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Ce consensus repose sur plusieurs facteurs convergents. D’abord, la dynamique d’assouplissement déjà engagée par la Banque Centrale Européenne semble influencer les anticipations au niveau local. Ensuite, le Maroc affiche une inflation contenue, avec un glissement annuel de 0,4% à fin mai, en recul par rapport au mois précédent (+0,7%), et une variation mensuelle négative (-0,4%). Enfin, l’activité économique montre des signes d’accélération, avec une croissance estimée à +4,2% au premier trimestre 2025, contre +3,7% au trimestre précédent, selon les données du HCP.
Du côté des finances publiques, en s'appuyant sur les réalisations actuelles, les données de la Loi de Finances 2025 et la programmation triennale 2025-2027, Bank Al-Maghrib prévoit un allègement graduel du déficit budgétaire, qui devrait atteindre -3,9 % du PIB en 2025 (contre -4,1 % en 2024), puis -3,6 % en 2026, en amélioration par rapport aux prévisions de décembre dernier.
Interrogés sur la trajectoire annuelle des taux, 75% des sondés anticipent deux baisses de 25 points de base chacune d’ici fin 2025, alors que 13% en prévoient une seule et 13% en envisagent trois. Aucun des participants ne croit en revanche à un relèvement du taux directeur cette année, même en cas de regain d’inflation.
Globalement, 88% des investisseurs interrogés jugent la politique monétaire actuelle adéquate, tandis que l’ensemble du panel (100%) exclut tout durcissement du taux directeur en 2025. Un positionnement qui confirme l’ancrage des attentes dans une logique de soutien à la croissance, alors que l’environnement international reste marqué par des incertitudes, notamment autour des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, et des effets d’une politique monétaire américaine plus protectionniste.
Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib pourrait donc suivre la tendance européenne et enclencher une baisse de ses taux.
Du côté des finances publiques, en s'appuyant sur les réalisations actuelles, les données de la Loi de Finances 2025 et la programmation triennale 2025-2027, Bank Al-Maghrib prévoit un allègement graduel du déficit budgétaire, qui devrait atteindre -3,9 % du PIB en 2025 (contre -4,1 % en 2024), puis -3,6 % en 2026, en amélioration par rapport aux prévisions de décembre dernier.
Interrogés sur la trajectoire annuelle des taux, 75% des sondés anticipent deux baisses de 25 points de base chacune d’ici fin 2025, alors que 13% en prévoient une seule et 13% en envisagent trois. Aucun des participants ne croit en revanche à un relèvement du taux directeur cette année, même en cas de regain d’inflation.
Globalement, 88% des investisseurs interrogés jugent la politique monétaire actuelle adéquate, tandis que l’ensemble du panel (100%) exclut tout durcissement du taux directeur en 2025. Un positionnement qui confirme l’ancrage des attentes dans une logique de soutien à la croissance, alors que l’environnement international reste marqué par des incertitudes, notamment autour des tensions commerciales entre les États-Unis et la Chine, et des effets d’une politique monétaire américaine plus protectionniste.
Dans ce contexte, Bank Al-Maghrib pourrait donc suivre la tendance européenne et enclencher une baisse de ses taux.
