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Pourquoi Attijari recommande aux investisseurs de s’orienter vers les taux du moyen et long terme

Attijari Global Research recommande aux portefeuilles d’investir davantage le segment du moyen et long terme sur le marché obligataire. L’Institut de recherche motive cette recommandation par l’amélioration en vue de l’environnement macroéconomique conjuguée à la bonne visibilité des investisseurs envers le marché obligataire. Ce dernier affiche une détente sur les taux dans un contexte favorable marqué par la poursuite de la désinflation et la confirmation de l’abandon de la politique monétaire restrictive de Bank Al-Maghrib

Tenant compte du reflux de l’inflation au Maroc et des perspectives rassurantes de BAM en la matière pour 2024, AGR pronostique une poursuite du cycle accommodant à travers une nouvelle baisse du taux directeur durant les 2 prochains trimestres.
Tenant compte du reflux de l’inflation au Maroc et des perspectives rassurantes de BAM en la matière pour 2024, AGR pronostique une poursuite du cycle accommodant à travers une nouvelle baisse du taux directeur durant les 2 prochains trimestres.
Attijari Global Research (AGR) sensibilise les portefeuilles à s’orienter davantage vers le segment du moyen et long terme. La recommandation du Centre de recherche est motivée par l’amélioration en vue de l’environnement macro-économique conjuguée à la bonne visibilité des investisseurs envers le marché obligataire. Dans une analyse sur le marché des taux, AGR fait état d’une détente sur le marché obligataire au troisième trimestre de l’année dans un contexte favorable marqué par la poursuite de la désinflation et la confirmation de l’abandon de la politique monétaire restrictive de Bank Al-Maghrib (BAM). Ainsi, le rythme d’évolution de l’IPC est passé de 10,1% en février 2023 à 0,8% à fin septembre 2024. L’inflation moyenne durant les 9 premiers mois de l’année ressort à 1,1%, soit en deçà de l’objectif de stabilité des prix de BAM.



AGR rappelle qu’après avoir entamé une première baisse de son taux directeur en juin 2024, BAM a décidé de marquer une pause en maintenant stable son taux à 2,75% au terme de son troisième comité de politique monétaire de l’année 2024. Ainsi, les taux courts continuent d’évoluer en dessous du taux directeur au troisième trimestre, traduisant les anticipations de normalisation des taux à l’avenir. Par ailleurs, les finances publiques affichent une situation confortable, et ce en dépit de la hausse des dépenses de l’État. À l’origine de cette situation, la bonne orientation des recettes fiscales et la poursuite du recours aux mécanismes des financements innovants pour la cinquième année consécutive. AGR indique qu’à cet effet, le Trésor a pu maîtriser son déficit budgétaire à 36 milliards de DH au troisième trimestre ainsi que ses besoins de financement futurs pour le reste de l’année 2024. Selon sa propre lecture du marché, AGR anticipe la poursuite de la tendance baissière des taux d’ici la fin d’année. Ce scénario est soutenu par la poursuite de la baisse des exigences de rentabilité dans un contexte de désinflation.

Tenant compte du reflux de l’inflation au Maroc et des perspectives rassurantes de BAM en la matière pour 2024, l’Institut de recherche du groupe Attijariwafa bank pronostique une poursuite du cycle accommodant à travers une nouvelle baisse du taux directeur durant les 2 prochains trimestres.

Notons que la Fed (Réserve fédérale américaine) a abaissé son taux directeur de 50 points de base tandis que la BCE (Banque centrale européenne) a réduit de 75 points de base son principal taux de dépôt depuis juin 2024 à 3,25%. Autre argument présenté par AGR : une stratégie de financement du Trésor confortable. En effet, l’amélioration de la notation du Maroc et l’orientation baissière des taux à l’international rassurent les investisseurs quant à la capacité du Trésor à se financer à l’international à des conditions avantageuses. Par ailleurs, la gestion maîtrisée des besoins de financement à court terme et la constitution d’un matelas de liquidité de 15 milliards de DH devraient permettre au Trésor de limiter son offre de bons de trésor sur le marché primaire.
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