En 2023, le Groupe a affiché une croissance record de son produit net bancaire (PNB) de 16,6%, atteignant 17,023 milliards de dirhams. Près des deux tiers de cette progression proviennent de l’essor des activités de marché, reflétant la stratégie réussie de diversification des revenus d’Attijariwafa bank.
Attijari Global Research (AGR) identifie trois tendances clés qui devraient stimuler la croissance du secteur bancaire marocain, plaçant Attijariwafa bank en position de force. La première tendance est l’accélération des crédits bancaires, avec une croissance anticipée de 2,4 points supérieure à celle du PIB pour 2024-2025. Cette dynamique est portée par des projets structurants tels que la Coupe du Monde 2030, la gestion de l’eau et la transition énergétique, dont les besoins de financement sont estimés à 1.000 milliards de dirhams d’ici 2030. La seconde tendance concerne la gestion accrue des risques de change : face à la volatilité du dirham par rapport au dollar (-7% en 2020 et +13% en 2022), les entreprises marocaines recherchent davantage de produits de couverture, une demande dont Attijariwafa bank bénéficie directement. Enfin, une politique monétaire plus accommodante, favorisée par la baisse de l’inflation, pourrait renforcer l’activité de marché des grandes banques. Après une première réduction du taux directeur en juin 2024 (à 2,75%), Bank Al-Maghrib pourrait poursuivre cette orientation en 2025, rendant le secteur bancaire encore plus attractif dans un contexte de croissance.
L'adoption croissante des plateformes numériques par les clients d'Attijariwafa bank a permis une réduction notable de son coût d'exploitation. En effet, le coefficient d’exploitation (rapport entre les charges d’exploitation et le PNB) est passé de 46,8% au premier semestre 2019 à 35,5% au premier semestre 2024, réduisant ainsi les charges opérationnelles et optimisant la rentabilité de la banque.
Le groupe a également vu une amélioration de ses indicateurs de risque, notamment après un effort de provisionnement important pour ses opérations en Égypte et au Cameroun en 2023. Le cadre macroéconomique s’est stabilisé dans plusieurs pays de présence, réduisant le coût du risque de -12 points de base, à 103 points de base.
Attijari Global Research (AGR) identifie trois tendances clés qui devraient stimuler la croissance du secteur bancaire marocain, plaçant Attijariwafa bank en position de force. La première tendance est l’accélération des crédits bancaires, avec une croissance anticipée de 2,4 points supérieure à celle du PIB pour 2024-2025. Cette dynamique est portée par des projets structurants tels que la Coupe du Monde 2030, la gestion de l’eau et la transition énergétique, dont les besoins de financement sont estimés à 1.000 milliards de dirhams d’ici 2030. La seconde tendance concerne la gestion accrue des risques de change : face à la volatilité du dirham par rapport au dollar (-7% en 2020 et +13% en 2022), les entreprises marocaines recherchent davantage de produits de couverture, une demande dont Attijariwafa bank bénéficie directement. Enfin, une politique monétaire plus accommodante, favorisée par la baisse de l’inflation, pourrait renforcer l’activité de marché des grandes banques. Après une première réduction du taux directeur en juin 2024 (à 2,75%), Bank Al-Maghrib pourrait poursuivre cette orientation en 2025, rendant le secteur bancaire encore plus attractif dans un contexte de croissance.
L'adoption croissante des plateformes numériques par les clients d'Attijariwafa bank a permis une réduction notable de son coût d'exploitation. En effet, le coefficient d’exploitation (rapport entre les charges d’exploitation et le PNB) est passé de 46,8% au premier semestre 2019 à 35,5% au premier semestre 2024, réduisant ainsi les charges opérationnelles et optimisant la rentabilité de la banque.
Le groupe a également vu une amélioration de ses indicateurs de risque, notamment après un effort de provisionnement important pour ses opérations en Égypte et au Cameroun en 2023. Le cadre macroéconomique s’est stabilisé dans plusieurs pays de présence, réduisant le coût du risque de -12 points de base, à 103 points de base.