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Autoroute Béni Mellal-Fès-Meknès : Les études d’avant-projet dans le pipe

Après les études de définition, le département de l’Equipement planche sur les études d’établissement de l’avant-projet de la future connexion autoroutière Béni Mellal-Bipôle Fès-Meknès. Ces études comprendront, en plus de l’avant-projet de l’infrastructure autoroutière, la définition de l’avant-projet des ouvrages d’art et l’exécution des travaux topographiques. Il s’agira également d’analyser le couloir retenu à l’issue de l’étude de définition et proposer d’éventuelles modifications en tenant compte des différentes contraintes existantes.

Selon le département de l’Équipement, l’examen de l’offre en transport existante entre Béni Mellal et le Bipôle Fès-Meknès, constituée essentiellement par la RN8, a montré la nécessité de créer une continuité de l’autoroute jusqu’au Bipôle Fès-Meknès, en plus d’une autre continuité jusqu’au Bipôle Tanger-Tétouan.
Selon le département de l’Équipement, l’examen de l’offre en transport existante entre Béni Mellal et le Bipôle Fès-Meknès, constituée essentiellement par la RN8, a montré la nécessité de créer une continuité de l’autoroute jusqu’au Bipôle Fès-Meknès, en plus d’une autre continuité jusqu’au Bipôle Tanger-Tétouan.
Le projet de connexion autoroutière entre Béni Mellal et le Bipôle Fès-Meknès franchit une nouvelle étape. Après les études de définition, le département de l’Équipement planche, en effet, sur les études d’avant-projet de cette future infrastructure. Ces dernières seront menées en deux lots distincts. Le premier portera sur l’établissement de l’avant-projet de l’autoroute Béni Mellal-Khénifra tandis que le second lot concernera la connexion Khénifra-Bipôle Fès-Meknès.
Ces études comprendront, en plus de l’avant-projet de l’infrastructure autoroutière, la définition de l’avant-projet des ouvrages d’art et l’exécution des travaux topographiques. Il s’agira également d’analyser le couloir retenu à l’issue de l’étude de définition et proposer d’éventuelles modifications en tenant compte des différentes contraintes existantes, projets existants et projetés, documents d’urbanisme et les contraintes de sol. Cette revue devra également examiner les possibilités d’optimisation du projet.

Pour rappel, le projet d’autoroute Béni Mellal-Bipôle Fès-Meknès, programmé dans le schéma de l’armature autoroutière nationale 2025, constitue un maillon essentiel du grand axe structurant central Safi-Marrakech-Béni Mellal-Fès/Meknès-Tanger/Tétouan. D’après les services de Nizar Baraka, l’examen de l’offre en transport existante entre Béni Mellal et le Bipôle Fès-Meknès, constituée essentiellement par la RN8, a montré la nécessité de créer une continuité de l’autoroute jusqu’au Bipôle Fès-Meknès, en plus d’une autre continuité jusqu’au Bipôle Tanger-Tétouan.
Par ailleurs, souligne l’Équipement, l’aboutissement du réseau autoroutier jusqu’à la ville de Béni Mellal a conduit le maître d’ouvrage à s’interroger sur les opportunités offertes pour développer davantage ce réseau et créer de nouvelles liaisons pour notamment raccorder la région d’Errachidia et faire profiter les provinces avoisinantes de ces infrastructures performantes.
Maillon essentiel de l’axe structurant central Bipôle Tanger/Tétouan-Bipôle Fès/Meknès-Béni Mellal-Marrakech-Safi, l’autoroute Béni Mellal-Bipôle Fès-Meknès est, selon le ministère, un projet d’aménagement du territoire par excellence puisqu’il va permettre d’offrir, de par sa position géographique et sa connexion au réseau autoroutier, des opportunités jugées «importantes» pour l’accélération du développement socioéconomique et touristique d’un large périmètre au Centre-Est du pays en renforçant sa compétitivité.
De même, la desserte autoroutière d’Errachidia va permettre d’intégrer les provinces de la région Sud-Est dans cette dynamique de développement. «Ce projet aura certainement des effets structurants sur ces espaces économiques, surtout le centre-est et le sud-est du Royaume, et va leur conférer une capacité à produire et une aptitude à figurer parmi les places recherchées dans la compétition nationale et internationale, leur procurant ainsi la chance de valoriser au mieux leurs potentialités et d'accroître leur attractivité», souligne le ministère. Il s’agit de faire émerger en surface les potentiels de croissance cachés et actuellement étouffés de ces provinces à cause des contraintes régionales et leur permettre de créer des richesses et contribuer au développement global du pays. Le projet devra permettre, selon l’Équipement, d’apporter des solutions appropriées sur les plans de l’aménagement, des coûts et de la satisfaction des besoins sur la base d’étude techniques, économiques et environnementales pertinentes.
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