milliards de dirhams.
Pour ce qui est de la branche Non-Vie, celle-ci a réalisé un chiffre d’affaires de 30,1 milliards de dirhams, en hausse de 5,8%, un niveau proche de la moyenne observée sur les dix dernières années (+5,3%). Cette évolution a été tirée par l’assurance automobile qui a réalisé un volume de primes de 14,4 milliards de dirhams (+4,7%). S’ajoutent également la croissance des catégories «Accidents corporels-Maladie-Maternité» et «Incendie et Éléments naturels» qui ont affiché une progression respectivement de 6,8% et 8,8% et un chiffre d’affaires de 5,4 et 2,3 milliards de dirhams.
À noter que le recul de l’assurance Vie et Capitalisation a conduit à une diminution de son apport dans le chiffre d’affaires total pour s’établir à 46,2% contre 47,2% un an auparavant. Concernant la réassurance, les acceptations ont progressé de 4,4% à 3,8 milliards de dirhams.
Par ailleurs, l’activité Takaful a drainé 65,9 millions de dirhams de primes, réalisées principalement sur la catégorie Décès (58,4 millions), suivie de la multirisque Bâtiment (6,6 millions). «L’investissement Takaful peine, quant à lui, à se développer pâtissant du manque d’instruments financiers conformes à la Charia.», note le Rapport. À noter qu’au niveau de la réassurance de l’activité Takaful, les acceptations ont enregistré un chiffre d’affaires de 5 millions de dirhams.
En termes de rentabilité, le résultat net comptable du secteur des assurances a progressé de 6,2% en 2023 à 4,2 milliards de dirhams. Cette amélioration provient principalement de la bonne performance du résultat technique net de réassurance aussi bien de la branche Vie (+73,7%) que de la branche Non-Vie (+9,6%). En intégrant le résultat net du réassureur exclusif, les bénéfices du secteur ont atteint 4,5 milliards de dirhams, en hausse de 5,8% par rapport à 2022.
