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Autoroute électrique Dakhla-Casablanca : les études pour le tronçon Tan-Tan/Marrakech engagées

L’Office national de l’eau et de l’électricité vient de lancer l’appel d’offres pour la réalisation des études topographiques devant définir le couloir de la future autoroute électrique de très haute tension qui connectera le sud au centre du Royaume. La consultation est structurée en deux lots. Le premier portera sur le tronçon Oued Lakraâ-Marrakech de 600 km tandis que le second lot concernera celui de Tan-Tan-Marrakech (500 km).

La première phase du projet d’autoroute électrique, d’une capacité de 1.500 mégawatts (MW), devra être opérationnelle en 2026, tandis que la seconde, également de 1.500 MW, entrera en service en 2028.
La première phase du projet d’autoroute électrique, d’une capacité de 1.500 mégawatts (MW), devra être opérationnelle en 2026, tandis que la seconde, également de 1.500 MW, entrera en service en 2028.
Du nouveau dans le projet géant d’autoroute électrique entre le sud et le centre du Royaume. L’Office national de de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) vient de lancer l’appel d’offres pour la réalisation des études topographiques pour la définition d’un couloir de 100 m ou deux couloirs de 40 m chacun en cas de contraintes du terrain, pour la future liaison électrique de très haute tension (3 gigawatts) Oued Lakraâ-Marrakech, d’une longueur d’environ 1.100 km, et la station terminale Oued Lakraâ. L’étude sera réalisée en deux lots. Le premier portera sur le tronçon Oued Lakraâ/Tan-Tan d’une longueur de 600 km environ et la Station terminale oued Lakraâ tandis que le second lot concernera le tronçon Tan-Tan/Marrakech sur une longueur de près de 500 km.



Selon les spécifications techniques de l’ONEE, l’étude du tracé comprendra la reconnaissance du tracé effectuée au sol en présence d’un représentant de l’ONEE et la recherche du tracé optimal de la future liaison électrique en fonction des indications de l’avant-projet établi par l’ONEE. Il s’agira, en outre, de définir les postes d’où les lignes seront issues. Le tracé à choisir doit tenir compte de plusieurs éléments, notamment les traversées d’ouvrages existants, les proximités d’agglomérations (le tracé doit respecter les distances réglementaires), les traversées de forêts puisque le tracé doit éviter au maximum la traversée des forêts et minimiser le nombre d’arbres à abattre, les points de passage particuliers et les proximités de marécages et de cultures particulières. Pour rappel, cette future infrastructure devrait permettre l’évacuation des énergies renouvelables du Sud vers le Centre et sécuriser davantage l’alimentation en énergie électrique des provinces de la région.

L’ONEE avait opté pour une approche progressive pour la réalisation de cette connexion électrique de très haute tension. En effet, une première phase du projet, d’une capacité de 1.500 mégawatts (MW), devra être opérationnelle en 2026, tandis que la seconde, également de 1.500 MW, entrera en service en 2028. Dans la Note de cadrage du Budget 2025, dévoilé en août dernier, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, soulignait l’importance stratégique de ce chantier et annonçait l’accélération de sa réalisation. En fait, indiquait cette Note, l’opérationnalisation des différentes stations de dessalement de l’eau de mer programmées nécessitera de l’électricité de source renouvelable. Le projet de connexion électrique entre le sud et le centre du pays permettra donc d’alimenter ces futures stations de dessalement à partir des plateformes solaires et éoliennes du sud du Royaume.
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