Le début de la saison marocaine de l’avocat Hass a été marqué par des tensions inhabituelles. Le marché a connu une forme de blocage dès son lancement. La baisse des volumes disponibles, combinée à l’anticipation de prix élevés, a conduit les acheteurs européens à exercer une forte pression pour faire chuter les tarifs. « Il y avait une volonté manifeste de tirer les prix vers le bas, parfois même en dessous des niveaux de la saison précédente », explique Abdelkrim Allaoui, président de l’Association des producteurs d’avocats de la région du Gharb à la plateforme FreshPlaza.
Cette pression s’est accentuée du fait d’une offre importante en provenance d’Amérique latine, venue saturer temporairement le marché européen. Face à cette conjoncture, de nombreux producteurs marocains ont préféré retarder les récoltes, jugeant les conditions de vente peu favorables. Conséquence : un démarrage lent, peu représentatif des capacités réelles de la filière.
Mais la situation s’est nettement améliorée depuis début décembre. « Le marché revient à un niveau plus normal », affirme Allaoui. Les prix à la ferme ont progressé de plus de 15 % en deux semaines, redonnant de l’élan à la campagne. Le rythme des récoltes s’est ainsi accéléré, porté par des conditions de vente plus incitatives.
Cette reprise est également soutenue par la demande locale, qui joue cette année un rôle central. L’arrivée du Ramadan dans quelques mois pousse les commerçants marocains à constituer dès maintenant leurs stocks, contribuant à la dynamique du marché. « La demande intérieure est très active. Cela laisse penser que la saison pourrait s’achever plus tôt que prévu », indique le président de l’association.
À cela s’ajoute un autre facteur positif : la qualité de la production. Les fruits récoltés sont jugés de bon calibre et d’excellente qualité, ce qui conforte les producteurs dans leur volonté de défendre des prix en adéquation avec la valeur du produit. Abdelkrim Allaoui insiste : « Ce niveau de qualité devrait être mieux valorisé, sans que le marché cède trop facilement à des pressions baissières. »
Malgré un démarrage heurté, la campagne marocaine d’avocat semble désormais engagée sur une trajectoire plus stable. Si la demande intérieure reste soutenue et que les équilibres sur le marché européen se confirment, la fin de saison pourrait se révéler plus favorable aux producteurs.
Cette pression s’est accentuée du fait d’une offre importante en provenance d’Amérique latine, venue saturer temporairement le marché européen. Face à cette conjoncture, de nombreux producteurs marocains ont préféré retarder les récoltes, jugeant les conditions de vente peu favorables. Conséquence : un démarrage lent, peu représentatif des capacités réelles de la filière.
Mais la situation s’est nettement améliorée depuis début décembre. « Le marché revient à un niveau plus normal », affirme Allaoui. Les prix à la ferme ont progressé de plus de 15 % en deux semaines, redonnant de l’élan à la campagne. Le rythme des récoltes s’est ainsi accéléré, porté par des conditions de vente plus incitatives.
Cette reprise est également soutenue par la demande locale, qui joue cette année un rôle central. L’arrivée du Ramadan dans quelques mois pousse les commerçants marocains à constituer dès maintenant leurs stocks, contribuant à la dynamique du marché. « La demande intérieure est très active. Cela laisse penser que la saison pourrait s’achever plus tôt que prévu », indique le président de l’association.
À cela s’ajoute un autre facteur positif : la qualité de la production. Les fruits récoltés sont jugés de bon calibre et d’excellente qualité, ce qui conforte les producteurs dans leur volonté de défendre des prix en adéquation avec la valeur du produit. Abdelkrim Allaoui insiste : « Ce niveau de qualité devrait être mieux valorisé, sans que le marché cède trop facilement à des pressions baissières. »
Malgré un démarrage heurté, la campagne marocaine d’avocat semble désormais engagée sur une trajectoire plus stable. Si la demande intérieure reste soutenue et que les équilibres sur le marché européen se confirment, la fin de saison pourrait se révéler plus favorable aux producteurs.
