L’évaluation d’Attijariwafa Bank s’appuie sur une trajectoire de croissance consolidée. Après une période 2022-2023 marquée par un durcissement monétaire induit par la flambée inflationniste, les années 2024 et 2025 ont vu un assouplissement des conditions monétaires. Cette détente, permise par la maîtrise de l’inflation, a ouvert la voie à un redémarrage du crédit bancaire et à une activité de marché plus soutenue. Dans cette dynamique, M.S.IN prévoit un taux de croissance annuel moyen (TCAM) de 6,73% pour le produit net bancaire (PNB) consolidé, et de 6,69% pour le résultat net part du groupe (RNPG) sur la période 2025-2030. Ce trend serait porté par plusieurs facteurs : une progression continue des encours de crédit, notamment dans les infrastructures, une amélioration du coût du risque dans un climat économique stabilisé, et une contribution accrue des activités de marché soutenues par un environnement de taux plus souple et une activité de change dynamique. À cela s’ajoute une meilleure maîtrise des charges d’exploitation, avec un coefficient moyen attendu autour de 36,5%, appuyée par le développement de la banque digitale.
Sur le plan régional, la forte présence du groupe en Afrique constitue un levier de croissance non négligeable, à la faveur du désengagement progressif de certaines banques étrangères du continent. Côté distribution de dividendes, Attijariwafa Bank a maintenu un historique robuste, avec un pay-out moyen de 48,5% et un rendement moyen de 2,8% entre 2015 et 2024, à l’exception de 2019. Pour la période projetée, M.S.IN anticipe un dividende ordinaire moyen de 24 dirhams par action, en progression annuelle de 8,8%, ce qui conforte la solidité du profil rendement-risque du titre. Dans ce contexte, le broker maintient une position de neutralité sur l’action, la valorisation fondamentale étant proche du cours du marché.
Concernant la Banque Centrale Populaire, l’éclairage est plus résolument positif. Le courtier projette un TCAM de 7% pour le PNB consolidé et de 6% pour le RNPG entre 2025 et 2030, en lien avec la poursuite du cycle économique favorable. L’ensemble des moteurs de performance identifiés chez AWB sont également présents, notamment la croissance du crédit portée par les investissements publics et une dynamique de marché soutenue. La BCP bénéficie également de spécificités intéressantes : l’essor rapide de sa filiale participative Al Yousr, qui contribue de plus en plus à la rentabilité du groupe, et une trajectoire maîtrisée de ses charges d’exploitation, avec un coefficient attendu autour de 45%. Sa stratégie d’ancrage africain continue d’offrir des opportunités malgré la mise en œuvre exigeante de Bâle III sur le continent.
Du côté des actionnaires, BCP affiche également une politique de distribution généreuse. Entre 2015 et 2024, elle a distribué un dividende ordinaire compris entre 5,75 et 10,5 dirhams, pour un taux de croissance annuel moyen de 7%, un pay-out moyen de 65,2% et un rendement moyen de 3%. À l’horizon 2030, M.S.IN table sur un dividende moyen de 15,08 dirhams par action, en hausse de 9,5% par an. Ce profil de rendement solide, associé à une sous-valorisation manifeste sur le marché, justifie la recommandation à l’achat émise par la société de bourse.
Sur le plan régional, la forte présence du groupe en Afrique constitue un levier de croissance non négligeable, à la faveur du désengagement progressif de certaines banques étrangères du continent. Côté distribution de dividendes, Attijariwafa Bank a maintenu un historique robuste, avec un pay-out moyen de 48,5% et un rendement moyen de 2,8% entre 2015 et 2024, à l’exception de 2019. Pour la période projetée, M.S.IN anticipe un dividende ordinaire moyen de 24 dirhams par action, en progression annuelle de 8,8%, ce qui conforte la solidité du profil rendement-risque du titre. Dans ce contexte, le broker maintient une position de neutralité sur l’action, la valorisation fondamentale étant proche du cours du marché.
Concernant la Banque Centrale Populaire, l’éclairage est plus résolument positif. Le courtier projette un TCAM de 7% pour le PNB consolidé et de 6% pour le RNPG entre 2025 et 2030, en lien avec la poursuite du cycle économique favorable. L’ensemble des moteurs de performance identifiés chez AWB sont également présents, notamment la croissance du crédit portée par les investissements publics et une dynamique de marché soutenue. La BCP bénéficie également de spécificités intéressantes : l’essor rapide de sa filiale participative Al Yousr, qui contribue de plus en plus à la rentabilité du groupe, et une trajectoire maîtrisée de ses charges d’exploitation, avec un coefficient attendu autour de 45%. Sa stratégie d’ancrage africain continue d’offrir des opportunités malgré la mise en œuvre exigeante de Bâle III sur le continent.
Du côté des actionnaires, BCP affiche également une politique de distribution généreuse. Entre 2015 et 2024, elle a distribué un dividende ordinaire compris entre 5,75 et 10,5 dirhams, pour un taux de croissance annuel moyen de 7%, un pay-out moyen de 65,2% et un rendement moyen de 3%. À l’horizon 2030, M.S.IN table sur un dividende moyen de 15,08 dirhams par action, en hausse de 9,5% par an. Ce profil de rendement solide, associé à une sous-valorisation manifeste sur le marché, justifie la recommandation à l’achat émise par la société de bourse.
