L’Autorité nationale du renseignement financier (ANRF) a reçu, en 2022, un nombre total de 5.208 déclarations de soupçon liées à des cas de blanchiment de capitaux-financement du terrorisme (BC-FT). Elles sont en hausse de 52,7%. Selon le rapport annuel de l’ANRF pour l’exercice 2022, la progression constatée en nombre de déclarations de soupçon est également due à l’instauration d’une action continue de retour d’information entre l’ANRF et les Autorités de supervision et de contrôle, mais aussi entre l’ANRF et les personnes assujetties.
Dans le détail, l’institution indique que les déclarations de soupçon portant sur les cas de blanchiment d’argent culminent à 5.171, ce qui représente une montée de 53,76% par rapport à l’année 2021. Quant aux déclarations liées au financement du terrorisme, l’ANRF a reçu 37 déclarations. Selon l’Autorité, le nombre de déclarations de soupçons liées au blanchiment de capitaux a connu une évolution significative sur la période 2018-2022, passant de 1.059 déclarations de soupçon en 2018 à 5.171 en 2022, soit une progression de 388%. «Cette augmentation reflète les efforts déployés par l’Autorité avec ses partenaires des secteurs financier et non financier et l’ensemble des acteurs du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, qui se sont matérialisés au cours de l’année 2022, par la tenue de réunions périodiques pour assurer le suivi et l’enrichissement de dossiers avec les personnes assujetties des secteurs financier et non financier, en coordination avec les Autorités de supervision et de contrôle», indique l’ANRF.
Ces efforts ont abouti à l’augmentation de la qualité, du volume et de la diversité des déclarations reçues par l’Autorité, à la réduction du temps de réponse aux demandes d’informations et à la diminution du nombre d’anomalies techniques enregistrées, en plus de de la constatation de nouvelles tendances et modèles du BC/FT enregistrés au cours de la même année. Ce qui met en évidence l’intérêt de ces réunions et leur impact positif sur l’amélioration de l’efficacité et de la performance du dispositif national dans son ensemble.
Notons que le secteur bancaire (banques conventionnelles, banques Offshore et banques participatives) figure en tête des pourvoyeurs de déclarations de soupçon pour l’année 2022. En effet, sa part représente 34,4% des déclarations reçues en 2022. Quant aux établissements de paiement (services de paiement et transfert de fonds), ils arrivent en deuxième position avec une part de 29,7% des déclarations de soupçons reçues en 2022. Il est à signaler que l’année 2022 a été marquée par l’adhésion du secteur non financier au processus des déclarations. Ainsi, durant ladite année, l’ANRF a enregistré la réception de déclarations de soupçon de l’ensemble des professions non financières assujetties. Ce qui dénote de l’efficacité des formations et campagnes de sensibilisation dont a bénéficié le secteur.
Dans le détail, l’institution indique que les déclarations de soupçon portant sur les cas de blanchiment d’argent culminent à 5.171, ce qui représente une montée de 53,76% par rapport à l’année 2021. Quant aux déclarations liées au financement du terrorisme, l’ANRF a reçu 37 déclarations. Selon l’Autorité, le nombre de déclarations de soupçons liées au blanchiment de capitaux a connu une évolution significative sur la période 2018-2022, passant de 1.059 déclarations de soupçon en 2018 à 5.171 en 2022, soit une progression de 388%. «Cette augmentation reflète les efforts déployés par l’Autorité avec ses partenaires des secteurs financier et non financier et l’ensemble des acteurs du dispositif national de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, qui se sont matérialisés au cours de l’année 2022, par la tenue de réunions périodiques pour assurer le suivi et l’enrichissement de dossiers avec les personnes assujetties des secteurs financier et non financier, en coordination avec les Autorités de supervision et de contrôle», indique l’ANRF.
Ces efforts ont abouti à l’augmentation de la qualité, du volume et de la diversité des déclarations reçues par l’Autorité, à la réduction du temps de réponse aux demandes d’informations et à la diminution du nombre d’anomalies techniques enregistrées, en plus de de la constatation de nouvelles tendances et modèles du BC/FT enregistrés au cours de la même année. Ce qui met en évidence l’intérêt de ces réunions et leur impact positif sur l’amélioration de l’efficacité et de la performance du dispositif national dans son ensemble.
Notons que le secteur bancaire (banques conventionnelles, banques Offshore et banques participatives) figure en tête des pourvoyeurs de déclarations de soupçon pour l’année 2022. En effet, sa part représente 34,4% des déclarations reçues en 2022. Quant aux établissements de paiement (services de paiement et transfert de fonds), ils arrivent en deuxième position avec une part de 29,7% des déclarations de soupçons reçues en 2022. Il est à signaler que l’année 2022 a été marquée par l’adhésion du secteur non financier au processus des déclarations. Ainsi, durant ladite année, l’ANRF a enregistré la réception de déclarations de soupçon de l’ensemble des professions non financières assujetties. Ce qui dénote de l’efficacité des formations et campagnes de sensibilisation dont a bénéficié le secteur.